Quatrième de couverture : Antoine a beau être diplômé d'araméen, de biologie et de cinéma, il n'en est pas plus heureux. Et, selon lui, ce sont précisément son intelligence et sa lucidité qui lui gâchent l'existence. Aussi décide-t-il d'arrêter de penser. Il envisage d'abord de devenir alcoolique, mais, dès le premier verre, il sombre dans un coma éthylique. Il s'intéresse ensuite au suicide, mais la mort ne l'attire décidément pas. Reste l'acte ultime : la crétinisation. Loin de tout moralisme, avec humour et détachement, Martin Page pointe les contradictions contre lesquelles nous nous battons tous, pour peu que nous tentions de réfléchir.
Mon avis : Heureux les simples d'esprit ? Un très bon livre qui permet de réfléchir un peu sur la relation entre bonheur et intelligence, et qui critique surtout la société de consommation... intéressant mais pas prise de tête pour un sou, avec des personnages hauts en couleur, et de jolies phrases à noter au passage. Je regrette un peu la fin : le dénouement est amené par une péripétie complètement invraisemblable, je trouve ça un tantinet facile de la part de l'auteur... et l'extrême fin ne m'a pas parue très claire :s Il n'empêche que je trouve ce livre très bien : court (125 pages), facile à lire, toujours drôle et pas si léger que ça... recommandé !
La citation : "Les pots d'échappement diffusaient leurs polluants comme les pollens d'une nouvelle ère, ensemençant dans les piumons des Parisiens et des touristes la future flore d'une civilisation malade."
Mon avis : Heureux les simples d'esprit ? Un très bon livre qui permet de réfléchir un peu sur la relation entre bonheur et intelligence, et qui critique surtout la société de consommation... intéressant mais pas prise de tête pour un sou, avec des personnages hauts en couleur, et de jolies phrases à noter au passage. Je regrette un peu la fin : le dénouement est amené par une péripétie complètement invraisemblable, je trouve ça un tantinet facile de la part de l'auteur... et l'extrême fin ne m'a pas parue très claire :s Il n'empêche que je trouve ce livre très bien : court (125 pages), facile à lire, toujours drôle et pas si léger que ça... recommandé !
La citation : "Les pots d'échappement diffusaient leurs polluants comme les pollens d'une nouvelle ère, ensemençant dans les piumons des Parisiens et des touristes la future flore d'une civilisation malade."