Mardi 20 décembre 2005

Résumé : Prétextat Tach, quatre-vingt-trois ans, prix Nobel de littérature, n'a plus que deux mois à vivre. Monstre d'obésité et de misanthropie, il joue avec une cruauté cynique à éconduire les journalistes venus l'interviewer. Les quatre premiers fuient épouvantés. La cinquième, Nina, aura raison de lui et de son secret : sous les mots se cachent le crime, et sous l'oeuvre, l'imposture. La littérature, la vraie, est faite de larmes et de sang.

Mon avis : un livre court, efficace et impressionnant ! Ce livre est entièrement constitué de dialogues (à part les "didascalies" plus environ 3 pages au début et à la fin...), c'est donc un perpétuel "match" entre 2 interlocuteurs... un livre qui brille d'intelligence ! J'ai tout simplement été épatée. Hygiène de l'assassin est le premier roman d'Amélie Nothomb, mais aussi le premier que je lisais de cet auteur. Et assurément pas le dernier... ;-)

Citation : "Pourquoi est-il impossible de faire du bien à quelqu'un sans lui faire de mal ? Pourquoi est-il impossible d'aimer quelqu'un sans le détruire ?"

P.S : un film a été créé à partir de ce livre... ainsi qu'une pièce de théâtre

Mercredi 21 décembre 2005

Parce qu'il fallait bien que je présente un livre que je n'aime pas, au moins une fois...

Résumé : Nous sommes en Pologne où Ubu, ancien roi d'Aragon et capitaine des dragons, jouit d'une haute situation et de la faveur du roi. Mais sa femme, la Mère Ubu, n'est pas satisfaite de ce rang : elle aspire au trône et réussit à convaincre son mari en évoquant les "andouilles" qu'il pourrait manger en s'enrichissant. Ubu décide alors de monter une conspiration avec le vaillant capitaine Bordure.

Mon avis : hé non, j'ai dû lire ce livre pour le lycée et ça m'a franchement déçue. Répétition tout le long d'expressions telles que "Merdre" ou "De par ma chandelle verte", absurde pas drôle, scénario invraisemblable, personnage grossier, gamin et misogyne... je nuancerai ma critique en admettant qu'en classe on joue quelques scènes et que c'est plutôt marrant... peut-être qu'en la voyant jouée on peut trouver cette pièce bien sympathique ? Et en y réfléchissant bien on peut prendre ça comme une originale dénonciation du despotisme mais... la lecture en tout cas, à mon humble avis, est bien ennuyeuse !

Extraits ici et , pour que vous jugiez par vous-même (je ne veux pas que vous vous priviez d'une lecture que vous pourriez aimer à cause de moi - j'ai tendance à penser que tout livre mérite d'être lu)

Mercredi 21 décembre 2005

Quatrième de couverture : En prenant pour héroïne une adolescente disgraciée, un abominable laideron, l'auteur a abordé dans son roman le problème de la "marginalisation que crée la laideur". Bien mené. Sombre. C'est une idée aussi injuste que vieille comme le monde de croire que les gens malchanceux (ou laids) deviennent ou sont méchants. En tous cas les deux adjectifs ont la même étymologie.


Mon avis :
vais d'abord tenter d'éclairer un peu le résumé, la quatrième de couverture est bien mystérieuse... un jour Isabelle entend ses parents parler de sa laideur irréversible... elle décide de se noyer, mais est sauvée par un jeune homme, Vincent, qui va progressivement se lier d'amitié avec la famille au point de s'installer dans la maison d'Isabelle... Isabelle tente d'attirer son attention mais Vincent lui préfère sa mère, bien plus belle... les conséquences vont être terribles.
Un livre qui sort de l'ordinaire, lu il y a 1 ou 2 ans mais qui m'a vraiment marquée... la sombre descente aux enfers de cette jeune fille est bouleversante. A découvrir.

