Résumé : Partisan de la position allongée, Oblomov ne trouve le bonheur que dans le sommeil. Ni son ami Stolz, incarnation de l'énergie et de l'esprit d'entreprise, ni la belle Olga ne parviendront à le tirer de sa léthargie. Entreprendre et aimer sont décidément choses trop fatigantes. Grand roman de m½urs, Oblomov offre une satire mordante des petits fonctionnaires et des barines russes. La première partie du texte est irrésistible de drôlerie, décrivant les multiples tentatives toutes vouées à l'échec d'Oblomov pour sortir de son lit. La profondeur du roman et la puissance du personnage n'ont pas échappé à des philosophes comme Levinas. L'inertie du héros est moins une abdication que le refus farouche de tout divertissement.
Mon avis : un livre qui m'a touché bien plus qu'il n'aurait dû pour des raisons personnelles, et que j'ai vraiment aimé. Il y a des passages très drôles, avec des scènes qu'on imaginerait bien jouées au théâtre. Et pourtant, ce livre est fondamentalement déprimant, puisqu'on assiste à la la déchéance lente et inéluctable d'un homme aussi attachant que désespérant... j'ai vraiment été captivée, et bien que je connaissais la fin avant d'avoir commencé, je n'ai pas pu m'empêcher d'espérer... Oblomov prône si bien la paresse que parfois on se demande s'il n'a pas raison, mais la fin nous montre bien cependant que la paresse est une chose trèèèès dangereuse, du moins c'est mon interprétation ! Ce livre est aussi ma rencontre avec la littérature russe, et j'ai donc bien envie de continuer sur cette voie...
Mon avis : un livre qui m'a touché bien plus qu'il n'aurait dû pour des raisons personnelles, et que j'ai vraiment aimé. Il y a des passages très drôles, avec des scènes qu'on imaginerait bien jouées au théâtre. Et pourtant, ce livre est fondamentalement déprimant, puisqu'on assiste à la la déchéance lente et inéluctable d'un homme aussi attachant que désespérant... j'ai vraiment été captivée, et bien que je connaissais la fin avant d'avoir commencé, je n'ai pas pu m'empêcher d'espérer... Oblomov prône si bien la paresse que parfois on se demande s'il n'a pas raison, mais la fin nous montre bien cependant que la paresse est une chose trèèèès dangereuse, du moins c'est mon interprétation ! Ce livre est aussi ma rencontre avec la littérature russe, et j'ai donc bien envie de continuer sur cette voie...