Vendredi 2 février 2007

Quatrième de couverture : Saviez-vous qu'un pays communiste, c'est un pays où il y a des ventilateurs ? Que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin ? Qu'un vélo est en réalité un cheval ? Que passé la puberté, tout le reste n'est qu'un épilogue ? Vous l'apprendrez et bien d'autres choses encore dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d'amour authentique, absolu, celui qui peut naître dans un coeur de sept ans. Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous les sabots d'un cheval qui est un vélo... Avec ce roman, son deuxième livre, Amélie Nothomb s'est imposée comme un des noms les plus prometteurs de la jeune génération littéraire.

Mon avis : excellent ! Je trouve le style vraiment très particulier, je suis conquise, il y a des phrases qui sont vraiment des trouvailles d'humour et/ou d'intelligence. Le personnage de cette petite fille de 7 ans, égoïste, dénuée de ce que nous appellerions des "valeurs morales", narcissique, violente, lucide autant que naïve, qui juge les adultes, le monde qui l'entoure, et est prête à se sacrifier pour l'amour d'une peste... est absolument splendide !







Mercredi 14 février 2007

Selon moi mieux que le film que je trouve déjà pas mal =)...


Quatrième de couverture : L'irrésistible confession d'une célibataire de 29 ans, une création comique géniale. Même les hommes n'y résisteront pas. - Un roman tout à tour hilarant, jubilatoire, ironique, tendre. Un phénomène en Grande-Bretagne où il a fait pleurer de rire plus de 700 000 bridgétiennes convaincues.


Mon avis : très drôle, j'aime beaucoup beaucoup ! Je l'avais déjà lu il y a 2 ou 3 ans. J'avais peur, maintenant, de ne plus aimer, de trouver ça trop niais ou stupide, mais en fait absolument pas ^^ Bridget est vraiment aussi rigolote que touchante, dans le genre "anti-héroïne pas douée", quand on s'identifie à elle (même si personnellement ma vie n'a pas vraiment de points communs avec la sienne), on décomplexe complètement ! Un très chouette livre pour se détendre.

La suite : l'Age de raison_, ni lue ni vue encore.






Vendredi 23 février 2007

...mon premier VARGAS, et sans doute mon premier policier...

Quatrième de couverture : " Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? " Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent un maniaque, un joueur. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de, mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique. Il n'a pas tort. Un matin, c'est le cadavre d'une femme égorgée que l'on trouve au milieu d'un de ces cercles bleus.

Mon avis : Ma foi j'ai bien aimé, je ne dirai plus que "j'aime pas les policiers" =) Bien sûr j'ai été incapable de deviner qui est l'assassin, (heureusement) et contrairement à ce à quoi je m'attendais c'est assez lent et il n'y a pas vraiment de moments angoissants de suspense... en fait, plus que l'intrigue, ce dont je me souviendrai et ce qui m'a charmée, c'est le style. Et les personnages, tous. Fascinants, avec des portraits exécutés d'une façon sublime... puis l'histoire d'amour avec "la petite chérie" m'a vraiment touchée.

Vendredi 23 février 2007

Résumé : Concentration : la dernière-née des émissions télévisées. On enlève des gens, on recrute des kapos, on filme... Tout de suite, le plus haut score de téléspectateurs, l'audimat absolu qui se nourrit autant de la cruauté filmée que de l'horreur dénoncée.
Etudiante à la beauté stupéfiante, Pannonique est devenue CKZ 114 dans le camp de concentration télévisé. Le premier sévice étant la perte de son nom, partant de son identité. Zdena, chômeuse devenue la kapo Zdena, découvre en Pannonique son double inversé et se met à l'aimer éperdument. Le bien et le mal en couple fatal, la victime et le bourreau, la belle et la bête aussi. Quand les organisateurs du jeu, pour stimuler encore l'audience, décident de faire voter le public pour désigner les prisonniers à abattre, un tollé médiatique s'élève mais personne ne s'abstient de voter et Pannonique joue sa vie...

