Lundi 27 août 2007


Mon avis : ce dernier tome diffère des autres : étant donné que Harry Potter ne retourne pas à Poudlard à la rentrée, plus aucun cours de sorcellerie n'est décrit... j'avais peur que cela me manque mais tout cet aspect présent dans les livres précédents ets remplacé par la mission que doit accomplir Harry ; vu son ampleur (il s'agit tout de même de détruire Voldemort et ses horcruxes !) je me demandais bien comment J.K. Rowling allait se débrouiller pour que tout se finisse en un seul tome, tout en restant, si j'ose dire, "réaliste" (aucun intérêt si Harry zigouille Voldemort dès le début !) Mais non, elle a réussi le tour de force de tout équilibrer parfaitement.
Des personnages meurent, et non des moindres ! Harry doit toujours se cacher, ce qui engendre une atmosphère stressante ; de même on apprend des choses bien sombres au sujet de Dumbledore. Le fait que ce modèle soit ainsi remis en question n'est pas sans désemparer le lecteur qui finit par se demander s'il était un personnage aussi positif que ça ! On apprend également de nouvelles choses sur Rogue... bien loin de créer des personnages manichéens, l'auteur semble bien décidée à nous montrer que rien n'est tout noir ni tout blanc.
Jusqu'à la fin rien n'est joué, et comme si détruire Voldemort n'était pas suffisant, une nouvelle quête pointe le bout de son nez : celle des Reliques de la Mort... les rebondissements sont nombreux, on est confrontés à des scènes bien angoissantes, et j'ai trouvé l'épilogue excellent ! En un mot, Harry Potter et les Reliques de la Mort est un dernier tome magistral dans la lignée de toute la série =)

lecture de la VF

Lundi 27 août 2007



Quatrième de couverture : L'auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l'Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l'a conduite la carrière d'un père diplomate. Au c½ur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante,
quête perpétuelle d'un accomplissement inaccessible, qui explique autant l'histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d'une nourrice japonaise, d'une s½ur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l'humour noir et la provocation.


Mon avis : première qualité de cet ouvrage : il est plus long que les autres livres du même auteur (c'est du moins mon impression) ; c'est un mélange habile entre une autobiographie et des réflexions iverses sur le thème de la faim... en lisant ce livre on comprend mieux la folie géniale de Nothomb, l'évolution de son esprit au fil du temps, je l'ai trouvée vraiment très attachante. C'est un livre intense dans lequel elle nous fait partager son amour absolu de la beauté, des mots, de la vie aussi. Le tout est superbement bien écrit, et je trouve que c'est le livre le plus riche de cet auteur (parmi ceux que je connais en tout cas), et probablement mon préféré.

Lundi 27 août 2007



Quatrième de couverture : Quatorze ans et demi, élève de troisième dans un lycée de Neuilly, Aliocha a le sentiment d'appartenir à une race à part : les émigrés. Pour lui, la vie est synonyme de restrictions et de grisaille. Il flotte...
"Sale petit étranger" dont le nom est écorché. Etranger même pour ses parents, dont l'unique obsession est de retrouver leur patrie.
Rien d'étonnant, dès lors, qu'il se lie d'amitié avec Thierry Gozelin. Un solitaire. Tout en lui parait mystérieux. Son infirmité, son intelligence, sa culture, sa richesse frileuse... Une relation privilégiée où Vigny, Hugo et Tolstoï sont leurs idoles, avec aussi une attirance commune pour la montagne et ses cheminées de fées. Une amitié d'autant plus intense qu'elle se termine de façon tragique... Intuition qu'ils ont partagée...


Mon avis : un roman autobiographique court (154 pages) mais très touchant et bien écrit. Les deux personnages sont tous deux attachants ; d'un côté Alexis amoureux de la France, fils de Russes tsaristes éxilés et pauvres, de l'autre son modèle, Thierry, adolescent fragile et fou de littérature. Un petit livre sympa, plus gai que ne le laisse présager le résumé (sauf pour la fin... :x)

Lundi 27 août 2007



Quatrième de couverture : Phil et Vinca, les deux adolescents du Blé en herbe, resteront le vivant symbole de la pureté du désir, de la joie des vacances. Les plages blondes et les chardons bleus prêtent leurs couleurs estivales à ce charmant conte d'amour. La description que Colette, avec une émotion retenue, a faite de ce voyage sentimental et charnel ne peut vieillir en sa parfaite vérité.


Mon avis : un style tellement poétique... on s'identifie et on est vite ému par ces deux adolescents mystérieux en train de perdre leur enfance. On est fasciné par la conduite paradoxale de Phil, amoureux de Vinca mais qui la trompe malgré tout.. ces sentiments confus sont superbements bien décrits, idem en ce qui concerne l'évocation de la nature : Colette parle si bien du vent qu'il arrive à faire frissonner le lecteur, on s'y croirait vraiment et c'est délicieux ! Dans tout le livre règne une atmosphère étrange mêlée de secret, de chaleur et de douceur, j'en suis sortie éblouie et sereine. Un très bon livre, vraiment.

