Dimanche 19 février 2006

Quatrième de couverture : " Ta saloperie de feu va vous éteindre tous, toi et ton espèce, et en un rien de temps, crois-moi ! Yah ! Je remonte sur mon arbre, cette fois tu as passé les bornes, Edouard, et rappelle-toi, le brontosaure aussi avait passé les bornes, où est-il à présent ? Back to the trees ! clama-t-il en cri de ralliement. Retour aux arbres ! "


Mon avis : Roman drôle et facile à lire qui raconte la vie d'une famille d'homo erectus : il y a bien sûr le père, Edouard, "hominien de génie", qui n'a qu'un objectif : faire évoluer l'espèce, et qui a chaque nouvelle invention déclame "Les possibilités sont prodigieuses !". Il y a l'oncle Vania, bien plus conservateur, et les enfants, par exemple Ernest, le narrateur, qui ont leurs propres idées... dans ce livre on assiste aux premiers pas de la cuisine, de la peinture, de l'élevage... de l'amour ? Et il y a plein de clin d'oeil qui renvoient à notre époque... un livre plaisant, et qui fait réfléchir. Mais au fait, pourquoi a-t-il mangé son père ? Ah ah ah... vous verrez ! :D

Mardi 14 mars 2006

Quatrième de couverture : De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.

Mon avis : Whaouh.... cette contre-utopie décrivant une société totalitaire sans aucune liberté (hi hi hi balance tes connaissances) est vraiment très très flippante, je brûle d'envie de vous dire la fin, mais non tais-toi, enfin bref c'est vraiment terrible, j'aime beaucoup le style, c'est plein de rebondissements, il y a du suspense jusqu'au bout, c'est de la science-fiction très subtile (lol, genre je m'y connais !) et très réaliste... j'adooooore. Et en plus je dois le lire en VO pour les cours, donc je ne suis pas prête de lâcher ce bouquin... :p









Samedi 22 avril 2006

ATTENTION, CHEF D'OEUVRE INEGALABLE

Quatrième de couverture : Ce célèbre roman (1847), qui est devenu un classique de la littérature anglaise, demeure, grâce à son climat inégalé d'angoisse et de hantise exacerbées par le caractère des personnages, un lien de transition entre les effrois souvent trop mis en scène du roman gothique et la crainte sourde et aveugle, comme l'amour et la mort, qui émane du vrai fantastique. (Lovecraft)

l'histoire :
Heathcliff l'orphelin et Cathy Earnshaw grandissent ensemble et se jurent un amour éternel, mais à la mort du père, les deux enfants sont séparés par le grand frère, Hindley : Heathcliff, qui n'était qu'un enfant adopté, est ramené au rang de palefrenier tandis que la jeune Cathy, qui rêve de luxe, délaisse son compagnon et se marie avec le riche Linton. Fou de douleur, Heathcliff s'enfuit, mais des années plus tard, il réapparaît, déchiré entre son amour pour Cathy et son désir de vengeance...

Mon avis : ce livre est SUBLIME. J'étais déjà complètement folle du film de 1939, et je me rends compte qu'à côté du livre il n'est rien !!! Cette histoire d'amour est la plus belle, la plus cruelle, la plus immorale qu'on puisse imaginer, je pourrais en parler pendant des heures... INCONTOURNABLE !!!

Mercredi 3 mai 2006

...page 27...
Quatrième de couverture :
Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins, mon péché, mon âme. Lo-li-ta : le bout de la langue fait trois petits bonds le long du palais pour venir, à trois, cogner contre les dents. Lo. Li. Ta.
Elle était Lo le matin, Lo tout court, un mètre quarante-huit en chaussettes, debout sur un seul pied. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l'école. Elle était Dolorès sur le pointillé des formulaires. Mais entre mes bras, c'était toujours Lolita.

L'histoire :
Extases et calvaire d'un quadragénaire sensible aux charmes prépubères. Un roman audacieux qui obtint un succès de scandale quelques années (en 1958) après sa parution (en 1955) et rendit célèbre son auteur, distingué polyglotte, romancier et entomologiste.

Mon avis : J'adore ! C'est à la fois tendre (et parfois très sensuel), drôle, passionné... j'ai vraiment beaucoup de sympathie pour le narrateur, Humbert Humbert ^^ et je ne trouve que sa Lolita n'est pas vraiment à plaindre, contrairement à ce qu'on pourrait penser... ! L'histoire est vraiment délicieuse... mais le vrai point fort de ce livre, c'est assurément son style. Très poétique. MA-GNI-FIQUE ! Et dans mon édition, à la fin il y a un article de l'auteur qui parle de son oeuvre, j'ai trouve ce petit bonus très judicieux !

films : 2 films ont été tirés de ce roman, l'un de Stanley Kubrick en 1962, l'autre est d'Adrian Lyne, en 1998.
[EDIT] J'ai vu le film de Kubrick et en un mot, J'ADORE. La scène de fin notamment m'a éberluée (mais pas seulement)

Vendredi 28 juillet 2006

ATTENTION CHEF D'OEUVRE !