Mon avis : je m'attendais vraiment à une reprise du nazisme, et je me demandais comme l'auteur allait manipuler ce sujet délicat... en fait elle contourne un peu la difficulté, j'ai presque envie de dire que le sujet du camp de concentration n'est parfois qu'un prétexte ; enfin, bien sûr c'est très lié, puisqu'il est question ici d'humanité, d'honneur, d'horreur aussi. La réaction du public est désespérante et terrifiante ! Au début le livre est un peu plat, ça n'avance pas bien mais plus on poursuit notre lecture, plus cela devient puissant. Au départ cet amour de la kapo pour la prisonnière (Pannonnique m'énerve, trop "parfaite" sûrement), est peu crédible mais au bout d'un moment, on marche à fond, et la fin est très forte... il me faudrait du recul pour mieux juger... mais c'est un livre très original, et assez différent de ce que j'ai pu lire jusqu'ici du même auteur, qui a d'habitude plutôt tendance à se répéter...

Mardi 13 mars 2007

Un chef d'oeuvre !!!

Quatrième de couverture : A Brooklyn, en 1947, Stingo, jeune écrivain venu du Sud, rencontre Sophie, jeune catholique polonaise rescapée des camps de la mort. A la relation de la rencontre du jeune homme avec l'amour, se superposent la narration du martyre de Sophie, l'évocation de l'univers concentrationnaire et de l'holocauste nazi. Les deux veines, autobiographique et historique, irriguent en profondeur ce roman et fusionnent en une émouvante parabole sur l'omniprésence du Mal, symbolisé par l'horreur nazie, mais aussi par l'esclavage et le racisme brutal ou larvé de la société américaine, l'intolérance à tous les degrés, la férocité de la lutte de l'homme pour la vie ou la survie la plus élémentaire.

Mon avis : Merveilleux pavé de 920 pages poignant, et captivant au plus haut degré... Ce que le résumé ne dit pas : Sophie est la petite amie d'un juif américain exubérant et assez fou, Nathan. La chose qui l'a le plus traumatisée n'est expliquée qu'à la toute fin du livre, mais ça vaut amplement la peine d'aller jusque-là !... Autre chose capitale : tout le roman, narré par Stingo, est très fortement imprégné de la vie sexuelle de celui-ci (et surtout de son absence de vie sexuelle, on assiste donc à l'évocation de ses fantasmes et autres séances d'onanisme...) Cela peut être un peu troublant et déroutant au début, personnellement je ne m'y attendais pas du tout, mais on va dire que cela ne l'en rend que plus humain et attachant... de plus il faut préciser que le style, tout du long, est MAGNIFIQUE, et m'a vraiment impressionnée... une oeuvre forte, intense, très agréable à lire. Je vous conseille absolument de lire ce livre !

Film : avec Meryl Streep dans le rôle de Sophie, c'est un chef d'½uvre. A la hauteur du livre, vraiment.

Jeudi 15 mars 2007

La suite du Journal de Bridget Jones

Quatrième de couverture : "Hourra ! Finies, les années de solitude. Depuis quatre semaines et cinq jours, entretiens relation fonctionnelle avec adulte mâle, prouvant par conséquent que je ne suis pas paria de l'amour comme craint précédemment."

Voici la suite tant attendue de l'irrésistible journal de Bridget Jones, la célibataire la plus drôle de la planète. Où elle découvre à quel point l'important n'est pas de trouver un prince charmant, mais surtout de le garder !

Nous retrouvons les tribus de copines, les Célibattantes et les Mariées-Fières-de-l'Être, les parents à côté de la plaque... et ses éternelles bonnes résolutions (perdre au moins cinq kilos, arrêter de fumer et de boire du chardonnay), qui font de cette aventurière des temps désespérément modernes notre névrosée préférée.

Mon avis : j'ai bien aimé mais je le trouve moins bien que le premier... Bridget me semble moins naïve, moins "accro" aux mecs, sa vie sentimentale est moins mouvementée, et s'il n'y avait pas eu ses aventures en Thaïlande (très drôle cet épisode par contre), j'aurais trouvé le tout plutôt plat... enfin on retrouve le style du Journal de Bridget Jones, et si on a bien aimé le premier, ça vaut quand même le coup de lire cette suite, pour savoir ce qui arrive à Bridget... mais je dois avouer qu'à cause des défauts mentionnés ci-dessus, j'ai été plutôt déçue.

