Vendredi 4 août 2006

Résumé : Quelle étrange existence que celle d'Audrina ! Mais existe-t-elle vraiment ? Certes, elle vit, elle a sept ans, elle habite avec les siens une grande maison isolée, en Virginie. Une famille comme les autres ? Non, car sur la petite fille plane, ou plutôt pèse, écrasante, une ombre : celle d'une autre Audrina, sa soeur aînée morte il y a très longtemps - tragiquement. C'était Première Audrina, Parfaite Audrina ! Alors son père a décidé de la faire revivre : l'enfant d'aujourd'hui doit réincarner celle d'hier... La petite fille étouffe et souffre, perd la mémoire, le sens du temps. Et pourtant elle voudrait être elle-même. Est-ce l'amour ou l'amitié qui un jour la sauvera ? Ne sera-t-elle pas marquée à jamais par le sanglant secret qu'elle va découvrir ?

Mon avis : un "roman gothique" qui m'a totalement charmée... difficile de le lâcher une fois qu'on est pris dans cette histoire sombre et pleine de mystères (je l'ai fini à 5h30 du matin ^^')... je me suis vraiment attachée au personnage de cette petite Audrina, qu'on suit jusqu'à ses 20 ans environ. Des personnages disparaissent, d'autres arrivent, tout va assez vite. L'atmosphère est toujours très trouble, il y a du suspense et une foule de rebondissements, mensonges et folie s'entremêlent, le personnage du père, cruel et plein d'un amour malsain envers sa fille, est à vous glacer le sang :s et le reste de la famille n'est pas mal non plus ! Bref, un roman à lire d'une traite (ou presque) et qui ne vous laissera pas indifférent ! (merci à nyenna de m'avoir fait découvrir ce livre)

N.B : On peut aussi noter que j'ai été agréablement surprise par le style de Virginia Cleo ANDREWS : il y a très longtemps j'ai lu un tome ou deux des Orphelines, j'avais trouvé ça très banal ... donc là cet auteur est remontée dans mon estime ^^



Voilà, dernier article pour le moment, il vous faut à présent patienter jusqu'au 21... j'espère que ce blog ne tombera pas dans l'oubli pendant ce temps, n'hésitez pas à en (re?)faire le tour et à me laisser des commentaires, signez le livre d'or, conseillez-le à vos amis, mettez-le dans vos favoris, votez pour lui si vous ne trouvez pas ce système trop malsain LOL, enfin je ne vais non plus exiger de vous d'être plus présents que jamais sachant que moi-même, la proprio, je suis forcée de le laisser tomber temporairement ^^ mais bon, ne m'oubliez pas !!! Gros bisous à tous mes "fidèles", et aussi aux petits nouveaux qui risquent de débarquer pendant mon absence... Merci à tout le monde ! =D

Mercredi 23 août 2006

Résumé : Parce qu'il se sent médiocre et inexistant, un jeune homme va se suicider quand un artiste mégalomane suspend son geste. Il lui propose d'acheter son âme et son corps pour en faire une sculpture vivante, sublime ou monstrueuse, et une marchandise planétaire. Le désespéré accepte le pacte et l'opération, se laisse déshumaniser, et exposer aux yeux des foules, sous le nom d'Adam-bis. Mais peut-il abdiquer entièrement son humanité ? Grâce à l'amour d'une jeune-femme, « l'½uvre d'art » tente alors de sortir de l'emprise de son créateur et de retrouver sa conscience perdue. Cette fable excentrique, inquiétante et comique nous entraîne dans un monde rongé par le narcissisme, le culte du simulacre et de l'apparence, le totalitarisme de l'image : le nôtre.

Mon avis : Ah, peut-être mon préféré de cet auteur ! (mais je ne les ai pas encore tous lu) J'ai trouvé le personnage principal très attachant, et l'histoire choquante pour bien des points ! Comme lorsque j'ai lu les Thanatonautes, j'ai pensé à de nombreuses reprises : "pourvu que cela n'arrive jamais !" Par ailleurs l'intrigue est originale, avec des rebondissements inattendus.. un vrai délice !

Première phrase : "J'ai toujours raté mes suicides."

REPONSE A CHOUPI LE CHOUFLEUR : bien sûr vous pouvez me piquer mes résumés, parce que la plupart du temps c'est la quatrième de couverture ! Là en l'occurence c'est un résumé que j'ai trouvé sur amazon, un site commercial où je trouve également quasiment toutes les images de couvertures des bouquins présentés ici... bien sûr il y a des résumés que j'écris, mais c'est très très loin d'être la majorité...

Jeudi 24 août 2006

Résumé : Ce roman, le plus célèbre de l'auteur, est aussi largement autobiographique. Comme dans l'ensemble de son oeuvre, Hervé Bazin y donne les raisons de sa haine et de son combat contre toutes les oppressions familiales et sociales. Vipère au poing raconte la lutte impitoyable livrée par Brasse-Bouillon, alias Jean Rezeau, ainsi que ses frères, contre leur mère, une marâtre odieuse, calculatrice et violente. Folcoche, ainsi que ses enfants la nomment, règne avec autorité sur une famille angevine bien-pensante, ne lésinant pas sur les coups de fouet, les brimades et les humiliations. Mais Brasse-Bouillon est malin, vif et clairvoyant. Il affronte sa mère en lui tendant à son tour les pièges qui l'aideront à avoir raison d'elle.

