Samedi 1er novembre 2008

Merci à Les-livres-de-Nebel, misss-bouquins et stacy-dreams d'aimer mon blog !!!

Il s'agit :

- de mettre le logo et les règles sur votre blog.
- de mettre le lien de la personne qui vous a attribué ce prix.
- de désigner 7 de vos blogs préférés.
- de les prévenir que vous leur avez attribué ce prix.

Je proclame donc mon amour pour :

- jailu
- fredegonde
- oh-des-livres
- exxlibris
- w0rd-eateress
- bookemixer
- lit-et-rature

même si j'en aime bien d'autres...

Mardi 4 novembre 2008

Quatrième de couverture : Lorsque Don Alvare évoque Béelzébuth dans les ruines du palais Portici, le démon apparaît sous les traits d'une hideuse créature. Mais l'audacieux Alvare, vite maître de sa terreur, réduit le spectre à l'état d'esclave et en use comme Aladin de son génie. Sous les traits d'une sylphide, la créature n'a désormais plus rien de diabolique. Biondetta ! Comment rêver femme plus désirable, à la fois innocente et perverse, tourmentée et abandonnée ? Imposture ou magie, cette aventure qui se déroule en plein carnaval de Venise présente toutes les facettes d'un divertissement amoureux.

Mon avis : Agréable à lire, et vite lu, mais j'espérais trouver dans ce livre une atmosphère plus inquiétante, plus irréelle... ce roman est considéré (d'après un extrait de la quatrième de couverture que vous n'avez pas là ^^) comme "le premier grand récit fantastique français" ; le début et la fin (très chouette, la fin !) sont tout à fait fantastiques en effet, mais le milieu l'est moins, on en oublierait presque que Biondetta est un démon parfois... enfin je ne me plains pas non plus, la relation entre Alvare et Biondetta est très intéressante, mélange de soumission et de domination.... le tout est très bien écrit et ne manque pas d'humour.

Jeudi 6 novembre 2008

Mon avis : Quel livre étrange ! J'avoue qu'au début, j'ai vraiment été déconcertée. Le lecteur n'a aucun point de repères. Tropismes se compose de 24 parties tout à fait séparées les unes des autres, et sans lien (à chaque fois, on a affaire à des personnages, des lieux différents, enfin il me semble). Textes brefs s'enchaînent donc en donnant un ensemble décousu. On n'a aucune information concrète sur aucune chose, tout est très imagé, flou et à la fois précis, on se demande pendant un moment ce que l'on lit, et je me le demande encore, l'expression la plus appropriée que j'ai trouvé pour qualifier cet ouvrage unique serait peut-être "collection d'atmosphères." En l'espace de quelques paragraphes, l'auteur parvient à nous emmener dans un univers précis, un univers non identifié précisément, on n'a aucun nom, aucune action notable, seulement quelques gestes, quelques mots empruntés à un monde, ici nous rencontrons une femme maniaque et matérialiste qui houspille ses proches, là des femmes qui font du shopping, là encore, nous voyons un vieux couple qui entre dans un café... moments volés à des vies anonymes et banales que l'auteur nous offre, gratuitement, simplement peut-être pour nous faire saisir l'essence de toutes ces vies, furtivement. Un livre extraordinaire que j'ai hâte de m'acheter pour pouvoir le relire à mon aise.

" Tropisme : terme utilisé par Nathalie Sarraute pour désigner la succession des phénomènes psychiques qui glissent à la lisière de la conscience : "un foisonnement innombrable de sensations, d'images, de sentiments, de souvenirs, d'impulsions, de petits actes larvés qu'aucun langage intérieur n'exprime, qui se bousculent aux portes de la conscience." (L'Ere du soupçon)."
[ Source : Lexique des termes littéraires, Michel Jarrety ]


Jeudi 6 novembre 2008

Quatrième de couverture : A Paris, dans les années 30, l'avocat Charles Benesteau décide de quitter famille, amis, situation et richesse pour chercher la liberté dans la solitude et l'exil intérieur. Il rejette un un monde cruel et incapable d'un geste désintéressé. En rompant avec son passé, il rompt avec son milieu social, mais changer de vie ne paraît extraordinaire que pour les autres. Ceux qui l'entourent ne sont guère différents du monde qu'il a quitté, ils sont seulement plus pauvres.
Pris dans une spirale infernale, Charles Benesteau - anti-héros emblématique de l'oeuvre d'Emmanuel Bove - ne pourra échapper à la méchanceté et à la cruauté qu'il a voulu fuir.

