Mardi 19 juin 2007




OEUVRE AU PROGRAMME DU BAC



Liste des contes :
- la Belle au bois dormant
- Le Petit Chaperon rouge
- La Barbe bleue
- Le Maître Chat ou Le Chat Botté
- Les Fées
- Cendrillon ou La Petite Pantoufle de verre
- Riquet à la houppe
- Le Petit Poucet
- Grisélidis
- Peau d'Âne
- Les Souhaits ridicules


Mon avis : c'était bien agréable de relire ces contes qu'on nous a tous raconté étant petits mais dans des versions différents, parfois très très simplifiées... j'aime bien le style de Perrault aussi =) ça peut paraître étrange d'étudier une telle oeuvre en classe de terminale alors pour "corser" un peu la tâche on a étudié un peu en parallèle les gravures de Doré qui illustrent les contes de Perrault et qu'on peut voir en ligne ici... moi j'ai trouvé ça bien sympathique, mon conte préféré est la Barbe bleue et vous ?

Lundi 25 juin 2007

Je subis une 4ème victimisation, cette fois-ci mon "bourreau" est leslivres01

-7 choses à faire avant de mourir
Etre heureuse / Avoir des enfants / Devenir un écrivain de talent /
Voyager / Apprendre à faire la cuisine / Etre une amie fidèle

-7 choses que je sais bien faire
Rouspéter / Glander / Pleurer / Faire des listes / Blablater /
Créer des comptes sur skyblog ^^ / Papouiller mon amoureux

-7 célébrités que j'admire
Oscar Wilde / Bernard Werber / Tim Burton / Charlotte
Gainsbourg / Edith Piaf / Johnny Depp / Jean-Jacques Goldman

-7 phrases que je dis souvent

"C'est dingue" / "Je t'aime" / "Certes" / "Arrête !" /
"Diantre !" / "C'est vrai ?" / "Bref". Comment ça, je parle par onomatopées ? ^^

-7 livres qui m'ont marquée

voir ICI, mais c'est abominablement injuste
de n'en mettre que 7, je proteste !

-7 prochains livres sur ma liste

Histoires Extraordinaires d'Edgar POE
Le meilleur des mondes de HUXLEY
La nuit des enfants rois de LENTERIC,
Fauteuils vacants et portes closes de MES COPINES (j'vous expliquerai lol)
Les mouches de SARTRE
Le monde de Narnia de C.S. LEWIS
Le retour du roi de J.R.R. TOLKIEN

-7 blogs que je victimise
jaimelire
citatioscarwilde
caminando
en-mon-parnasse
barzing
nebuleuse-lune
absinthe

Jeudi 28 juin 2007

Quatrième de couverture : Baudelaire avait raison : ces nouvelles sont extraordinaires.
Un homme atteint la lune en ballon, un autre transforme en or les vils métaux, les morts apparaissent pour entraîner les vivants au tombeau, les malédictions s'accomplissent.
Edgar Poe était fasciné par le rêve, le spiritisme, la métempsycose mais aussi les sciences. Il a créé un monde irréel d'autant plus envoûtant que le fantastique est peint avec logique et minutie.
Cet écrivain américain ressentit toute sa vie la perversité qui existe en tout être. L'homme est sans cesse et à la fois homicide et suicide, assassin et bourreau.
« Edgar Poe a emprunté la voie royale du grand art. Il a découvert l'étrange dans le banal, le neuf dans le vieux, le pur dans l'impur. Voilà un être complet », disait Valéry.

Mon avis :
J'ai beaucoup aimé ! Le style est vraiment impressionnant, et l'atmosphère qui se dégage de ces nouvelles est unique : fantastique par-dessus tout, mais parfois réaliste également : dans "Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaall" par exemple (histoire de l'homme qui atteint la lune en ballon), de nombreux détails scientifiques précis sont donnés pour décrire le ballon en question (c'est un passage qui ne m'a pas vraiment plu d'ailleurs, trop long et compliqué pour moi mais bon...). Edgar Poe est un auteur incomparable. J'ai préféré les Nouvelles Histoires extraordinaires_, plus sombres, encore plus fascinantes à mon goût. Mais dans ce recueil (composé de 13 nouvelles, moins que dans le recueil suivant) ne manquez pas "Double assassinat dans la rue Morgue", "le scarabée d'or', "Morella"... j'aime bien aussi la façon dont Poe évoque les femmes et l'amour, c'est un aspect que l'on ne retrouve pas ou peu dans les nouvelles histoires extraordinaires il me semble. Je vous conseille vivement les deux recueils quoi qu'il en soit.

