Mardi 3 juin 2008

Quatrième de couverture : Leur amour est unique, comme la nuit qui les unit après les serments. " Veux-tu donc partir ? demande Juliette à Roméo, le jour n'est pas proche encore : c'était le rossignol et non l'alouette dont la voix perçait ton oreille craintive... " Hélas, c'était bien l'alouette, messagère de l'aube ! Il faut vivre et partir - ou mourir et rester. Cruel dilemme pour Roméo, qui a tué le cousin de Juliette. A peine les amoureux ont-ils touché le paradis qu'ils sont obligés de se séparer. Et s'il ne s'agissait que d'exil ! A Vérone, Capulet et Montaigu s'affrontent, ensanglantant la ville de leur vendetta. Juliette est Capulet ; Roméo, Montaigu. Il ne faudra que quatre jours à cet amour pour naître, se consommer, mourir... et se perpétuer. Existe-t-il mythe plus vivace que celui des amants de Vérone ?

Mon avis : Cette pièce est plus facile à lire que je ne le pensais, mais je m'attendais aussi à un style plus poétique, je suis donc légèrement déçue... (mais cela vient peut-être de la traduction ; j'ai lu celle d'Yves Bonnefoy) Tout le monde connait cette histoire d'amour tragique, il y avait certains aspects cependant que j'ignorais : Roméo était fou amoureux d'une autre jeune femme avant de rencontrer Juliette, et le père de Juliette n'est vraiment pas commode... aspects que je trouve plutôt amusants ^^ je trouve cette pièce un peu trop courte, on n'a pas vraiment le temps de bien connaître les personnages... mais c'est une histoire si forte, si émouvante, qu'elle continue de nous faire rêver, et mérite son succès !

Mercredi 11 juin 2008


Quatrième de couverture / extrait : «Olivier Twist et ses camarades supportèrent la torture d'une lente inanition trois mois durant : à la fin, ils devinrent... si enragés de faim, que l'un d'eux... laissa entendre d'un air sombre à ses compagnons qu'à moins de recevoir une écuellée supplémentaire per diem, il craignait bien d'en arriver quelque soir à dévorer son voisin de lit, un chétif freluquet d'âge tendre. Il avait l'œil égaré et avide, et tous le crurent sans hésitation. On tint conseil et on tira au sort pour désigner celui qui le soir même, à la fin du dîner, irait trouver le surveillant pour lui demander un supplément ; le sort tomba sur Olivier Twist.»

Résumé (Evene) : Agé de neuf ans, Oliver Twist est un orphelin maltraité par sa famille d'accueil. Il s'enfuit et part à Londres où il est 'recueilli' par un groupe de malfrats. Au gré de nombreuses aventures, il fera la connaissance de familles qui se prendront d'amitié pour lui et tenteront de l'arracher à son sort misérable. Oliver sera alors ballotté entre la rue et le confort d'un foyer, et tentera de percer le mystère de sa naissance. Dans ce roman, Charles Dickens dresse une fois de plus le portrait d'un coeur pur et innocent aux mains d'une ville corrompue par le crime.

Mon avis : une histoire sympathique, les personnages sont attachants, et le style est superbe, j'ai surtout apprécié le ton ironique de l'auteur ; j'ai cependant regretté l'excès de bons sentiments et de scènes pathétiques, qui ne sont pas très crédibles.

Lundi 16 juin 2008

Quatrième de couverture : Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham dans les années quatre-vingt-dix ; une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans l'idée qu'ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour la société dans laquelle ils entreraient un jour. Mais pour quelles raisons les avait-on réunis là ? Bien des années plus tard, Kath s'autorise enfin à céder aux appels de la mémoire et tente de trouver un sens à leur passé commun. Avec Ruth et Tommy, elle prend peu à peu conscience que leur enfance apparemment heureuse n'a cessé de les hanter, au point de frelater leurs vies d'adultes.

Kazuo Ishiguro traite de sujets qui nous touchent de près aujourd'hui : la perte de l'innocence, l'importance de la mémoire, ce qu'une personne est prête à donner, la valeur qu'elle accorde à autrui, la marque qu'elle pourra laisser. Ce roman vertigineux, porté par la grâce, raconte une histoire d'humanité, de conscience et d'amour dans l'Angleterre contemporaine. Ce chef-d'½uvre d'anticipation est appelé à devenir le classique de nos vies fragiles.

Mon avis : J'ai beaucoup aimé la façon dont Kath raconte ses souvenirs, avec précision, en analysant son comportement et celui de ses amis, comme si cette analyse allait lui permettre de comprendre le mystère qui les entoure tous ; dès le début on est plongé dans un monde apparemment semblable au nôtre, mais il se passe des choses inquiétantes, avec des allusions aux "donneurs", aux "accompagnants" et ce n'est qu'au fil de la lecture qu'on comprend de quoi il retourne, et c'est d'autant plus effrayant qu'on s'attache aux personnages concernés par ces horreurs et que toute cette histoire est très crédible et cohérente... un excellent roman !!!

Mardi 17 juin 2008

Quatrième de couverture : Avoir pour amie la fille la plus admirée de la fac, belle, séduisante, brillante, enjouée, audacieuse ? Lorsque Christa se tourne vers elle, la timide et solitaire Blanche n'en revient pas de ce bonheur presque écrasant. Elle n'hésite pas à tout lui donner, et elle commence par l'installer chez elle pour lui épargner de longs trajets en train. Blanche va très vite comprendre dans quel piège redoutable elle est tombée. Car sa nouvelle amie se révèle une inquiétante manipulatrice qui a besoin de s'affirmer en torturant une victime. Au point que Blanche sera amenée à choisir : se laisser anéantir, ou se défendre.