Mon avis : ai vraiment beaucoup aimé ! Cette histoire d'enfant mal aimé peut faire penser à Poil de Carotte, avec plusieurs différences tout de même : la méchante mère, Folcoche, est bien plus horrible, et comme elle ne feint jamais non plus la doucuer, elle apparaît tout le long comme un personnage absolument négatif, ce qui justifie d'autant plus la vengeance du héros, aidé de ses frères. Ce livre plein de haine est doté d'un style extrêmement agréable : vivant, drôle. En un mot : un roman très divertissant, qui traite pourtant d'un sujet grave, puisqu'il montre jusqu'à quel point la méchanceté d'une mère, la "vipère", peut rendre son propre enfant aussi cruel...

Citation : "J'entre à peine dans la vie et, grâce à toi [ma mère] je ne crois plus à rien, ni à personne... Celui qui n'a pas cru en sa mère, celui-là n'entrera pas dans le royaume de la terre."

Info : il existe 2 films (ici et ) tirés de ce roman (que j'aimerais bien voir). Les avez-vous vu ? Votre avis ?

Jeudi 24 août 2006

La Nuit de Valognes : Je suis tombée sur un extrait de cette pièce pour mon oral du bac... c'est une réécriture : 5 femmes victimes de Dom Juan vont faire son procès et le forcer à rester fidèle à une femme qu'il épousera contre son gré. Mais Dom Juan n'est plus le même, il cache un terrible secret.. au début c'est plutôt drôle et au fur et à mesure ça l'est nettement moins... et ça va jusqu'au pathétique complet ! En tout cas c'est superintéressant du début à la fin et c'est un regard tout à fait neuf sur le personnage de Dom Juan !

Le Visiteur : 22 avril 1938. Un nazi arrive dans le cabinet de Sigmund Freud et emmène sa fille, Anna. Freud désespéré est alors visité par un inconnu qui lui tient des propos étranges et que Freud pourtant athée va prendre pour Dieu. Je dirai que c'est du très bon Schmitt : à la fois intéressant et amusant. A lire.

Le baillon : Monologue d'une dizaine de pages. Une vie, une maladie, une mort, un amour, c'est le baillon en très simplifié, et vous vous doutez bien que raconté par Schmitt c'est bien mieux ^^ Pas mal du tout, sans être transcendant.

L'école du diable : Le Diable est déprimé : le monde a besoin selon lui de maux nouveaux. Quelles seront donc ses inventions ? A vous de le découvrir... original !

CONCLUSION : La Nuit de Valognes et le Visiteur sont super. J'ai moins aimé les deux autres, mais tous valent largement la peine d'être lus !

Jeudi 24 août 2006

Quatrième de couverture : Par l'auteur des Mémoires d'un vieux dégueulasse, vingt histoires dont la plus longue comporte vingt pages. Charles Bukowski, chroniqueur dans la presse underground des Etats-Unis, viveur impénitent, est aussi un écrivain qui veut faire honneur à la littérature en racontant des choses aussi vraies qu'infectes. Il est donc une sorte de Céline punk, inspiré par le sexisme, la misère du quotidien, la violence (en particulier celle des policiers), etc. Ses Contes de la folie ordinaire, délire narcissique d'un homme qui veut garder son âme malgré les paradis climatisés, sont-ils aussi scandaleux que certains moralisateurs l'affirment ?

Mon avis : un livre étonnant, je n'avais jamais eu l'occasion de lire ce genre de littérature ! Des histoires souvent assez sordides, où le narrateur, un personnage plutôt crade et miséreux, "baise" (expression récurrente !) ou en tout cas y pense beaucoup... Un langage cru, pour des histoires la plupart du temps réalistes - mais d'autres sont plus fantastiques, comme celle où une femme rétrécit un homme au point de le faire entrer dans son vagin... Passé le premier choc, j'ai finalement bien aimé ! C'est plein d'humour, et j'irai même jusqu'à dire que c'est même parfois plutôt poétique ! Mes histoires préférées : La plus jolie fille de la ville, le zoo libéré et peut-être aussi la politique est l'art d'enculer les mouches. Recommandé à un PUBLIC AVERTI.

Info : dans le même esprit, vous trouverez aussi les Nouveaux contes de la folie ordinaire_

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Jeudi 24 août 2006

Quatrième de couverture : Parce que le public de 1666 ne comprend pas Le Misanthrope, Molière doit lui adjoindre une comédie - un chefs-d'½uvre de plus - dont la verve et la finesse nous enchantent encore. Le sujet du Médecin malgré lui vient d'un conte du lointain Moyen Âge. Une femme se venge de son ivrogne de mari en prétendant qu'il est médecin, ce qu'il n'avoue que sous les coups de bâton. Ce mauvais mari contraint de guérir une fausse muette, c'est Sganarelle. Non plus le Sganarelle ridicule des premières farces, mais un paysan rusé, un peu instruit et beau parleur, effronté comme pas un. Sa lâcheté, sa paresse, sa paillardise : on lui pardonne tout. Il est si pittoresque et si drôle ! Lire Molière, c'est rire avec le plus illustre et le plus aimé des génies français.

Mon avis : un comédie courte et très amusante. Pas la plus grande pièce de Molière, mais vraiment agréable et facile à lire (accessible dès le collège je dirais) C'est chouette de constater que l'on rit des mêmes choses en 1666 et en 2006 ^^

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"Pour savoir écrire, il faut avoir lu, et pour savoir lire, il faut savoir vivre.", Guy Debord

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