Samedi 5 janvier 2008

Quatrième de couverture : Parce qu'elle ne bouge pas et ne pleure pas, se bornant à quelques fonctions essentielles – déglutition, digestion, excrétion –, ses parents l'ont surnommée la Plante. L'intéressée se considère plutôt, à ce stade, comme un tube. Mais ce tube, c'est Dieu.
Le lecteur comprendra vite pourquoi, et apprendra aussi que la vie de Dieu n'est pas éternelle, même au pays du Soleil levant...
Avec cette « autobiographie de zéro à trois ans », la romancière de Stupeur et tremblements, Grand Prix du roman de l'Académie française en 1999, nous révèle des aspects ignorés de sa personnalité et de la vie en général, tout en se montrant plus incisive, plus lucide et plus drôle que jamais.

Mon avis : Super ! Dans ce roman l'auteur nous raconte sa petite enfance, ce qui est tout à fait étonnant (ce livre est dans le même genre que le sabotage amoureux_ où Amélie a sept ans et vit en Chine) ! Déjà à cet âge on voit bien la personnalité d'Amélie NOTHOMB, son narcissime exacerbé, sa façon personnelle de voir le monde. Toujours aussi bien écrit, et j'ai particulièrement aimé le tout début, la comparaison entre Dieu et un tube est géniale. Un livre savoureux, touchant et plein de cet humour si particulier à l'auteur : je vous le recommande.

Vendredi 11 janvier 2008

Quatrième de couverture : Un dimanche d'avril 1917, François, seize ans, fait la connaissance de Marthe, dix-huit ans, qui est déjà fiancée à Jacques, soldat combattant sur le front. Une idylle s'ébauche entre les deux jeunes gens et lorsque Marthe, qui s'est mariée au cours d'une permission de Jacques, habite seule l'appartement conjugal, ils deviennent amants et commettent mille imprudences. Marthe s'aperçoit alors qu'elle est enceinte. C'est en enfant que va se conduire François dans une aventure d'homme.
Récit d'un amour adultère et tragique, ardent et sincère,
Le Diable au corps est un chef-d'oeuvre qui fut porté à l'écran par Claude Autant-Lara, avec Micheline Presle et Gérard Philipe. (je n'ai pas vu le film)

Mon avis : Un livre vraiment magnifique et assez court pour être lu d'une traite, un bonheur. Le style est très beau et juste, on a dans ce roman une belle analyse psychologique des sentiments du héros, on voit les différents aspects de l'amour : François est à la fois passionné et manipulateur, on a pitié de lui, on s'identifie, on s'émeut de son amour mais en lisant certains passages on le déteste aussi ! De mon point de vue des tas de passages sont cultes. J'adore tout simplement !

Extraits :
" Moi qui trouvais enfantin que Marthe découvrît dans mon mutisme une preuve d'indifférence, à mon tour, je l'accusais de ne plus m'aimer, parce qu'elle se taisait."

"La troisième fois que le cocher se retourna, nous descendîmes. Cet homme croyait surprendre notre troisième baiser, il surprenait le même."

Vendredi 11 janvier 2008

Quatrième de couverture : Expérience spirituelle, récit initiatique, délire de psychopathe, Le Loup des steppes multiplie les registres. Salué à sa parution en 1927 (entre autres par Thomas Mann, qui déclare : « Ce livre m'a réappris à lire »), interdit sous le régime nazi, roman culte des années 1960 et 1970, c'est une des ½uvres phares de la littérature universelle du xxe siècle.

Mon avis : un très grand livre, qui met en scène un personnage marginal déchiré entre des pulsions contradictoires, intellectuel misanthrope ou triste solitaire en mal d'amour... je pense qu'un très grand nombre de lecteurs ont dû s'identifier au héros, la "leçon" de ce livre (il faut essayer d'allier ses différentes personnalités et tout prendre avec humour) n'en est que plus forte. Au-delà ce cet aspect universel l'histoire est touchante et fort bien écrite, comment ne pas être ému par la relation exceptionnelle entre Harry Haller et Hermine ? La fin du livre, à la fois tragique et fantastique, est bouleversante et m'a vraiment frappée !

Vendredi 18 janvier 2008

Quatrième de couverture : Les données historiques qui servent de point de départ à ce roman - la révolte des Noirs de Saint-Domingue, suivie de l'exil des colons à Santiago de Cuba ; le gouvernement du général Leclerc, beau-frère de Napoléon ; le surprenant royaume noir de Henri-Christophe - ne doivent pas nous égarer sur son véritable sens. C'est une chronique par certains côtés ésotérique sur quoi plane l'atmosphère maléfique du Vaudou. Mackandal, le sorcier manchot, envoûte tous les animaux de l'île et les fait périr. Les colons ne tardent pas à subir le même sort. L'envoûtement se mêle à la farce et le ridicule s'achève dans le sang. L'image de la belle Pauline Bonaparte faisant masser son corps admirable par le nègre Soliman se détache sur ce fond d'incendie et de meurtres.

Mon avis : Une histoire sombre, on se retrouve immergé à Haïti à l'époque de l'esclavage, je crois que c'est la première fois que je lis un livre sur ce sujet, et c'est vraiment très intéressant, l'atmosphère est bien particulière, le monde sauvage du vaudou est superbement évoqué, on ressent bien toute la haine des esclaves, il y a des passages assez violents, de plus on a le point de vue d'un esclave, Ti Noël, qui voit l'évolution de la situation dans son pays (révolte des noirs, panique des blancs, ascension du premier roi noir Henri-Christophe...). Enfin tout cela est porté par un style vraiment excellent !

Mercredi 23 janvier 2008

Résumé / extrait : à venir

Mon avis : une nouvelle agréable à lire sur le thème de l'art et du génie, le style de Balzac est fort... dépaysant on va dire, très précis, il faut un peu s'accrocher pour bien suivre, mais j'ai bien aimé. Dans cette nouvelle - que je vais étudier en cours - il y a une référence à un vrai peintre (Nicolas Poussin) et cela va être assez intéressant de comparer réalité et fiction je pense.


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