Samedi 1er juillet 2006

Résumé : Viola a onze ans et déteste son prénom. Jusqu'au jour où Benny la surnomme " Viola Violon " : alors, pour que son prénom soit aussi beau que la musique d'un violon, Viola décide d'apprendre à jouer de cet instrument. Au fil des années, Viola va trouver son identité et s'accepter telle qu'elle est, grâce à la musique.

Mon avis : un livre lu une seule fois et qui m'avait fortement intriguée. L'histoire en elle-même ne m'avait pas vraiment marquée, non. C'est le style qui est vraiment surprenant. Un récit vraiment très poétique, qui m'avait fascinée autant qu'agacée, je crois. J'ai voulu le relire, mais impossible de le retrouver. Alors ce bouquin reste un peu comme un mystère pour moi... encore maintenant, j'aimerais bien y jeter un oeil pour comprendre ce qu'il avait d'exceptionnel à mes yeux.

Samedi 1er juillet 2006

Résumé : Céline et sa classe décident de parrainer Marcellin, un enfant du Tiers-Monde. Grâce aux dons des élèves, le petit Haïtien pourra manger à sa faim et fréquenter l'école. Disputes, réconciliations... L'organisation de cette "opération" n'est pas facile ! Mais la première lettre de Marcellin les réconcilie vite...

Mon avis : lu en cinquième, m'avait beaucou plu ! Après avoir lu ce livre, on a envie d'aider toute la planète ^^

Samedi 1er juillet 2006

Quatrième de couverture : Ils sont au moins cinquante, les Diables Noirs. C'est une vraie bande d'ados et Nicolas rêve d'en faire partie. Pour cela, il doit dérober la montre du lutin sonneur dans le clocher de l'église. Mais cette montre... n'est-elle pas ensorcelée ? Un voyage dans le temps... hors de notre temps.

Mon avis : une histoire complètement déjantée, pleine de rebondissements et de suspense. Fantastique dans tous les sens du terme !

Samedi 1er juillet 2006

Lucien Cuvert ne supporte plus que l'on se moque de son nom. Avec l'un de ses amis, il imagine un stratagème : ils vont échanger leurs noms... pas mal de quiproquos vont en découler, et à la fin Lucien Cuvert se rendra compte qu'on peut l'apprécier pour ce qu'il est, et fera de son ancien handicap un atout. Très drôle, des personnages hauts en couleur, bien ficelé, et une chouette morale ^^

Samedi 1er juillet 2006

Résumé : Benjamin le petit frère de Sophie est décédé, tué par un chauffard : la famille est aussi heurtée de plein fouet. Leur vie est bouleversée. Ce récit décrit avec beaucoup d'intensité, de réalisme, l'état d'âme et le comportement de ces personnages profondément blessés.

Mon avis : absolument pathétique ! Un concentré de douleur... oui celui-là m'a arraché des larmes... je ne le conseille pas vraiment, vraiment trop triste à mon goût... :s mais c'est indubitablement une histoire très forte !

Samedi 1er juillet 2006

Quatrième de couverture : Quel est ce mystérieux fil à retordre que Gégé-La-Flemme donne à la maîtresse, alors qu'il n'a pas de fil sur lui ? Pourquoi Dieu ne serait-il pas une fille ? Pourquoi les vaches ne pondent-elles pas d'½ufs ?
Quarante-deux histoires cocasses et ahurissantes où les mots s'emballent et dérapent, pour notre plus grand plaisir.

Mon avis : Des histoires très imaginatives. D'autres exemples : pourquoi la Joconde sourit-elle ? A quoi pense le penseur de Rodin ? A quoi sert une machine à applaudir ? Que se passerait-il si la bronzade était interdite sur les plages ? Que faire si une partie de cache-cache dure indéfiniment ? Quel est le poids des mots ? etc. Complètement décalé. HILARANT !!!

Samedi 1er juillet 2006

Quatrième de couverture : Epicier à 10 ans ! Double Martin n'imaginait pas devoir tenir la boutique de M. Termite lorsqu'il pousse la porte de l'épicerie pour tenter de gagner un impossible pari. Les affaires sont difficiles, surtout quand arrive une cliente indésirable : Poison Rose, la pire ennemie du garçon.

Mon avis : Deux pires ennemis vont devoir s'associer pour sauver de la faillite l'épicerie d'une vieil homme malade, et vont par la même occasion s'occuper de ses chagrins d'amour, lui redonner confiance en lui... enfin, les deux héros apprendront à s'apprécier mutuellement ^^ une histoire drôle, tendre et pleine d'action !