Film : (infos ) pas encore vu...

Mercredi 21 mars 2007

Graou j'ai été victimisée par nyenna,
la gentille proprio de jailu, un chouette blog de bouquins
(et ma référence en matière de pièces de théâtre)

[EDIT] j'ai également été la victime de livre4ever... merci ! =)

[EDIT N°2] 3ème victimisation opérée par bookinons...
avec des questions en plus, j'édite donc cet article en conséquence !

[EDIT N°3] une 4ème victimisation de la part de leslivres01, avec un nouvel article ici du coup (celui-ci risque de devenir trop long ^^)


5 stars masculines :

Mon Peter Pan, qui est une star à mes yeux <3
Tim Burton, parce que tout ce qu'il fait (et que je connais du moins) est magique
Oscar Wilde, parce qu'il a un cynisme charmant et une classe infinie
Bernard Werber, à cause des Fourmis, des Thanatonautes et du reste que j'ai lu et aimé :p
Bénabar, parce qu'il est drôle et gentil et sautillant en concert

5 stars féminines :
Bebe, une chanteuse espagnole géniale et que j'ai eu la chance de voir en concert ^^
Vanessa Paradis, ne serait-ce que pour le film Elisa que j'adore.
Merle Oberon, magnifique dans MON film cultissime : les Hauts de Hurlevent...
Olivia Ruiz, parce qu'elle est marrante, et j'admire sa chorégraphie de cheveux sur scène !
Edith Piaf parce que j'aurais adoré lui dire à quel point son Hymne à l'Amour me colle des frissons...

Te souviens-tu du premier livre que tu as lu ?

Euh non...vraisemblablement mon manuel de lecture en CP...
sinon, des "j'aime lire", et une version simplifiée des Malheurs de Sophie
qui m'avait marquée, et que j'avais lue très jeune... des oui-oui aussi ^^

Est-ce qu'un livre t'a particulièrement marqué ?

Un seul ? Pas possible ! Le Portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde,
et Jane Eyre de Charlote Brönté. Les Harry Potter aussi...

A quel moment de la journée lis-tu ?

Il n'y a pas vraiment de règle, ça peut être dans mon lit le soir mais plus trop
maintenant, dans le car matin et/ou soir, aux toilettes, entre les cours...

Quels sont tes écrivains préférés ?

Trop dur... peut-être Oscar Wilde, Werber et Maupassant...

Lis-tu plusieurs livres en même temps ?
Avant ça ne me gênait pas mais c'était parfois vraiment le bazar alors
maintenant j'évite au maximum, je préfère être à fond dans un seul livre à la fois.

Depuis quand aimes-tu lire ?

Depuis que je sais lire... et avant ma mère me lisait des histoires
et j'avais hâte de savoir les lire moi-même.

En combien de temps lis-tu un livre ?
Cela dépend de la taille du livre, de mon enthousiasme et de mon temps disponible (mais je peux lire une partie de la nuit en cas de chef-d'oeuvre). Entre quelques heures et 3 semaines à peu près...

As-tu déjà lu un livre dans une langue autre que la tienne ?
Oui, le sixième tome de Harry Potter.

Quels sont tes projets de lecture pour ces vacances d'été ?
Oh là là... surtout des classiques, des Zola, des Maupassant, des Balzac... Le rouge et le noir... des pièces de Molière, Racine, Corneille, Shakespeare... des bouquins piochés dans la Liste et dans ma liste d'attente... il y a de quoi faire !

MES VICTIMES :

maybeyou
the best blog all around the world (avec b0uquins ;o)
LA référence en matière de citations, avec plein d'images de Final Fantasy en plus !

light-the-way01
un blog qui rassemble les haïkus de notre amie Pilla =)

aileapart
une somptueuse mine d'images...

fandeslivres
le 1er blog littéraire que j'ai connu après le mien, discret mais régulier, à voir !

exxlibris
des lectures originales avec des fiches détaillées, et une proprio très sympa :p



A vous de jouer le jeu, ou pas !

