Samedi 9 juin 2007




OEUVRE AU PROGRAMME DU BAC



Impossible de résumer, c'est un recueil poétique. Sections étudiées en cours : "Les planches courbes" (poème en prose), "La Maison Natale" (composée de 12 poèmes) et "Le Leurre des Mots" (2 longs poèmes)

Ces poèmes paraissent généralement assez incompréhensibles à la première lecture, et sans explications ultérieures je serai certainement passée à côté de bien des textes. Mais même sans comprendre bien (eh oui "l'herméneutique est difficile" lol), on peut être séduit par l'atmosphère qui se dégage de ces poèmes, personnellement mes textes préférés sont les 3 premiers poèmes de la Maison Natale (1 - 2 - 3), il y a une ambiance aquatique, le personnage, perdu, erre dans une sorte de maison mystérieuse... on peut se laisser bercer par les mots sans chercher plus loin :p et si vous aviez envie de lire ce recueil, c'est sous cet angle que je vous conseillerais avant tout de le lire... il faut jouer le jeu, se laisser porter par les mots et peut-être que certains n'aimeront pas du tout, mais moi en tout cas certains poèmes m'ont vraiment touchée... (un p'tit coup de coeur pour le poème de la page 18, qu'on n'a pas étudié en cours mais que j'aime beaucoup...)

Samedi 13 octobre 2007

Alcools est un recueil de poèmes publié en 1913 que vous pouvez lire en ligne ici. (ce lien est pratique mais la mise en page des poèmes n'est pas du tout respectée ! si vous en connaissez un meilleur faites-moi signe)

J'aime ce recueil parce qu'il contient des poèmes variés. Certains font plusieurs pages ; le plus court est constitué d'un seul vers. On croise des poèmes écrits avec des vers libres ; d'autres sont plus traditionnels, mais tout aussi intéressants.

En lisant Alcools, on se retrouve immergé dans une atmosphère particulière. Ivresse, automne, amours déçues, voyages, rêveries se mêlent. Certains éléments plus ou moins mystérieux sont récurrents : les cyprès, les oiseaux, les citronniers, le vent... dire que j'ai bien compris tous les poèmes serait un mensonge. Cependant, même le poème le plus hermétique peut plaire par sa musicalité ; et puis cela stimule l'imagination du lecteur ! En relisant les poèmes, et en me renseignant sur Apollinaire, j'ai l'impression de les comprendre de mieux en mieux ; j'en viens même à penser que dans la plupart des poèmes, Apollinaire ne fait rien d'autre que raconter sa vie en la magnfiant... et je trouve cette transformation superbe.

Je vous conseille de voir, si vous en avez l'occasion, le documentaire de Jean-Claude Bringuier sur la vie d'Apollinaire, je l'ai trouvé vraiment très éclairant.

Cette critique est très brouillonne, mais je n'ai pas l'habitude de lire et de donner mon avis sur de la poésie, et je pense qu'on ne peut décidement pas juger un recueil de poèmes comme on juge un roman !

Lundi 10 décembre 2007

Quatrième de couverture : Fidèle à son univers d'une inventivité si particulière, mêlant cruauté et tendresse, macabre et poésie, Tim Burton donne le jour à une étonnante famille d'enfants solitaires étranges et différents, exclus de tous et proches de nous, qui ne tarderont pas à nous horrifier et à nous attendrir, à nous émouvoir et à nous faire rire. Un livre pour les adultes et pour l'enfant qui est en nous.

Tim Burton a réalisé Batman, Edward aux mains d'argent, Ed Wood, Mars Attacks, entre autres films. La triste fin du petit Enfant Huître et autres histoires est son premier livre.

Mon avis :
un recueil de poèmes très agréable, on y retrouve tout à fait l'atmosphère burtonienne qui me plaît tant. Certains poèmes sont trop courts à mon goût, et les poèmes reposent plus sur une intrigue amusante ou cruelle que sur un style extrêmement travaillé (la traduction n'est parfois pas formidable) mais j'ai cependant beaucoup apprécié ce recueil ! Les petits plus : la version originale et les illustrations de Tim Burton lui-même. =)

Samedi 23 février 2008

Quatrième de couverture / extrait : [i]"Les hallucinations commencent. Les objets extérieurs prennent des apparences monstrueuses. Ils se révèlent à vous sous des formes inconnues jusque-là. Puis ils se déforment, se transforment, et enfin ils entrent dans votre être, ou bien vous entrez en eux. Les équivoques les plus singulières, les transpositions d'idées les plus inexplicables ont lieu. Les sons ont une couleur, les couleurs ont une musique... Vous êtes assis et vous fumez ; vous croyez être assis dans votre pipe, et c'est vous que votre pipe fume ; c'est vous qui vous exhalez sous la forme de nuages bleuâtres."

Mon avis : Un style incomparable mais assez compliqué, j'ai beaucoup aimé les desciptions des effets des drogues (haschich et opium) qui sont très poétiques, la première partie, "le poème du haschisch" m'a bien plu ; je ne peux pas en dire tout à fait autant de l'analyse approfondie que fait Baudelaire de l'ouvrage de De Quincey, peut-être parce que je n'ai pas encore lu cette dernière ½uvre... mais ça ne saurait tarder. Les Paradis artificiels est un livre plutôt complexe, je suis contente de l'étudier en cours, je pense que ça me permettra d'y voir plus clair car certains passages demeurent assez flous à mes yeux.