Extrait : « J'avais seize ans. Je ne possédais rien, ni biens matériels, ni confort spirituel. Je n'avais pas d'ami, pas d'amour, je n'avais rien vécu. Je n'avais pas d'idée, je n'étais pas sûre d'avoir une âme. Mon corps, c'était tout ce que j'avais. »

Mon avis : génial, un des meilleurs Nothomb selon moi ! Ce roman cruel montre extrêmement bien comment une personne peut manipuler son entourage, dominer quelqu'un de façon insensée, envahir son foyer, la martyriser psychologiquement, la persécuter... et tout cela sous l'apparence de l'amitié ! Les deux personnages principaux sont fascinants, je me suis trouvée pas mal de points communs avec Blanche, et on continue à se demander, même après avoir achevé notre lecture, qui est vraiment Christa, et pourquoi elle fait tout ça. La fin, ambiguë, inattendue, est magistrale. Elle illustre bien l'étendue du pouvoir de Christa...

Lundi 23 juin 2008

Quatrième de couverture :"Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.
Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. "

Mon avis : une belle histoire, très bien écrite... j'ai mis un peu de temps à m'attacher à Renée, je la trouvais un peu trop stricte, un peu trop "hérisson"... mais finalement je crois qu'elle est vraiment formidable (et j'ai tout de suite aimé Paloma, et l'arrivée de M. Ozu est une trouvaille), j'ai beaucoup aimé toutes les réflexions diverses qu'on trouve dans ce livre, il y a des passages qui sont vraiment géniaux, sur l'Art, la philosophie, le temps, l'amitié... un livre plein de tendresse aussi, qui donne envie de boire du thé, et la fin m'a définitivement convaincue (mais elle est terrible...) !!! Je vous le conseille !

Jeudi 26 juin 2008

Quatrième de couverture : Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.

Mon avis : la quatrième de couverture est assez énigmatique et pourtant elle résume bien le livre... tout commence lorsque Joséphine, mère de Zoé et Hortense, met à la porte son mari Antoine, au chômage et infidèle. On entre alors dans un tourbillon fantastique, et on se retrouve immergé dans sa vie. Sa vie et celle de ses proches : ses filles et son mari donc, mais aussi celle de sa s½ur Iris, s½ur trop parfaite, de son mari Philippe, de leur mère Henriette, la vieille rombière, de son riche mari Marcel, et de la maîtresse de celui-ci, Josiane. Il y a aussi la maîtresse du mari de Joséphine, les amis de ses filles, sa voisine et meilleure amie, la dynamique et mystérieuse Shirley, plus le bel homme de la bibliothèque, et Florine, et.... ouuuh je sens que je vous embrouille, vous avez peut-être peur de vous perdre dans ce roman de 650 pages aux personnages multiples? Vous ne devriez pas, ils sont tous liés de façon si naturelle, on se familiarise progressivement avec tout ce petit monde, mieux, on s'attache à eux, en effet tout cela est si passionnant car si proche de nous, de nos sentiments, à la fois si complexe et si simple, en un mot si VIVANT ! J'ai adoré ce roman irrésistible qu'on dévore en deux jours et dont on ressort content comme si on s'était fait de nouveaux amis. En ce qui concerne le style, il est fluide, simple, mais certainement pas ennuyeux, beaucoup de passages avec de chouettes métaphores, une jolie phrase qui nous touche, et bing... Lisez-le.

Jeudi 26 juin 2008

Quatrième de couverture : Nom de famille : Salmon, saumon comme le poisson ; prénom : Susie. Assassinée à l'âge de quatorze ans, le 6 décembre 1973. « Mon prof préféré était celui de sciences naturelles, Mr. Botte, qui aimait faire danser les grenouilles et les écrevisses à disséquer dans leur bocal paraffiné, comme pour leur rendre vie. Ce n'est pas Mr. Botte qui m'a tuée, au fait. Et ne vous imaginez pas que tous ceux que vous allez croiser ici sont suspects. C'est bien ça le problème. On n'est jamais sûr de rien... C'est un voisin qui m'a tuée. » Susie est au Ciel, et pourtant son aventure ne fait que commencer...

Mon avis : ouh là là, jamais eu à émettre un avis aussi dur, et autant en décalage avec les compliments de la 4è de couv' (que j'ai pas recopiés ici tellement ça me dégoûte mais que vous pouvez lire ).... j'en suis à la page 128 (sur 350) et mon dieu quel enuiiiiii ! Style fade, histoire lente et mièvre, je m'attendais à un truc fantastique qui parlerait du paradis, de la réincarnation ou un truc comme ça et je me retrouve avec une histoire banale qui évoque la difficulté du deuil.... on sait qui est le meurtrier dès le début, et le seul intérêt de l'intrigue apparemment c'est : les parents vont-ils oui ou non découvrir qui a tué leur fille ? Et en attendant, ils pleurent, oui, ok, la soeur malgré tout reprend goût à la vie grâce à un garçon, oui, et alors ? Cela m'étonnerait que je reprenne ma lecture. A moins que vous ne me laissiez un commentaire pour me dire qu'après la page 128 on a un rebondissement qui rende tout ça passionnant... parce que franchement là, je comprends vraiment pas le succès de ce livre !

Edit : livre rendu à la bibliothèque, je l'ai donc laissé tomber... très rare que je ne finisse pas un livre mais là j'aurais vraiment eu l'impression de perdre mon temps, pas envie de me forcer !

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