Samedi 1er juillet 2006

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Voilà une série de tout petits romans à lire tout seul dès le CP (ou à se faire lire plus jeune encore) : les aventures de Petit-Féroce, un petit homme préhistorique !

C'est superfacile à lire, c'est très drôle et il y a pas mal d'illustrations. Un très chouette souvenir de gamine pour moi en tout cas, conseillez-le à vos petits frères et soeurs, ils vont adorer !

Alors dans la collection, il y a : Petit-Féroce et sa famille, Petit-Féroce et ses amis, Petit-Féroce va à l'école, Petit-Féroce part en vacances, Petit Féroce contre les Marmicreux, Petit-Féroce est un champion, Petit-Féroce contre le monstre des neiges...etc. Je me souviens que mon histoire préférée parlait de pierres de lune... ah souvenirs souvenirs ^^

Mardi 25 juillet 2006

Quatrième de couverture : Antoine a beau être diplômé d'araméen, de biologie et de cinéma, il n'en est pas plus heureux. Et, selon lui, ce sont précisément son intelligence et sa lucidité qui lui gâchent l'existence. Aussi décide-t-il d'arrêter de penser. Il envisage d'abord de devenir alcoolique, mais, dès le premier verre, il sombre dans un coma éthylique. Il s'intéresse ensuite au suicide, mais la mort ne l'attire décidément pas. Reste l'acte ultime : la crétinisation. Loin de tout moralisme, avec humour et détachement, Martin Page pointe les contradictions contre lesquelles nous nous battons tous, pour peu que nous tentions de réfléchir.

Mon avis : Heureux les simples d'esprit ? Un très bon livre qui permet de réfléchir un peu sur la relation entre bonheur et intelligence, et qui critique surtout la société de consommation... intéressant mais pas prise de tête pour un sou, avec des personnages hauts en couleur, et de jolies phrases à noter au passage. Je regrette un peu la fin : le dénouement est amené par une péripétie complètement invraisemblable, je trouve ça un tantinet facile de la part de l'auteur... et l'extrême fin ne m'a pas parue très claire :s Il n'empêche que je trouve ce livre très bien : court (125 pages), facile à lire, toujours drôle et pas si léger que ça... recommandé !

La citation :
"Les pots d'échappement diffusaient leurs polluants comme les pollens d'une nouvelle ère, ensemençant dans les piumons des Parisiens et des touristes la future flore d'une civilisation malade."

Mardi 25 juillet 2006

Résumé : Oscar a dix ans et il vit à l'hôpital. Même si personne n'ose le lui dire, il sait qu'il va mourir. La dame rose, qui le visite et " qui croit au ciel ", lui propose, pour qu'il se sente moins seul, d'écrire à Dieu.

Mon avis :
pas mal du tout... un peu triste forcément (vu le sujet, c'était inévitable :s) mais aussi plutôt amusant à de nombreuses reprises : Touchant de voir la façon dont Oscar considère sa mort prochaine, sa capacité à profiter de ses derniers moments m'a bluffée, et j'admire aussi la psychologie de la dame rose... un peu familier, un peu trop simple par moments, mais c'est parce que le narrateur a 10 ans, et c'est un livre pour jeunes (dès la 5ème), et puis ça a son charme aussi... très philosophique en tout cas, cela fait réfléchir à pas mal de choses !

Vendredi 28 juillet 2006

ATTENTION CHEF D'OEUVRE !


(on va dire que j'espère que je me suis pas fait ch... - que je n'ai pas perdu mon temps à le taper pour RIEN...

Mon avis :
MAGNIFIQUE. Un livre de 480 pages à qui on pourra reprocher quelques longueurs un brin fastidieuses (de sombres histoires d'espionnage - le côté "politique" dirai-je - ont été un peu trop développées à mon goût, alors qu'elles étaient loin d'être essentielles), mais ce léger défaut s'efface vite face au génie qu'on sent dans ce livre. L'histoire, captivante, est absolument pathétique (le livre est composé de 5 parties et la dernière s'intitule "au coeur du malheur", c'est dire !), les injustices sont partout et révoltent l'impuissant lecteur qui ne sait pas forcément comment réagir devant tant d'abominations : viols, meurtres, séparations... du coup le moindre rayon de soleil emmène ledit lecteur dans une jouissance infinie ^^ ! Le style porte tout ceci d'une manière particulièrement intense et ce livre nous amène à réfléchir sur des sujets essentiels et très variés : quel est le prix d'une vie humaine, de la liberté, jusqu'où peut-on se révolter, que penser du suicide... ? Quand on a fini ce livre on prend peut-être un peu plus conscience de l'immense chance que nous avons et on aime le soleil infiniment (j'aimerai le voir maintenant, dommage il fait nuit) Vraiment un livre bouleversant, qui par certains aspects m'a fait penser à 1984_ (un système impitoyable, pas de liberté, interdiction de penser, d'aimer...) mais en plus fort, en tellement plus proche du peuple, donc de nous, de nos sentiments... A LIRE A TOUT PRIX (et mauvaise nouvelle vous risquez de galérer car il est épuisé chez l'éditeur...)