Mercredi 4 juillet 2007

(roman paru en 1931)

Quatrième de couverture : Défi, réquisitoire, ce livre mondialement célèbre, chef d'oeuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre temps.

Mon résumé :
dans cette société totalitaire, les gens sont répartis en castes créées scientifiquement (embryons modifiés), et conditionnés avant leur naissance à aimer la vie à laquelle on les a destinés. La devise de cette société qui se dit idéale ? "Communauté, identité, stabilité". Les notions de solitude, de famille, d'amour n'existent pas. Un impératif : le "bonheur", et tout ce qui pourrait l'entraver est aboli par les Administrateurs, et lorsque malgré tout les gens ont des soucis, ils se droguent tout simplement... Des rebelles, Bernard Marx, et le "Sauvage", tenteront bien de s'opposer à cette société sans libertés, mais en vain...

Mon avis : ce livre est tout à fait effrayant...après l'avoir lu je regarde la notion de bonheur avec un autre oeil ! Tous les progrès scientifiques décrits dans le livre font vraiment froid dans le dos quand on voit ce qu'ils permettent d'accomplir. Les personnages sont tous touchants, le style vraiment très bon, et j'ai beaucoup aimé les références continuelles à Shakespeare. A LIRE !

Vendredi 6 juillet 2007

Résumé : La nuit des enfants rois se déroule à toute allure, comme un merveilleux film, d'où l'on sort ébloui. Cela se passe, une nuit, dans Central Park, à New York : sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Mais ces sept-là ne sont pas comme les autres : ce sont des enfants-génies. De l'horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle. Avec leur intelligence, ils volent, ils accumulent les crimes parfaits. Car ces sept-là ne sont pas sept : ils sont un. Ils sont un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l'a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu'il ne soit de leur côté... Alors, s'ils étaient huit, le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, La Nuit des enfants rois.

Mon avis : très bon livre. Au début je trouvais le style un peu enfantin, mais mon jugement a rapidement évolué, et je ne rangerais pas ce livre exclusivement dans la case "romans pour ados". L'intrigue est ingénieuse et captivante, on se demande qui sont réellement ces enfants, jusqu'où ils iront, et on ne cesse de s'interroger sur la relation qui les unit au héros, Jimbo Farrar. Les crimes commis par ces enfants sont terribles, malsains, ne cessent de s'enchaîner, on se sent perpétuellement inquiet en lisant ce livre, qui nous montre aussi le pouvoirs des ordinateurs...(ce qui devrait ravir les scientifiques) ! J'ai aussi trouvé émouvant l'amour que Jimbo porte à sa femme Ann (et vice-versa).



Samedi 7 juillet 2007


Le LIVRE ECRIT PAR MES COPIIIINES XD

Résumé : L'Académie Française a perdu sa splendeur passée. Ils ne sont plus que sept, et voici que le gouvernement leur demande de laisser leur place à de nouveaux écrivains.

Ce changement brutal cache quelque chose... Les indices s'accumulent... Pourquoi, dès leur arrivée, tout semble-t-il si louche aux nouveaux académiciens ? Pourquoi retrouvent-ils leurs effets personnels dans des chambres flambant neuves, au sein même de l'Académie Française ?

La réponse au fil des pages du livre que vous tenez entre vos mains !

Mon avis :
Ce livre, écrit à quatorze mains, est absolument particulier pour moi, puisque je connais ses auteurs, considérant même plusieurs d'entre elles comme mes meilleures amies ! =)
Tiré à 100 exemplaires seulement, je suis donc extrêmement privilégiée en possédant un exemplaire de ce livre unique à mes yeux !