Jeudi 22 décembre 2005

Quatrième de couverture : "Lorsque que M. Hiram B. Otis, le ministre américain, acheta le domaine de Canterville Chase, tout le monde lui dit qu'il faisait une énorme bêtise, car, sans le moindre doute, le manoir était hanté. D'ailleurs Lord Canterville, scrupuleusement pointilleux en matière d'honneur, avait estimé de son devoir d'en dire un mot à M. Otis quand ils arrivèrent à discuter des conditions de vente.
- Nous n'avons plus voulu y habiter, dit Lord Canterville, depuis que ma grand-tante, la duchesse douarière de Bolton, a été, de peur, prise de convulsions, ce dont elle ne s'est jamais bien remise, parce que deux mains de squelette s'étaient posées sur ses épaules au moment où elle s'habillait pour le dîner..."


Mon avis : vraiment très bien ! Une histoire de fantômes décalée et ironique. Viennent ensuite une nouvelle, Le Millionaire Modèle, amusante et avec une chute bien trouvée, et le conte Le Géant égoïste, qui est assez connu (et que je trouve adorable, lol).

Jeudi 22 décembre 2005

Quatrième de couverture : Adolescents, ils se sont jurés de s'aimer pour toujours mais le destin va les séparer. Elle affrontera la violence des ouragans en Amérique centrale, tandis qu'il fera carrière à Manhattan. Philip avait promis à Susan que s'il lui arrivait quoique ce soit, il serait toujours là pour elle. Il ne pouvait savoir que cette promesse allait bouleverser sa vie.

Mon avis : ça ne fait pas 5 minutes que j'ai fini de le lire (d'une traite s'il vous plaît, vive les vacances qui me permettent de faire ce genre de folies, même si là je me sens complètement vidée, tremblante, gelée, spasmophile et tout et tout lol), et je suis encore sous le choc. De tous les livres de Marc Levy, c'était celui qui m'inspirait le moins et pourtant... je modifierai mon jugement au besoin mais pour l'insant c'est mon préféré de cet auteur... riche, complet, fourni, tant d'années de vie détaillées et... j'ai la tête qui tourne. Bref. Susan et Philip s'aiment, mais Susan part en mission humanitaire de 2 ans aux Honduras (Amérique latine). Mission qui va se prolonger indéfiniment, les deux amoureux se verront furtivement dans un aéroport chaque année... s'écriront... et perdront le contact, chacun refaisant sa vie de son côté. Puis un beau jour, des années plus tard, une petite fille arrive chez Philip maintenant marié, et dit être la fille de Susan... je me tais je vais en dire trop sinon ! Ce bouquin m'a déprimé (j'ai des problèmes avec les histoires d'amour à distance...lol), émue aux larmes (bah oui), fascinée, émerveillée. Un best. Moi j'suis heureuse, je l'ai lu, je peux aller me coucher... mais vous... lisez-le quoi !!!!

Extrait, un passage parmi tant d'autres, pris au hasard en fait :
" C'est si facile de renoncer à être adulte, si facile d'oublier ses fautes, de mettre l'erreur au compte d'une fatalité qui masque nos paresses."

Jeudi 22 décembre 2005

(lol c'est vrai que je suis éreintée mais qu'importe. J'ai monstrueusement froid aux mains.)

Quatrième de couverture : Pour mettre un terme à leur éternelle rivalité, Dieu et Lucifer se sont lancé un ultime défi... Ils envoient en mission leurs deux meilleurs agents... Lucas et Zofia auront sept jours sur terre pour faire triompher leur camp, décidant ainsi qui du Bien ou du Mal gouvernera les hommes... En organisant ce pari absurde, Dieu et Lucifer avaient tout prévu, sauf une chose... Que l'ange et le démon se rencontreraient...

mon avis : souvenir moins net car lu il y a plus longtemps, mais je peux dire sans doute que j'avais adoré ce livre (oui, celui-là aussi !). Une histoire originale, émouvante... et un passage d'environ 1 page et demie que je vénère (la lettre de Lucas évidemment). Je vous offre une phrase extraite de ce passage sublime : "Je voudrais désormais que ton corps me recouvre et ne plus jamais voir la lumière du monde autrement que par le prisme de tes yeux."

