Quatrième de couverture : Baudelaire avait raison : ces nouvelles sont extraordinaires.
Un homme atteint la lune en ballon, un autre transforme en or les vils métaux, les morts apparaissent pour entraîner les vivants au tombeau, les malédictions s'accomplissent.
Edgar Poe était fasciné par le rêve, le spiritisme, la métempsycose mais aussi les sciences. Il a créé un monde irréel d'autant plus envoûtant que le fantastique est peint avec logique et minutie.
Cet écrivain américain ressentit toute sa vie la perversité qui existe en tout être. L'homme est sans cesse et à la fois homicide et suicide, assassin et bourreau.
« Edgar Poe a emprunté la voie royale du grand art. Il a découvert l'étrange dans le banal, le neuf dans le vieux, le pur dans l'impur. Voilà un être complet », disait Valéry.
Mon avis : J'ai beaucoup aimé ! Le style est vraiment impressionnant, et l'atmosphère qui se dégage de ces nouvelles est unique : fantastique par-dessus tout, mais parfois réaliste également : dans "Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaall" par exemple (histoire de l'homme qui atteint la lune en ballon), de nombreux détails scientifiques précis sont donnés pour décrire le ballon en question (c'est un passage qui ne m'a pas vraiment plu d'ailleurs, trop long et compliqué pour moi mais bon...). Edgar Poe est un auteur incomparable. J'ai préféré
les Nouvelles Histoires extraordinaires_, plus sombres, encore plus fascinantes à mon goût. Mais dans ce recueil (composé de 13 nouvelles, moins que dans le recueil suivant) ne manquez pas "Double assassinat dans la rue Morgue", "le scarabée d'or', "Morella"... j'aime bien aussi la façon dont Poe évoque les femmes et l'amour, c'est un aspect que l'on ne retrouve pas ou peu dans
les nouvelles histoires extraordinaires il me semble. Je vous conseille vivement les deux recueils quoi qu'il en soit.