Mon avis : J'ai été touchée par le film avant de lire le livre. Je n'avais jamais entendu parler de l'auteur, pourtant très célèbre à une époque, et qui a écrit de nombreux ouvrages. Ce roman est très court (130 pages), le style est simple, mais fluide, et, j'ai envie de dire, "posé". On trouve très vite attachant cet homme solitaire qui se retire du monde un peu par dégoût des hommes, un peu parce qu'il espère pouvoir les aider, changer les choses par son attitude. Si peu sûr de lui, si fragile cependant. Les autres personnages ne sont pas vraiment décrits de façon approfondie, et pourtant, en peu de mots, on arrive à comprendre qui ils sont, quels sont leur point de vue vis-à-vis de notre héros, quel genre de relation ils vont tisser avec lui... une lecture vraiment agréable.

Dimanche 16 novembre 2008

Quatrième de couverture : Charlie et son copain vivent une époque trouble, celle de la montée d'un régime politique extrême : l'Etat brun. Dans la vie, ils vont d'une façon bien ordinaire : entre bière et belote. Ni des héros ni des purs salauds. Simplement pour éviter les ennuis, ils détournent les yeux.

Mon avis : une nouvelle très courte, (une dizaine de pages, lue en quelques minutes), plutôt destinée je pense à des jeunes (collège ?), il se dégage vraiment quelque chose de cette histoire, cela permet de comprendre, de façon extrêmement simple, ce qu'ont pu ressentir les gens pendant la Seconde Guerre Mondiale face aux lois antisémites, et plus généralement, quelle est la mentalité des gens vivant dans une dictature... effrayant :s Cette nouvelle m'a rappelé ce poème de Niemöller :

«Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'ai rien dit, je n'étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les Juifs,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester.»

Mercredi 19 novembre 2008

Quatrième de couverture : Tout le monde connaît Pinocchio, le pantin de bois dont le nez s'allonge lorsqu'il ment. Sa désobéissance, le chagrin qu'il cause à son père, Geppetto, ses déconvenues dans le champ des Miracles, ses mauvaises rencontres, son séjour dans le ventre du requin ou sa transformation en âne, avant qu'il devienne enfin un petit garçon sage, sont autant de jalons d'une histoire familière. Mais qui connaît Collodi ? Et qui sait que le pantin tout droit sorti de nos panthéons enfantins est en fait le héros d'un des chefs-d'oeuvre de la littérature italienne du XIXe siècle ? Le texte lui-même, sa poésie, son humour, sa verve subversive, ses emprunts à la " culture parlée " florentine, sa dimension de merveilleux, valent le détour. Nicolas Cazelles, en s'attelant à la tâche d'une nouvelle traduction, et en retrouvant le ton et la langue de l'original, rend aux Aventures de Pinocchio leur véritable dimension, celle d'une oeuvre merveilleusement vivante.

Mon avis : un conte plein d'humour, agréable à lire, qui plaira aux petits comme aux grands. On connaît tous la version de Disney, qui est bien inférieure à ce conte à mon avis, où l'on a moult descriptions pittoresques de l'enfance, et une narration très vivante et talentueuse !

Jeudi 20 novembre 2008

Quatrième de couverture : Else doit trouver cinquante mille florins pour sauver sa famille de la ruine. Un vieux monsieur se propose de les lui fournir en échange de quoi il veut « voir » la jeune fille. Else commence par se révolter mais, traversée de désirs obscurs, elle finit par s'y résoudre. Cela se fera publiquement, le soir, dans la salle de musique de l'hôtel... L'amour, la folie et la mort révélant la nature et la destinée de l'homme est un thème que l'on trouve à plusieurs reprises dans l'½uvre d'Arthur Schnitzler. Mademoiselle Else apparaît en ce sens comme son roman le plus accompli

Mon avis : Quelle histoire ! Dans ce roman écrit à la première personne, nous suivons toutes les pensées d'une jeune fille au caractère vif, jolie et bien comme il faut au-dehors, elle juge avec emportement tout ce qui l'entoure, passant sans cesse d'un sujet à l'autre, on lit ces pensées vraiment comme elles sont, c'est-à-dire que certaines données ne sont pas expliquées artificiellement pour le confort du lecteur ; nous sommes pris dans un flot de pensées brut et continu. A partir du moment où M. de Dorsday fait sa proposition, les choses s'emballent, les pensées de Mademoiselle Else deviennent un véritable tourbillon, elle ne cesse de changer d'avis, d'imaginer les choses les plus folles, et son délire finit par l'emporter sur ses actions, jusqu'à l'irréparable... une lecture éreintante, bouleversante, extrêmement marquante ! J'adore.

Adaptation télévisée : j'ai vu ce téléfilm l'année dernière, je crois, j'avais beaucoup aimé, et c'est ce qui m'a donné envie de lire ce livre (en plus d'un article dans Muze qui parlait de cet auteur...)

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"Il n'y a vraiment que deux choses qui puissent faire changer un être humain : un grand amour ou la lecture d'un grand livre." Paul Desalmand

Un livre au hasard

Il ne se passait rien...
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