Samedi 31 mars 2007

Résumé : Partisan de la position allongée, Oblomov ne trouve le bonheur que dans le sommeil. Ni son ami Stolz, incarnation de l'énergie et de l'esprit d'entreprise, ni la belle Olga ne parviendront à le tirer de sa léthargie. Entreprendre et aimer sont décidément choses trop fatigantes. Grand roman de m½urs, Oblomov offre une satire mordante des petits fonctionnaires et des barines russes. La première partie du texte est irrésistible de drôlerie, décrivant les multiples tentatives toutes vouées à l'échec d'Oblomov pour sortir de son lit. La profondeur du roman et la puissance du personnage n'ont pas échappé à des philosophes comme Levinas. L'inertie du héros est moins une abdication que le refus farouche de tout divertissement.


Mon avis : un livre qui m'a touché bien plus qu'il n'aurait dû pour des raisons personnelles, et que j'ai vraiment aimé. Il y a des passages très drôles, avec des scènes qu'on imaginerait bien jouées au théâtre. Et pourtant, ce livre est fondamentalement déprimant, puisqu'on assiste à la la déchéance lente et inéluctable d'un homme aussi attachant que désespérant... j'ai vraiment été captivée, et bien que je connaissais la fin avant d'avoir commencé, je n'ai pas pu m'empêcher d'espérer... Oblomov prône si bien la paresse que parfois on se demande s'il n'a pas raison, mais la fin nous montre bien cependant que la paresse est une chose trèèèès dangereuse, du moins c'est mon interprétation ! Ce livre est aussi ma rencontre avec la littérature russe, et j'ai donc bien envie de continuer sur cette voie...

Lundi 2 avril 2007

Quatrième de couverture : Sandrine et Gabriel se connaissent depuis vingt-cinq ans. Pour éviter l'usure irréparable de leur couple, ils imaginent ensemble un jeu. Ils se donneront rendez-vous dans la rame du RER de 17h43, nom de code Zeus, à Nation. Sandrine décidera de descendre ou non de la porte arrière de la troisième voiture. 19 secondes, 18 secondes, 17 secondes : Pierre Charras déroule son intrigue au fil d'un impitoyable compte à rebours. Dix-neuf secondes suffiront pour que le train quitte le tunnel, émerge dans les lumières du quai, stationne et reprenne sa course. Dix-neuf secondes au terme desquelles on bascule sans préavis d'une banale affaire de rupture à une tragédie brutale, irréversible...

Mon avis :
un livre court (145 pages) et absolument frappant, qui montre à quel point c'est con de se quitter quand on s'aime encore, à quel point les gens se croisent sans cesse sans jamais se connaître (la situation est vue de différents points de vue), à quel point la mort est injuste... quelques secondes suffisent pour qu'elle vienne détruire votre vie sans crier gare... la deuxième partie s'axe plutôt sur les conséquences de l'attentat... c'est vraiment l'horreur totale, j'ai été très émue, je me suis notamment beaucoup identifiée au personnage de Sophie, une jeune fille qui prend le RER pour rejoindre son petit ami, et en un mot tout cela m'a rempli d'un profond sentiment d'injustice ! A LIRE ABSOLUMENT.

Lundi 16 avril 2007

Résumé : Veronika est jeune et jolie. Elle a un travail, des amis. Une vie apparemment satisfaisante. Pourtant elle n'est pas heureuse. Le 21 novembre 1997, elle décide de mourir.
Son suicide raté la conduit dans un hôpital psychiatrique. Là, à côté de malades mentaux, elle découvre une population qui ne semble chercher qu'un abri contre la réalité, ou une fuite hors de la routine...
Une nouvelle initiation va commencer pour elle. Elle comprendra que nous avons le choix de vivre ou de renoncer, que nous pouvons donner un sens à notre vie, qu'il faut pour cela retrouver notre Moi véritable. Et même notre part de folie...