Info : roman écrit en 1956 (traduit du grec en 1965), et l'auteur dans son Prologue écrit à son sujet : "Je l'ai écrit il y a peu d'années, au cours d'un période très sombre de notre vie." Il est évident que c'est la Seconde Guerre Mondiale qui lui a inspiré ce livre : il y a d'ailleurs des passages du livre qu'on ne peut s'empêcher de rapprocher avec la vie dans les camps de concentration...

Vendredi 4 août 2006

Résumé : Quelle étrange existence que celle d'Audrina ! Mais existe-t-elle vraiment ? Certes, elle vit, elle a sept ans, elle habite avec les siens une grande maison isolée, en Virginie. Une famille comme les autres ? Non, car sur la petite fille plane, ou plutôt pèse, écrasante, une ombre : celle d'une autre Audrina, sa soeur aînée morte il y a très longtemps - tragiquement. C'était Première Audrina, Parfaite Audrina ! Alors son père a décidé de la faire revivre : l'enfant d'aujourd'hui doit réincarner celle d'hier... La petite fille étouffe et souffre, perd la mémoire, le sens du temps. Et pourtant elle voudrait être elle-même. Est-ce l'amour ou l'amitié qui un jour la sauvera ? Ne sera-t-elle pas marquée à jamais par le sanglant secret qu'elle va découvrir ?

Mon avis : un "roman gothique" qui m'a totalement charmée... difficile de le lâcher une fois qu'on est pris dans cette histoire sombre et pleine de mystères (je l'ai fini à 5h30 du matin ^^')... je me suis vraiment attachée au personnage de cette petite Audrina, qu'on suit jusqu'à ses 20 ans environ. Des personnages disparaissent, d'autres arrivent, tout va assez vite. L'atmosphère est toujours très trouble, il y a du suspense et une foule de rebondissements, mensonges et folie s'entremêlent, le personnage du père, cruel et plein d'un amour malsain envers sa fille, est à vous glacer le sang :s et le reste de la famille n'est pas mal non plus ! Bref, un roman à lire d'une traite (ou presque) et qui ne vous laissera pas indifférent ! (merci à nyenna de m'avoir fait découvrir ce livre)

N.B : On peut aussi noter que j'ai été agréablement surprise par le style de Virginia Cleo ANDREWS : il y a très longtemps j'ai lu un tome ou deux des Orphelines, j'avais trouvé ça très banal ... donc là cet auteur est remontée dans mon estime ^^



Voilà, dernier article pour le moment, il vous faut à présent patienter jusqu'au 21... j'espère que ce blog ne tombera pas dans l'oubli pendant ce temps, n'hésitez pas à en (re?)faire le tour et à me laisser des commentaires, signez le livre d'or, conseillez-le à vos amis, mettez-le dans vos favoris, votez pour lui si vous ne trouvez pas ce système trop malsain LOL, enfin je ne vais non plus exiger de vous d'être plus présents que jamais sachant que moi-même, la proprio, je suis forcée de le laisser tomber temporairement ^^ mais bon, ne m'oubliez pas !!! Gros bisous à tous mes "fidèles", et aussi aux petits nouveaux qui risquent de débarquer pendant mon absence... Merci à tout le monde ! =D

Mercredi 23 août 2006

Résumé : Parce qu'il se sent médiocre et inexistant, un jeune homme va se suicider quand un artiste mégalomane suspend son geste. Il lui propose d'acheter son âme et son corps pour en faire une sculpture vivante, sublime ou monstrueuse, et une marchandise planétaire. Le désespéré accepte le pacte et l'opération, se laisse déshumaniser, et exposer aux yeux des foules, sous le nom d'Adam-bis. Mais peut-il abdiquer entièrement son humanité ? Grâce à l'amour d'une jeune-femme, « l'½uvre d'art » tente alors de sortir de l'emprise de son créateur et de retrouver sa conscience perdue. Cette fable excentrique, inquiétante et comique nous entraîne dans un monde rongé par le narcissisme, le culte du simulacre et de l'apparence, le totalitarisme de l'image : le nôtre.