Lundi 27 août 2007

Résumé : Ce volume regroupe les 7 volumes de l'oeuvre de C. S. Lewis, inspirateur de nombreux auteurs de romans fantastiques. Narnia est un monde imaginaire dans lequel de jeunes enfants londoniens des années 1900 se trouvent projetés par accident. Mais dans ce monde merveilleux où le temps ne se mesure pas comme dans notre réalité terrestre, les animaux parlent et les enfants peuvent devenir rois et reines....

Mon avis : Eh bien ! Voici en vérité une série tout à fait épatante. A première vue ce n'est qu'un enchaînement de contes, récits épiques, qui mettent en scène des aventures merveilleuses dans un monde parallèle, Narnia. Il s'agit de missions qu'accomplissent des enfants de notre propre monde, et au milieu de tout cela règne un personnage divin : Aslan, le grand Lion... on est très vite captivé par tous ces récits qui sont très divertissants et imaginatifs (j'ai réussi à lire tous les tomes en 3 jours). Mais la qualité essentielle de cette série réside en la présence de liens subtils et ingénieux entre toutes ces histoires de telle sorte qu'il se forme un tout cohérent et riche ; comment en effet ne pas s'intéresser à des personnages que l'on retrouve dans plusieurs tomes, sans s'en lasser cependant car à chaque fois ils ont un peu plus évolué ?
Bravo à l'auteur d'avoir su créer un narrateur qui tout au long de la série nous guide en éclaircissant les liens entre les histoires - ainsi même des enfants s'y retrouveront - et nous enchante par sa virtuosité et son humour.
La fin de cette série est brillante, Aslan y propose une solution au problème de la mort... une série décidément fort agréable à lire et sans doute plus profonde qu'il n'y paraît au premier abord !


Les 7 tomes sont :
1. Le Neveu du magicien
2. Le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire magique (adapté en film)
3. Le Cheval et son écuyer
4. Le Prince Caspian (sortie du film prévue en 2008)
5. L'Odyssée du Passeur d'Aurore
6. Le Fauteuil d'argent
7. La Dernière Bataille

Lundi 27 août 2007

Quatrième de couverture : "Quand j'arrive à la gare de l'Est, j'espère toujours secrètement qu'il y aura quelqu'un pour m'attendre. C'est con. J'ai beau savoir que ma mère est encore au boulot à cette heure-là et que Marc n'est pas du genre à traverser la banlieue pour porter mon sac, j'ai toujours cet espoir débile."
Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d'espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu'il leur arrive, ils n'ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d'émotion qu'ils transportent et que révèle tout à coup la plume si juste d'Anna Gavalda. En pointant sur eux ce projecteur, elle éclaire par ricochet nos propres existences.

Mon avis : j'aime bien le style de cet auteur : familier, drôle, touchant. Et ces nouvelles sont bien agréables à lire. Les sujets abordés peuvent paraître banals : une grossesse, un rendez-vous galant raté, un ancien amour qu'on revoit... mais c'est bien écrit, les sentiments sont parfaitement analysés, et on se sent proche de tous ces personnages qui nous consolent : après avoir lu ces nouvelles on se sent moins "boulet", si vous voyez ce que je veux dire ^^ deux fois j'ai failli pleurer, mais j'ai beaucoup ri aussi. Un petit recueil parfait pour une gamine niaise comme moi, mais qui pourrait également plaire à des lecteurs plus sensés, j'en suis persuadée.

Lundi 27 août 2007

Résumé : Grâce à son talent de conteur, Pagnol restitue les joies simples de l'enfance, la famille, les bêtises... et la découverte émerveillée des collines entourant Marseille.


Quatrième de couverture : (extrait de la préface)
"Dans ces Souvenirs, je ne dirai de moi ni mal ni bien ; ce n'est pas de moi que je parle, mais de l'enfant que je ne suis plus. C'est un petit personnage que j'ai connu et qui s'est fondu dans l'air du temps, à la manière des moineaux qui disparaissent sans laisser de squelette. D'ailleurs, il n'est pas le sujet de ce livre, mais le témoins de très petits évènements... Ce n'est qu'un témoignage sur une époque disparue, et une petite chanson de piété filiale, qui passera peut-être aujourd'hui pour uen grande nouveauté."


Mon avis : 1er tome des "Souvenirs d'enfance" de Pagnol, nous nous trouvons donc immergés dans une époque passée, ce qui est à la fois dépaysant et amusant. L'admiration naïve que le petit Marcel porte à son père est émouvante, et le style est bien agréable ; cependant certains passages m'ont un peu ennuyée : Marcel espère que son père, chasseur débutant, ne reviendra pas bredouille, et un long passage raconte la préparation de cette journée, l'inspection des fusils etc. Cet épisode, que je n'ai pas trouvé vraiment passionnant, occupe à mon avis une trop grande place dans le livre.

Lundi 27 août 2007




Résumé : Dans ce second volet des souvenirs d'enfance de l'auteur, le récit est consacré à Augustine, la mère de Pagnol. Légèreté, tendresse et amertume de sa jeunesse en Provence.