Lundi 24 mars 2008

Quatrième de couverture : En parcourant cet ouvrage agrémenté de nombreuses illustrations, après Colères et Tendresses, l'auteur nous fait parcourir ses feuillets du souvenirs. Dédé, toi aussi tu as tes joies et tes peines mais, avec beaucoup de fantaisie, tu nous narres tes contes et légendes. Avec ta dernière venue : "Un seul nom pour deux reines", tu relies les gâtinais et les lorrains. Toi Dédé, nous te souhaitons un très très long parcours dans cette voie que nous voyons sans détour. Guy MACHINET et Dominique LAURENT, Maires de PANNES (Meurthe et Moselle et Loiret)

Mon avis : Un petit recueil d'un genre particulier écrit par un poète local qui m'a été offert et dédicacé par l'auteur lui-même il y a plusieurs années, et que je viens de retrouver dans un recoin de ma bibliothèque... ce sont des poèmes assez simples, qui rendent hommage aux Restos du Coeur, à Bruant, à Gainsbourg, qui parlent de légendes locales (enfin, je crois ^^) et dans lesquels le poète exprime surtout son amour pour la campagne et plus particulièrement les communes où il a vécu... plusieurs de ces poèmes ont été écrits comme des chansons (et je pense que certains en effet ont été mis en musique par Dédé Bourgoin, qui chante et est musicen également), le tout dans un registre "musette" dont je ne suis personnellement pas fan, mais il faut admettre que c'est assez bien fait, et certains vers ne m'ont pas laissé indifférente malgré tout.

Mardi 6 janvier 2009

Recueil étudié à la fac en Littérature française du XVIe siècle, que je n'ai pas lu en entier. Le français du 16ème siècle qui diffère du français moderne par la syntaxe, l'orthographe et le vocabulaire, m'a un peu fait l'effet d'une barrière linguistique, moult tournures ne sont pas du tout évidentes à comprendre... heureusement que Marot est un poète au style plus simple et clair que certains de ses contemporains ! J'ai cependant bien apprécié les rondeaux, les épitaphes (les formes poétiques les plus brèves quoi ^^), certaines épîtres aussi, certaines chansons,... une fois qu'on a compris bien à fond un poème, alors on est plus susceptible de l'apprécier et sans la fac je n'aurais peut-être jamais approché ce recueil, qui est pourtant intéressant, certains poèmes m'ont beaucoup plu, comme ce rondeau que nous avons dû expliquer en partiel :
A ses amis, auxquels on rapporta qu'il était prisonnier

Il n'en est rien, de ce qu'on vous révèle.
Ceux qui l'ont dit, ont faute de cervelle.
Car en mon cas il n'y a méprison,
Et par-dedans ne vis jamais prison :
Doncques amis, l'ennui qu'avez, ôtez-le.

Et vous causeurs pleins d'envie immortelle,
Qui voudriez bien que la chose fût telle,
Crevez de deuil, de dépit, ou poison :
Il n'en est rien.

Je ris, je chante en joie solennelle,
Je sers ma dame, et me console en elle,
Je rime en prose (et peut-être en raison)
Je sors dehors, je rentre en la maison :
Ne croyez pas doncques l'autre nouvelle,
Il n'en est rien.

Mercredi 25 novembre 2009

http://bouquins.cowblog.fr/images/livres/haikussoseki.jpgQuatrième de couverture : Si Sôseki le romancier est de longue date traduit et commenté chez nous, une part plus secrète et à la fois plus familière de son oeuvre nous est encore inconnue. Sôseki a écrit plus de 2500 haikus, de sa jeunesse aux dernières années de sa vie : moments de grâce, libérés de l'étouffante pression de la réalité, où l'esprit fait halte au seuil d'un poème, dans une intense plénitude. Ce livre propose un choix de 135 haikus, illustrés de peintures et calligraphies de l'auteur, précédés d'une préface par l'éditeur de ses Oeuvres complètes.

Mon avis : Je ne connaissais pas du tout cet auteur, j'ai emprunté cette petite anthologie à la bibli complètement au hasard, et ça a été une bonne surprise. Même si certains haïkus ne m'ont pas "parlé", d'autres m'ont au contraire beaucoup plu, j'en ai recopié un certain nombre ; j'ai eu l'impression globable que c'est une poésie assez universelle et accessible : même si les notes de la fin peuvent éclairer certains haïkus (quand ils sont liés directement à un évènement de la vie du poète par exemple), pour la plupart des haïkus ce n'est pas nécessaire, en trois vers une atmosphère surgit, on imagine une situation, un instant, qui fait écho à quelque chose qu'on a pu ressentir ou vivre soi-même, et dans ce cas nul n'est besoin de connaître les circonstances d'écriture. Et pour une fois, j'ai aussi lu la préface,  que j'ai trouvée intéressante : elle donne des informations sur l'auteur, sur le genre des haïkus et analyse quelques haïkus.
C'est sobre, et agréable à lire, ça fait réfléchir, les mêmes thèmes reviennent sans arrêt (la nature, le temps qui passe avec l'alternance des saisons, la séparation sous toutes ses formes, la maladie, et la sérénité malgré tous ces thèmes plutôt sombres) mais ils sont assez bien répartis et les haïkus sont suffisamment différents pour que la lecture ne devienne pas lassante ; les illustrations sont jolies, en accord avec le ton des haïkus et font de ce livre de poche un bel objet.

Quelques haïkus qui m'ont plu :
 
Vent d'automne colore les feuilles
Est-ce lui qui a posé sur ma tête
Le premier cheveu blanc

Dialogue intime et familier
Si nuit d'automne plus longue était
Comme les deux se réjouiraient

La science serait-elle un art
L'art de fabriquer
Les feux d'artifice...

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"Chaque lecture est un acte de résistance. Une lecture bien menée sauve de tout, y compris de soi-même." Daniel Pennac

Un livre au hasard

Il ne se passait rien...
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