Bien sûr, si je dis que j'ai adoré, vous me répondrez que mon jugement est influencé par mon amitié envers les auteurs, et que donc je ne puis être objective. Qu'importe, j'ai adoré quand même. J'ai trouvé la lecture de cet ouvrage très amusante. J'aime beaucoup l'idée de départ pour commencer (des écrivains pas vraiment reconnus enfermés dans l'Académie Française avec pour mission d'écrire le Livre Parfait...), et puis je trouve que le mélange - entre différent styles, différentes personnalités - prend très bien. Le tout nous donne une oeuvre riche et intéressante ! Et puis, j'ai reconnu des aspects de la personnalité de mes amies à travers leur personnages, sensation extraordinaire que je n'ai jamais eue en lisant aucun livre (logique me direz-vous, je n'ai pas l'habitude de connaître personnellement les auteurs des livres que je dévore !)
En un mot, une lecture exceptionnelle pour moi =D

Samedi 7 juillet 2007

Mon résumé : Dans la ville antique d'Argos en Grèce, le roi Agamemnon est tué par Egisthe, l'amant de sa femme Clytemnestre, et ce dernier monte sur le trône à sa place. La fille d'Agamemnon, Electre, est abaissée au rang de servante tandis que son frère, Oreste, est mis à mort alors qu'il n'est qu'un enfant. Mais les bourreaux ont pitié d'Oreste : l'enfant est abandonné et recueilli par des bourgeois Athéniens. Depuis l'assassinat d'Agamemnom, la ville d'Argos est envahie de mouches, symboles du remords, et toute la population repentante cherche à expier ce crime en faisant des offrandes à Jupiter. Mais 15 ans plus tard, Oreste revient dans sa ville natale...

Mon avis : Je suis tout simplement éblouie par cette pièce. Premièrement par l'intrigue, que j'ai trouvé passionnante (les histoires tirées de la mythologie gréco-romaine m'intéressent toujours beaucoup), jusqu'à la fin je me suis demandée comment allaient réagir les personnages. Ensuite par le style de Sartre, que je trouve particulièrement fort dans cette pièce. Enfin, par les réflexions présentes dans cette oeuvre : les notions de mort, de liberté, de solitude, de remords sont très bien exploitées, on retrouve une fois de plus les idées majeures de l'existentialisme : "L'homme est seul et sans excuses", "condamné à être libre..." Du grand Sartre, bravo !

Vendredi 20 juillet 2007

Résumé d'Amazon : Au petit jeu du libertinage, l'adorable Valmont et la délicieuse Madame de Merteuil se livrent à une compétition amicale et néanmoins acharnée : c'est à celui qui aura le plus de succès galants, et le moins de scrupules. Peu importent les sentiments, seule la jouissance compte. Les conquêtes se succèdent de part et d'autre, jusqu'à ce que Valmont rencontre la vertu incarnée : la présidente de Tourvel. Elle est belle, douce, mariée et chaste : en un mot, intouchable. Voilà une proie de choix pour Valmont : saura-t-il relever ce défi sans tomber dans les pièges de l'amour ? De lettre en lettre, les héros dévoilent leurs aventures, échangent leurs impressions et nous entraînent dans un tourbillon de plaisirs qui semble n'avoir pas de fin.
Ce sulfureux roman a longtemps été censuré, ce qui ne l'a pas empêché de fasciner des générations de lecteurs et, plus près de nous, de captiver bon nombre de cinéastes.

Mon avis : ce roman épistolaire est vraiment un chef d'oeuvre ! On ne s'ennuie pas une seconde grâce à cet enchaînement continuel de lettres ( toujours assez courtes), qui nous font aller d'un point de vue à l'autre, d'une intrigue à l'autre... j'ai suivi avec autant d'intérêt l'histoire d'amour des deux adolescents, Cécile de Volanges et le chevalier Danceny, odieusement manipulés par le Vicomte de Valmont et son amie Madame de Merteuil, que les stratagèmes de Valmont pour séduire la présidente de Tourvel... tous les personnages sont abjects, mais ils sont tellement humains malgré tout, et leur réflexions sur l'amour sont loin d'être démodées. On lit ce livre en étant à la fois ému, en colère, amusé ; enfin le style est MAGNIFIQUE, et on ne cesse de se demander comment tout cela va finir sans pouvoir le deviner. J'ai tout simplement adoré, et je vous le conseille vivement !

Samedi 21 juillet 2007









Aujourd'hui 21 juillet 2007
le septième et dernier tome de la saga Harry Potter
est sorti en version originale.

Je l'ai acheté cet après-midi mais
je veux finir de relire les tomes précédents
avant de lire ce dernier tome.

Je suis à la fois impatiente de connaître la fin
et triste que cela soit le dernier tome, alors
je vais prendre mon temps pour bien le savourer.
(merci de ne pas me laisser de spoilers
en commentaire, je vous en voudrais vraiment !)

A bientôt !