Vendredi 23 décembre 2005

Résumé : Aux temps reculés qu'évoque le récit, la Terre est peuplée d'innombrables créatures étranges. Les Hobbits, apparentés à l'Homme, mais proches également des Elfes et des Nains, vivent en paix au nord-ouest de l'Ancien Monde, dans la Comté. Paix précaire et menacée, cependant, depuis que Bilbon Sacquet a dérobé au monstre Gollum l'Anneau de Puissance jadis forgé par Sauron de Mordor. Car cet Anneau est doté d'un pouvoir immense et maléfique. Il permet à son détenteur de se rendre invisible et lui confère une autorité sans limites sur les possesseurs des autres Anneaux. Bref, il fait de lui le Maître du Monde. C'est pourquoi Sauron s'est juré de reconquérir l'Anneau par tous les moyens. Déjà ses Cavaliers Noirs rôdent aux frontières de la Comté.

Mon avis : Assez long et parfois un peu difficile à lire (j'avoue avoir un peu de mal à accrocher les descriptions ^^), ce livre, 1er de la trilogie, est néamoins passionnant. Un style bien particulier, toute une atmosphère se dégage de ce livre... complètement dépaysant. A lire seulement à tête reposée, le soir dans son lit, donc forcément ça prend du temps, mais le jeu en vaut la chandelle !

Vendredi 23 décembre 2005

Résumé : Prélude au Seigneur des Anneaux, Bilbo le Hobbit vous emmènera dans une bien étrange aventure...
Mais qui est Bilbo ? Un Hobbit tout ce qu'il y a de plus normal, qui aime boire, ripailler, discuter avec ses amis et, surtout, vivre une existence sans histoire !
Enfin, cela c'était avant les Nains, l'inquiétant Gollum, les araignées géantes de la forêt de Mirkwood, la Bataille des Cinq Armées, le dragon Smaug et son trésor...

Mon avis : très chouette ! Dans le même esprit que Le Seigneur des Anneaux bien sûr, en un peu plus facile à lire (moins de descriptions, ce livre était plus destiné aux enfants il me semble) Bien sûr on ne parle pas de Frodon et des autres encore, mais cela raconte l'histoire de l'oncle, Bilbon (= Bilbo)... dans le Seigneur des Anneaux, Bilbon fait souvent allusion à ses aventures : lisez ce livre pour les connaître en détail ! Inventif, et toujours cette atmosphère Tolkienesque... si vous êtes une tête de mule bien décidée à ne pas lire Le Seigneur des Anneaux (on se demande bien pourquoi), lisez au moins ce livre-ci ! :)

Vendredi 23 décembre 2005

Série très connue, pas complètement lue par moi, j'explique pourquoi...

Un mot sur l'histoire pour commencer : Violette (l'ado bricoleuse), Klaus (le dévoreur de bouquins, brave petit) et Prunille (le bébé mordeur) sont trois pauvres gosses qui ont la malchance de perdre leurs parents dans un effroyable incendie qui ravage leur maison dès le 1er tome. Ils vont donc successivement être recueillis par des membres lointains et inconnus de leur grande famille... Ils héritent d'une formidable fortune qu'ils ne pourront hélas pas toucher avant la majorité de Violette... fortune convoitée par le redoutable Comte Olaf qui va tout faire pour s'en emparer ! Pathétique, humour (si si) et rebondissements super-bien trouvés sont à l'honneur.

Mon avis : Ai adoré le 1er tome, Tout commence mal..., et étais prête à devenir complètement fan. Le 2ème tome, Le Labyrinthe aux Serpents, où les enfants sont recueillis par un scientifique fou de reptiles, ne m'a pas dèçu, pas plus que le 3ème, Ouragan sur le Lac, dans lequel les orphelins sont confiés à une vieille tante légèrement parano et maniaque de l'orthographe. Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, et puis... j'ai acheté le 4ème tome, Cauchemar à la scierie. Et là... c'est le drame ! Je ne sais pas ce qui s'est passé, la magie a cessé d'opérer. D'un coup, j'ai eu l'impression que Lemony Snicket avait décidé de resortir à chaque fois les mêmes recettes, je me suis lamentablement ennuyée, aucune bonne idée n'est venue m'épater, le style m'a soudain semblé enfantin, les traits pathétiques, lourds, l'humour, sans intérêt. Je ne sais même plus si je l'ai fini (phénomène rarissime dans ma vie de lectrice !) et je serai bien incapable de dire de quoi parle ce tome. La déception a été intense. Je n'ai plus acheté ni lu aucun tome, et je me suis complètement désintéressée de cette série. Je me souviens de mon admiration pour les 3 premiers tomes, mais maintenant quand on me demande mon avis sur la série je dis "bof..." ou bien je raconte tout ça ^^.