Mon avis :
un livre assez innatendu sur certains points : cet hôpital psychiatrique semble être plus proche d'un paradis que d'une prison contraignante avec des gardiens peu compréhensifs, comme c'est le cas dans la plupart des livres traitant de ce sujet, du moins c'est l'impression que j'avais... j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, car il présente la folie d'une façon positive, qu'il est optimiste, plein d'émotions et de rebondissements (à la suite de son suicide raté l'héroïne apprend qu'il ne lui reste qu'une semaine à vivre, et c'est assez angoissant). Autre originalité : l'histoire se déroule en Slovénie (mais il faut admettre que cet aspect n'est pas très développé). Les personnages rencontrés sont tous très intéressants et la fin ne vous laissera pas de glace !




Mardi 8 mai 2007

Quatrième de couverture : Dans une maison de santé, une redoutable infirmière, "la Chef", terrorise ses pensionnaires et fait régner, grâce à un arsenal de "traitements de chocs", un ordre de fer, les réduisant à une existence quasi végétative. Surgit alors McMurphy, un colosse irlandais, braillard et remuant, qui a choisi l'asile pour échapper à la prison. Révolté par la docilité de ses compagnons à l'égard de "la Chef", il décide d'engager une lutte qui, commencée à la façon d'un jeu, devient peu à peu implacable et tragique.

Mon avis : Je m'intéresse pas mal aux histoires de personnages qu'on dit "fous", donc c'est tout à fait mon genre de livre =) j'avais d'abord vu le film, que j'adore et que je vous recommande. Dans le livre, le narrateur est l'Indien qui fait semblant d'être sourd-muet, "Grand Chef", et je trouve que ce point de vue, qui n'est pas rendu dans le film, est judicieux, on voit la vie de l'hôpital psychiatrique côté patient et on connaît les pensées de l'Indien, ce qui n'est pas le cas dans le film. De plus dans le livre il y a un peu une autre ambiance, plus mystérieuse et angoissante, que j'ai bien aimé. Je trouve que c'est bien de connaître les deux.

Lundi 28 mai 2007

Résumé : (trouvé ) Phèdre est amoureuse d'Hippolyte, le fils de son époux Thésée, roi d'Athènes. Condamnée à ne pas avouer ses sentiments à cause de l'existence de son mari, elle veut mourir avec son secret. Hippolyte, quant à lui, aime la princesse Aricie, dont il est aimé en retour. Mais Aricie étant d'une famille d'opposants politiques, il essaie de se soustraire à cet amour pour ne pas déplaire à son père. La nouvelle de la mort de Thésée survient au moment où Phèdre, ayant perdu tout espoir, vit ses dernières heures...

Mon avis : Magnifique. Cela faisait longtemps que je devais le lire et je ne suis pas déçue. Racine écrit de façon splendide, j'ai été captivée par ces personnages, je ne connaissais pas l'intrigue avant de lire cette pièce donc pour une fois il y a eu un vrai suspense, d'autant plus que j'ai trouvé qu'il y avait un peu plus d'action que dans Britannicus et Andromaque (plus de rebondissements peut-être ?) On a pitié de Phèdre autant qu'on la hait, et c'est tellement émouvant. Dommage qu'on ne connaisse pas vraiment la réaction d'Aricie à la fin, et j'aurais bien aimé que son histoire d'amour avec Hippolyte soit un peu plus développée... mais Phèdre est indubitablement un grand classique à lire...