[EDIT] Je viens de finir ma relecture du 6ème tome,
je vais donc commencer le 7ème....

Lundi 27 août 2007


Mon avis : ce dernier tome diffère des autres : étant donné que Harry Potter ne retourne pas à Poudlard à la rentrée, plus aucun cours de sorcellerie n'est décrit... j'avais peur que cela me manque mais tout cet aspect présent dans les livres précédents ets remplacé par la mission que doit accomplir Harry ; vu son ampleur (il s'agit tout de même de détruire Voldemort et ses horcruxes !) je me demandais bien comment J.K. Rowling allait se débrouiller pour que tout se finisse en un seul tome, tout en restant, si j'ose dire, "réaliste" (aucun intérêt si Harry zigouille Voldemort dès le début !) Mais non, elle a réussi le tour de force de tout équilibrer parfaitement.
Des personnages meurent, et non des moindres ! Harry doit toujours se cacher, ce qui engendre une atmosphère stressante ; de même on apprend des choses bien sombres au sujet de Dumbledore. Le fait que ce modèle soit ainsi remis en question n'est pas sans désemparer le lecteur qui finit par se demander s'il était un personnage aussi positif que ça ! On apprend également de nouvelles choses sur Rogue... bien loin de créer des personnages manichéens, l'auteur semble bien décidée à nous montrer que rien n'est tout noir ni tout blanc.
Jusqu'à la fin rien n'est joué, et comme si détruire Voldemort n'était pas suffisant, une nouvelle quête pointe le bout de son nez : celle des Reliques de la Mort... les rebondissements sont nombreux, on est confrontés à des scènes bien angoissantes, et j'ai trouvé l'épilogue excellent ! En un mot, Harry Potter et les Reliques de la Mort est un dernier tome magistral dans la lignée de toute la série =)

lecture de la VF

Lundi 27 août 2007



Quatrième de couverture : L'auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l'Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l'a conduite la carrière d'un père diplomate. Au c½ur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante,
quête perpétuelle d'un accomplissement inaccessible, qui explique autant l'histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d'une nourrice japonaise, d'une s½ur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l'humour noir et la provocation.


Mon avis : première qualité de cet ouvrage : il est plus long que les autres livres du même auteur (c'est du moins mon impression) ; c'est un mélange habile entre une autobiographie et des réflexions iverses sur le thème de la faim... en lisant ce livre on comprend mieux la folie géniale de Nothomb, l'évolution de son esprit au fil du temps, je l'ai trouvée vraiment très attachante. C'est un livre intense dans lequel elle nous fait partager son amour absolu de la beauté, des mots, de la vie aussi. Le tout est superbement bien écrit, et je trouve que c'est le livre le plus riche de cet auteur (parmi ceux que je connais en tout cas), et probablement mon préféré.

Lundi 27 août 2007



Quatrième de couverture : Quatorze ans et demi, élève de troisième dans un lycée de Neuilly, Aliocha a le sentiment d'appartenir à une race à part : les émigrés. Pour lui, la vie est synonyme de restrictions et de grisaille. Il flotte...
"Sale petit étranger" dont le nom est écorché. Etranger même pour ses parents, dont l'unique obsession est de retrouver leur patrie.
Rien d'étonnant, dès lors, qu'il se lie d'amitié avec Thierry Gozelin. Un solitaire. Tout en lui parait mystérieux. Son infirmité, son intelligence, sa culture, sa richesse frileuse... Une relation privilégiée où Vigny, Hugo et Tolstoï sont leurs idoles, avec aussi une attirance commune pour la montagne et ses cheminées de fées. Une amitié d'autant plus intense qu'elle se termine de façon tragique... Intuition qu'ils ont partagée...


Mon avis : un roman autobiographique court (154 pages) mais très touchant et bien écrit. Les deux personnages sont tous deux attachants ; d'un côté Alexis amoureux de la France, fils de Russes tsaristes éxilés et pauvres, de l'autre son modèle, Thierry, adolescent fragile et fou de littérature. Un petit livre sympa, plus gai que ne le laisse présager le résumé (sauf pour la fin... :x)

Lundi 27 août 2007



Quatrième de couverture : Phil et Vinca, les deux adolescents du Blé en herbe, resteront le vivant symbole de la pureté du désir, de la joie des vacances. Les plages blondes et les chardons bleus prêtent leurs couleurs estivales à ce charmant conte d'amour. La description que Colette, avec une émotion retenue, a faite de ce voyage sentimental et charnel ne peut vieillir en sa parfaite vérité.