Mon avis : Ah, peut-être mon préféré de cet auteur ! (mais je ne les ai pas encore tous lu) J'ai trouvé le personnage principal très attachant, et l'histoire choquante pour bien des points ! Comme lorsque j'ai lu les Thanatonautes, j'ai pensé à de nombreuses reprises : "pourvu que cela n'arrive jamais !" Par ailleurs l'intrigue est originale, avec des rebondissements inattendus.. un vrai délice !

Première phrase : "J'ai toujours raté mes suicides."

REPONSE A CHOUPI LE CHOUFLEUR : bien sûr vous pouvez me piquer mes résumés, parce que la plupart du temps c'est la quatrième de couverture ! Là en l'occurence c'est un résumé que j'ai trouvé sur amazon, un site commercial où je trouve également quasiment toutes les images de couvertures des bouquins présentés ici... bien sûr il y a des résumés que j'écris, mais c'est très très loin d'être la majorité...

Jeudi 24 août 2006

Résumé : Ce roman, le plus célèbre de l'auteur, est aussi largement autobiographique. Comme dans l'ensemble de son oeuvre, Hervé Bazin y donne les raisons de sa haine et de son combat contre toutes les oppressions familiales et sociales. Vipère au poing raconte la lutte impitoyable livrée par Brasse-Bouillon, alias Jean Rezeau, ainsi que ses frères, contre leur mère, une marâtre odieuse, calculatrice et violente. Folcoche, ainsi que ses enfants la nomment, règne avec autorité sur une famille angevine bien-pensante, ne lésinant pas sur les coups de fouet, les brimades et les humiliations. Mais Brasse-Bouillon est malin, vif et clairvoyant. Il affronte sa mère en lui tendant à son tour les pièges qui l'aideront à avoir raison d'elle.

Mon avis : ai vraiment beaucoup aimé ! Cette histoire d'enfant mal aimé peut faire penser à Poil de Carotte, avec plusieurs différences tout de même : la méchante mère, Folcoche, est bien plus horrible, et comme elle ne feint jamais non plus la doucuer, elle apparaît tout le long comme un personnage absolument négatif, ce qui justifie d'autant plus la vengeance du héros, aidé de ses frères. Ce livre plein de haine est doté d'un style extrêmement agréable : vivant, drôle. En un mot : un roman très divertissant, qui traite pourtant d'un sujet grave, puisqu'il montre jusqu'à quel point la méchanceté d'une mère, la "vipère", peut rendre son propre enfant aussi cruel...

Citation : "J'entre à peine dans la vie et, grâce à toi [ma mère] je ne crois plus à rien, ni à personne... Celui qui n'a pas cru en sa mère, celui-là n'entrera pas dans le royaume de la terre."

Info : il existe 2 films (ici et ) tirés de ce roman (que j'aimerais bien voir). Les avez-vous vu ? Votre avis ?

Jeudi 24 août 2006

La Nuit de Valognes : Je suis tombée sur un extrait de cette pièce pour mon oral du bac... c'est une réécriture : 5 femmes victimes de Dom Juan vont faire son procès et le forcer à rester fidèle à une femme qu'il épousera contre son gré. Mais Dom Juan n'est plus le même, il cache un terrible secret.. au début c'est plutôt drôle et au fur et à mesure ça l'est nettement moins... et ça va jusqu'au pathétique complet ! En tout cas c'est superintéressant du début à la fin et c'est un regard tout à fait neuf sur le personnage de Dom Juan !

Le Visiteur : 22 avril 1938. Un nazi arrive dans le cabinet de Sigmund Freud et emmène sa fille, Anna. Freud désespéré est alors visité par un inconnu qui lui tient des propos étranges et que Freud pourtant athée va prendre pour Dieu. Je dirai que c'est du très bon Schmitt : à la fois intéressant et amusant. A lire.

Le baillon : Monologue d'une dizaine de pages. Une vie, une maladie, une mort, un amour, c'est le baillon en très simplifié, et vous vous doutez bien que raconté par Schmitt c'est bien mieux ^^ Pas mal du tout, sans être transcendant.

L'école du diable : Le Diable est déprimé : le monde a besoin selon lui de maux nouveaux. Quelles seront donc ses inventions ? A vous de le découvrir... original !

CONCLUSION : La Nuit de Valognes et le Visiteur sont super. J'ai moins aimé les deux autres, mais tous valent largement la peine d'être lus !

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"Le grand inconvénient des livres nouveaux est de nous empêcher de lire les anciens." Joseph Joubert

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