Mon avis : j'ai nettement préféré ce tome-ci, sans doute parce qu'on y parle moins de chasse ^^ On apprend à mieux connaître le personnage du petit Marcel, et son amitié avec Lili, fils de paysan, est touchante et très bien racontée. Et comme dans le premier tome, Pagnol évoque de façon très juste et sensible la nature et les joies enfantines.












Extrait : [p1] [p2] [p3] [p4]

Lundi 27 août 2007

Quatrième de couverture : Au XVIIIème siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque. Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n'aurait pas survécu. Mais Grenouille n'avait besoin que d'un minimum de nourriture et de vêtements, et son âme n'avait besoin de rien. Or ce monstre de Grenouille, car il s'agissait bel et bien d'un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout-puissant de l'univers, car "qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le coeur des hommes". C'est son histoire, abominable... et drolatique, qui nous est racontée dans Le Parfum, un roman qui, dès sa parution, eut un succès extraordinaire et est devenu très vite un best-seller mondial.

Mon avis : Un roman original avec un style totu à fait particulier du fait de l'importance que prend l'évocation des odeurs. Le héros, Grenouille, a beau être un être marginal, misanthrope, égoïste (et qui plus est un meurtrier), je n'ai pu m'empêcher de l'admirer (peut-être que je l'admire à cause de tout ça justement...) je le trouve sympathique dans son genre, et émouvant. Et puis c'est tellement bien écrit ! Un roman vraiment fascinant du début à la fin.

(Pas encore vu le film.)

Jeudi 30 août 2007

Quatrième de couverture : Qui, parmi vous, mérite la vie éternelle ?

Mon avis : Difficile de dire ce que j'ai pensé de ce livre au contenu varié. Deux récits s'alternent. D'un côté, un humoriste, Daniel, raconte sa vie, c'est-à-dire sa vie sentimentale et sexuelle essentiellement (il y a pas mal de scènes très crues), et fait au passage des réflexions assez déprimantes du type : La seule chose bien dans la vie c'est le sexe, quand on vieillit on n'est plus désirable, donc au-delà de 50 ans la vie ne vaut plus rien.

D'un autre côté, on a le "commentaire" de la vie de Daniel par Daniel24 puis Daniel25, qui sont des "néo-humains", c'est-à-dire des clones du premier Daniel qui passent leur vie (si on peut appeler leur existence neutre et stérilisée une vie) à disserter sur les moeurs de l'humanité disparue. Il y a des passages drôles (enfin, si on aime l'humour noir), quelques réflexions intéressantes - l'être humain souffre parce qu'il a des sentiments, mais le néo-humain souffre de l' absence de sentiments pourtant prévue pour son bonheur...- , mais j'ai trouvé le tout passablement déprimant, et même parfois un peu ennuyeux (en fait j'ai surtout aimé le début de la vie de Daniel1 et la fin de celle de Daniel25.) Tout ce qui concerne la secte Elohim, qui va créer les néo-humains, m'est un peu passé au-dessus de la tête. La répétition des scènes érotiques est assez chiant à la longue, même si par ailleurs j'ai trouvé Daniel1 attachant. Certains passages dans les récits des néo-humains m'ont paru tout à fait obscurs et incompréhensibles (si quelqu'un pouvait m'expliquer ce que c'est au juste que cette histoire d'"avènement des Futurs" ce serait sympa)

Un avis mitigé donc, mais je dois reconnaître que le mélange des genres (critique de la société/érotisme/science-fiction) n'est pas une mauvaise idée de départ. Mais ce n'est à mon avis vraiment pas le bouquin du siècle, même s'il a eu un prix littéraire...

Vendredi 31 août 2007

Quatrième de couverture :
"Jour après jour, les petits garçons grandissent. Ils en sont très fiers : je ne sais pas s'ils ont raison, mais enfin c'est comme ça, on ne peut rien y changer.
Ils commencent à vivre leur propre vie. A l'école, ils jouent un nouveau personnage, bien différent de celui qui rentre le soir à la maison.
Ils ont de nouveaux amis, que leurs parents ne connaissent pas, et ils gardent jalousement leurs petits secrets.
C'est cette époque de notre vie que j'ai voulu décrire dans ce livre. Elle est très importante, car c'est comme une seconde naissance ; c'est à ce moment que nous commençons à apprendre que rien n'est facile, et qu'il ne suffit pas d'aller pleurer sur l'épaule de sa mère pour obtenir ce que l'on veut."
Marcel Pagnol

Mon avis :
J'aime de plus en plus les aventures de Marcel, ce livre est assez différent des deux premiers tomes des Souvenirs d'enfance, car Marcel entre dans ce qu'on appellerait aujourd'hui la pré-adolescence, et alors qu'il était très proche de sa famille dans la Gloire de mon père et le Château de ma mère, il commence à s'en éloigner dans ce tome-ci. Du coup il commence à vivre ses propres aventures et on apprend à mieux le connaître, sa personnalité s'affirme peu à peu. Toujours très agréable à lire !

Info : Le Temps des Secrets a été adapté en téléfilm, je l'ai vu et il était bien sympa :) on retrouve assez bien l'esprit du livre. (+ d'infos sur ce téléfilm)
IDEM pour la suite, Le Temps des Amours (cf article ci-dessous)

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