Un mot sur le film : déçue aussi. Si les décors et les personnages des enfants sont selon moi réussis, je n'ai pas du tout aimé le personnage du Comte Olaf que je n'imaginais ABSOLUMENT pas comme ça ! De même, tant de passages sont zappés, des tomes ont été mélangés... je tenterai de nuancer mon jugement en me disant que si je n'avais pas lu les livres, j'aurais pu trouver ce film agréable et divertissant, mais ça n'est pas vraiment le cas...

Vendredi 23 décembre 2005

Résumé (choppé ici, un peu flemmarde ce soir) : Pour la première fois de leur vie, Lena, Carmen, Tibby et Bridget, amies d'enfance, ne vont pas passer les vacances ensemble. Pour compenser cette séparation, elles concluent le "pacte du jean magique" : au cours de l'été, elles se le passeront comme un flambeau, il sera le témoin de leurs aventures et fera le lien entre elles quatre. A la rentrée, elles devront écrire dessus ce qui leur est arrivé pendant qu'elles étaient éloignées. Après un prologue présentant le pacte et les dix règles strictes d'utilisation du jean ("il est interdit de le laver" ; "il est interdit de laisser un garçon retirer le jean, mais il est cependant possible de l'ôter soi-même en présence dudit garçon" ; "il est formellement interdit de se décrotter le nez lorsqu'on porte le jean", ...), nous suivons l'été de chacune des amies dans un récit entrecroisé. Lena part chez ses grands-parents en Grèce, Carmen chez son père en Caroline du Sud, Bridget en camp sportif au Mexique et Tibby reste à Bethesda pour travailler dans un supermarché. Chacune va vivre une expérience importante qui va la faire grandir. Et tout cela grâce au "jean magique" et surtout grâce à l'amitié... Un roman d'apprentissage, plein d'humour et d'émotion.

quatrième de couverture

Mon avis : assez d'accord avec la dernière phrase ^^... un roman très divertissant, moderne, un livre "adolescent" très bien foutu ! Aime bien le principe du récit entrecroisé et les 4 personnages sont assez différents, intéressant, vraiment... un passage particulièrement triste tout de même, je ne m'attendais pas à ça, ayant lu ce bouquin à l'hôpital ça m'a fait un peu froid dans le dos mais bon ^^ Sinon coup de coeur pour les citations au début de chaque chapitre !

P.S : Il y a 2 autres tomes que je n'ai pas lus, faute d'argent et de temps essentiellement !
P.P.S : aussi, si vous avez des infos que j'ai la flemme de chercher... (je vous dis je suis très flemmarde ce soir) Y a-t-il, oui ou non, une adaptation cinématographique ?

Vendredi 23 décembre 2005

Quatrième de couverture : Ne pleurez pas. Non, non, ne pleurez pas ! Vous voyez bien que c'est le jour de la justification. Quelque chose s'élève à cette heure qui est notre témoignage à nous autres révoltés : Yanek n'est plus un meurtrier. Un bruit terrible ! Il a suffi d'un bruit terrible et le voilà retourné à la joie de l'enfance.

Mon avis : lu pour le lycée, et ne regrette pas.
1905, Russie. Un groupe de terroristes se prépare à tuer le Grand-Duc Serge pour libérer leur pays du despotisme. A l'intérieur même de l'Organisation, on voit, pour la première fois, des terroristes sous un autre angle. Ce sont avant tout des humains, qui ont leurs propres motivations, leurs doutes aussi. Leurs difficultés à tuer, leurs différents conceptions de la Justice. Il y a les terroristes durs et qui se veulent insensibles, comme Stepan. Il y a les poètes, comme Kaliayev. Il y a des femmes terroristes enfin. Il y a même l'amour... bourré de très jolies phrases à méditer. Court et efficace. A lire.