Mon avis : un style tellement poétique... on s'identifie et on est vite ému par ces deux adolescents mystérieux en train de perdre leur enfance. On est fasciné par la conduite paradoxale de Phil, amoureux de Vinca mais qui la trompe malgré tout.. ces sentiments confus sont superbements bien décrits, idem en ce qui concerne l'évocation de la nature : Colette parle si bien du vent qu'il arrive à faire frissonner le lecteur, on s'y croirait vraiment et c'est délicieux ! Dans tout le livre règne une atmosphère étrange mêlée de secret, de chaleur et de douceur, j'en suis sortie éblouie et sereine. Un très bon livre, vraiment.

Lundi 27 août 2007

Résumé : Ce volume regroupe les 7 volumes de l'oeuvre de C. S. Lewis, inspirateur de nombreux auteurs de romans fantastiques. Narnia est un monde imaginaire dans lequel de jeunes enfants londoniens des années 1900 se trouvent projetés par accident. Mais dans ce monde merveilleux où le temps ne se mesure pas comme dans notre réalité terrestre, les animaux parlent et les enfants peuvent devenir rois et reines....

Mon avis : Eh bien ! Voici en vérité une série tout à fait épatante. A première vue ce n'est qu'un enchaînement de contes, récits épiques, qui mettent en scène des aventures merveilleuses dans un monde parallèle, Narnia. Il s'agit de missions qu'accomplissent des enfants de notre propre monde, et au milieu de tout cela règne un personnage divin : Aslan, le grand Lion... on est très vite captivé par tous ces récits qui sont très divertissants et imaginatifs (j'ai réussi à lire tous les tomes en 3 jours). Mais la qualité essentielle de cette série réside en la présence de liens subtils et ingénieux entre toutes ces histoires de telle sorte qu'il se forme un tout cohérent et riche ; comment en effet ne pas s'intéresser à des personnages que l'on retrouve dans plusieurs tomes, sans s'en lasser cependant car à chaque fois ils ont un peu plus évolué ?
Bravo à l'auteur d'avoir su créer un narrateur qui tout au long de la série nous guide en éclaircissant les liens entre les histoires - ainsi même des enfants s'y retrouveront - et nous enchante par sa virtuosité et son humour.
La fin de cette série est brillante, Aslan y propose une solution au problème de la mort... une série décidément fort agréable à lire et sans doute plus profonde qu'il n'y paraît au premier abord !


Les 7 tomes sont :
1. Le Neveu du magicien
2. Le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire magique (adapté en film)
3. Le Cheval et son écuyer
4. Le Prince Caspian (sortie du film prévue en 2008)
5. L'Odyssée du Passeur d'Aurore
6. Le Fauteuil d'argent
7. La Dernière Bataille

Lundi 27 août 2007

Quatrième de couverture : "Quand j'arrive à la gare de l'Est, j'espère toujours secrètement qu'il y aura quelqu'un pour m'attendre. C'est con. J'ai beau savoir que ma mère est encore au boulot à cette heure-là et que Marc n'est pas du genre à traverser la banlieue pour porter mon sac, j'ai toujours cet espoir débile."
Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d'espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu'il leur arrive, ils n'ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d'émotion qu'ils transportent et que révèle tout à coup la plume si juste d'Anna Gavalda. En pointant sur eux ce projecteur, elle éclaire par ricochet nos propres existences.

Mon avis : j'aime bien le style de cet auteur : familier, drôle, touchant. Et ces nouvelles sont bien agréables à lire. Les sujets abordés peuvent paraître banals : une grossesse, un rendez-vous galant raté, un ancien amour qu'on revoit... mais c'est bien écrit, les sentiments sont parfaitement analysés, et on se sent proche de tous ces personnages qui nous consolent : après avoir lu ces nouvelles on se sent moins "boulet", si vous voyez ce que je veux dire ^^ deux fois j'ai failli pleurer, mais j'ai beaucoup ri aussi. Un petit recueil parfait pour une gamine niaise comme moi, mais qui pourrait également plaire à des lecteurs plus sensés, j'en suis persuadée.

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"Les livres ne sauveront sans doute pas le monde, mais ils nous aident à supporter sa folie, et tant que les gens liront, il y aura un peu d'espoir" Ken Bruen

Un livre au hasard

Il ne se passait rien...
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