Samedi 9 juin 2007




OEUVRE AU PROGRAMME DU BAC



Impossible de résumer, c'est un recueil poétique. Sections étudiées en cours : "Les planches courbes" (poème en prose), "La Maison Natale" (composée de 12 poèmes) et "Le Leurre des Mots" (2 longs poèmes)

Ces poèmes paraissent généralement assez incompréhensibles à la première lecture, et sans explications ultérieures je serai certainement passée à côté de bien des textes. Mais même sans comprendre bien (eh oui "l'herméneutique est difficile" lol), on peut être séduit par l'atmosphère qui se dégage de ces poèmes, personnellement mes textes préférés sont les 3 premiers poèmes de la Maison Natale (1 - 2 - 3), il y a une ambiance aquatique, le personnage, perdu, erre dans une sorte de maison mystérieuse... on peut se laisser bercer par les mots sans chercher plus loin :p et si vous aviez envie de lire ce recueil, c'est sous cet angle que je vous conseillerais avant tout de le lire... il faut jouer le jeu, se laisser porter par les mots et peut-être que certains n'aimeront pas du tout, mais moi en tout cas certains poèmes m'ont vraiment touchée... (un p'tit coup de coeur pour le poème de la page 18, qu'on n'a pas étudié en cours mais que j'aime beaucoup...)

Samedi 9 juin 2007


OEUVRE AU PROGRAMME DU BAC

Chef d'oeuvre de l'Antiquité, c'est un foisonnement impressionnant de récits mythologiques, OVIDE voulait remonter des origines du monde jusqu'à son époque, et le thème principal de ces récits, est, comme le titre l'indique, la métamorphose. Les mythes gréco-romains m'intéressent beaucoup (on est latiniste ou on l'est pas ^^) alors j'ai vraiment été ravie par le contenu, je trouve que la traduction est pas mal aussi (sauf 2-3 bizarreries mais bon), donc le style aussi m'a plu.

Cependant j'avoue que j'ai un peu été rebutée à force par la façon dont les épisodes sont liés (transitions très artificielles parfois, plusieurs narrateurs, enchâssement des récits) ; on a un peu tendance à confondre les personnages, qui sont hyper-nombreux, dotés d'une généalogie compliquée, et quand un même personnage a plusieurs appellations, ce qui est très fréquent, alors là il faut vraiment s'accrocher pour ne pas perdre le fil... de plus, (et après j'arrête avec les points négatifs promis ^^) il y a des épisodes pas franchement passionnants (je pense au combat des Lapithes et des Centaures, pendant lequel on subit l'énumération des 53 Centaures, assez indigeste comme passage :s)

MAIS certains épisodes qui rattrapent amplement ces défauts : ne manquez pas de lire tout ce qui concerne Orphée ; j'ai adoré aussi l'histoire d'Atalante et Hippomène, celle de Myrrha, de Céyx et Alcyone, et enfin celle de Pygmalion : tout un tas d'histoires d'amour ! Alors même si la lecture n'est pas toujours très aisée, essayez d'en lire des extraits, ça vaut le coup :p (ce matin j'ai relu ce livre, et j'étais bien moins perdue ; j'ai vraiment pu apprécier cet ouvrage finalement !)

Mardi 19 juin 2007



OEUVRE AU PROGRAMME DU BAC


Quatrième de couverture / extrait :

JACQUES : Je ne sais si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas : " Non, non, Jacques, non... " A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille : " Je ne vous aurais jamais cru si méchant... mais du moins, promettez-moi, jurez-moi...
- Quoi ?
- Que Bigre n'en saura rien. "
LE MAÎTRE : Tu promis, tu juras, et tout alla fort bien.
JACQUES : Et puis très bien encore.
LE MAÎTRE : Et puis encore très bien ?
JACQUES : C'est précisément comme si vous y aviez été.

Mon avis : une oeuvre aux éléments variés, le narrateur principal interpelle sans arrêt le lecteur et bouleverse le roman traditionnel en essayant de le perdre un peu avec un tas de récits secondaires à l'intrigue principale : le récit des amours de Jacques. Le tout est intéressant, ne manque pas d'humour, mais j'avais tendance à mélanger un peu les histoires ou à en oublier certaines, et au bout d'un moment je trouvais cela un peu long. Sans doute l'oeuvre au programme que j'ai le moins aimé, même s'il y a des passages qui sont vraiment bien, comme par exemple l'histoire de Mme de La Pommeraye

<< Page précédente | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | Page suivante >>

"Lire, c'est voyager ; voyager, c'est lire." Victor Hugo

Un livre au hasard

Il ne se passait rien...
Créer un podcast