Samedi 24 décembre 2005

Comment résumer ? Impossible ! 23 nouvelles (oui, ça fait beaucoup) fantastiques dans tous les sens du terme. Un style parfois complexe, mais toujours sublime. N'oublions pas que la traduction est de Charles Baudelaire ! Des nouvelles sombres qui font, pour certaines, vraiment froid dans le dos, comme Le Chat Noir... quelques titres parmi les plus connus : la chute de la maison Usher, William Wilson, Bérénice, le diable dans le beffroi...

A lire aussi :
Histoires extraordinaires_, recueil de nouvelles du même auteur publié un an avant celui-ci



















Samedi 24 décembre 2005

Résumé : Obéissant à l'oracle, OEdipe résout l'énigme du Sphinx, tue son père et épouse sa mère. La peste s'abat sur Thèbes qui a couronné un inceste et un parricide. Quand un berger dévoile la vérité, la machine infernale des dieux explose. OEdipe se crève les yeux et sa mère se pend.
S'inspirant du théâtre de Sophocle, Cocteau redonne vie aux grandes figures grecques : OEdipe, Jocaste, Antigone et Créon. Il philosophe ne virtuose. Non, l'homme n'est pas libre. Il naît aveugle et les dieux règlent sa destinée. Même le héros, celui qui sort du rang, doit se soumettre. Ce grand texte dit tout sur l'homme avec infiniment d'humour et de poésie.

Mon avis : pas mal du tout ce résumé... lol. Une chouette pièce de théâtre, le célèbre mythe d'OEdipe est traité avec un angle original, et les personnages sont super (je trouve Jocaste particulièrement excellente !). Je n'ia pas été émerveillée à un point de non-retour, mais j'ai trouvé ça bien agréable à lire.

THE extrait inoubliable ^^

Samedi 24 décembre 2005

Quatrième de couverture : "D'où viennent ces influences mystérieuses qui changent en découragement notre bonheur et notre confiance en détresse ? On dirait que l'air, l'air invisible est plein d'inconnaissables Puissances, dont nous subissons les voisinages mystérieux."
L'homme qui écrit ces lignes se croit poursuivi par une redoutable créature invisible : le Horla. Une créature qui va l'entraîner au bout de la folie...

Mon avis : Yahaaaaaa ! Maupassant powa !!! Une nouvelle absolument fantastique, géniale, tout ce que vous voulez. Sous forme de journal intime, le personnage va se poser des questions, tenter de démasquer le Horla en usant de science, mais en vain... et la fin est inquiétante. Du très grand Maupassant, qui lui-même mourra fou...
Si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas à lire les autres nouvelles : Sur l'eau, Apparition, la main d'écorché, magnétisme, la nuit cauchemar, qui sait ?... (certains recueils en comportent bien plus), dans le même genre.










Samedi 24 décembre 2005

Quatrième de couverture : Tristan conduit Iseult la Blonde vers son futur époux, le roi Marc. A bord du navire, avant que les côtes de Cornouaille ne soient en vue, ils boivent un philtre qui les unit l'un à l'autre, pour trois ans, d'un amour indissoluble. Mais les noces d'Iseult et du roi seront célébrées et de l'amour les amants ne connaîtront que la souffrance.
Racontée mille et une fois, cette vieille légende celte s'était déformée. S'inspirant des manuscrits du XIIème et du XIIIème siècle, René Louis a rendu à ce conte sauvage, bercé par la mer et le vent de la forêt, la force de ses origines. L'intrépide Iseult n'a jamais été la victime d'un sortilège, elle boit le vin herbé de son plein gré, pour se donner tout entière à l'amour. Et Trista,, "héros invincible et tueur de monstres", est vaincu non par le destin mais par la femme aimée à laquelle il sacifie sa vie.

Mon avis : un mythe absolu, une oeuvre magistrale, ultra-riche en péripéties, au bon style moyennageux. Une des plus grandes histoires d'amour de tous les temps...

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"Les livres ont les mêmes ennemis que l'homme : le feu, l'humide, les bêtes, le temps, et leur propre contenu." Paul Valéry

Un livre au hasard

Il ne se passait rien...
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