(on va dire que j'espère que je me suis pas fait ch... - que je n'ai pas perdu mon temps à le taper pour RIEN...

Mon avis :
MAGNIFIQUE. Un livre de 480 pages à qui on pourra reprocher quelques longueurs un brin fastidieuses (de sombres histoires d'espionnage - le côté "politique" dirai-je - ont été un peu trop développées à mon goût, alors qu'elles étaient loin d'être essentielles), mais ce léger défaut s'efface vite face au génie qu'on sent dans ce livre. L'histoire, captivante, est absolument pathétique (le livre est composé de 5 parties et la dernière s'intitule "au coeur du malheur", c'est dire !), les injustices sont partout et révoltent l'impuissant lecteur qui ne sait pas forcément comment réagir devant tant d'abominations : viols, meurtres, séparations... du coup le moindre rayon de soleil emmène ledit lecteur dans une jouissance infinie ^^ ! Le style porte tout ceci d'une manière particulièrement intense et ce livre nous amène à réfléchir sur des sujets essentiels et très variés : quel est le prix d'une vie humaine, de la liberté, jusqu'où peut-on se révolter, que penser du suicide... ? Quand on a fini ce livre on prend peut-être un peu plus conscience de l'immense chance que nous avons et on aime le soleil infiniment (j'aimerai le voir maintenant, dommage il fait nuit) Vraiment un livre bouleversant, qui par certains aspects m'a fait penser à 1984_ (un système impitoyable, pas de liberté, interdiction de penser, d'aimer...) mais en plus fort, en tellement plus proche du peuple, donc de nous, de nos sentiments... A LIRE A TOUT PRIX (et mauvaise nouvelle vous risquez de galérer car il est épuisé chez l'éditeur...)


Info : roman écrit en 1956 (traduit du grec en 1965), et l'auteur dans son Prologue écrit à son sujet : "Je l'ai écrit il y a peu d'années, au cours d'un période très sombre de notre vie." Il est évident que c'est la Seconde Guerre Mondiale qui lui a inspiré ce livre : il y a d'ailleurs des passages du livre qu'on ne peut s'empêcher de rapprocher avec la vie dans les camps de concentration...

Jeudi 24 août 2006

Résumé : Ce roman, le plus célèbre de l'auteur, est aussi largement autobiographique. Comme dans l'ensemble de son oeuvre, Hervé Bazin y donne les raisons de sa haine et de son combat contre toutes les oppressions familiales et sociales. Vipère au poing raconte la lutte impitoyable livrée par Brasse-Bouillon, alias Jean Rezeau, ainsi que ses frères, contre leur mère, une marâtre odieuse, calculatrice et violente. Folcoche, ainsi que ses enfants la nomment, règne avec autorité sur une famille angevine bien-pensante, ne lésinant pas sur les coups de fouet, les brimades et les humiliations. Mais Brasse-Bouillon est malin, vif et clairvoyant. Il affronte sa mère en lui tendant à son tour les pièges qui l'aideront à avoir raison d'elle.

Mon avis : ai vraiment beaucoup aimé ! Cette histoire d'enfant mal aimé peut faire penser à Poil de Carotte, avec plusieurs différences tout de même : la méchante mère, Folcoche, est bien plus horrible, et comme elle ne feint jamais non plus la doucuer, elle apparaît tout le long comme un personnage absolument négatif, ce qui justifie d'autant plus la vengeance du héros, aidé de ses frères. Ce livre plein de haine est doté d'un style extrêmement agréable : vivant, drôle. En un mot : un roman très divertissant, qui traite pourtant d'un sujet grave, puisqu'il montre jusqu'à quel point la méchanceté d'une mère, la "vipère", peut rendre son propre enfant aussi cruel...

Citation : "J'entre à peine dans la vie et, grâce à toi [ma mère] je ne crois plus à rien, ni à personne... Celui qui n'a pas cru en sa mère, celui-là n'entrera pas dans le royaume de la terre."

Info : il existe 2 films (ici et ) tirés de ce roman (que j'aimerais bien voir). Les avez-vous vu ? Votre avis ?

Mardi 21 novembre 2006

Quatrième de couverture : 451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

Mon avis : WoW... génial ! un peu dans le même genre que 1984 (la société décrite là est l'image d'un futur plausible et inquiétant), la poésie en plus :p On y parle de livres donc, mais aussi des relations avec les autres, des médias, du bonheur... les personnages sont tous touchants (même les méchants et même les très secondaires je trouve ^^), l'histoire a pas mal de rebondissements... et le style est vraiment magnifique, on s'identifie complètement à la situation des personnages, lorsque le héros est poursuivi par exemple, j'avais vraiment l'impression que quelqu'un était à mes trousses. Tout cela pour dire que j'ai adoré ! =)

Info : J'ai vu et aimé l'adaptation cinématographique de François Truffaut_, très fidèle à l'esprit du livre, fantaisiste, loufoque... Bravo !



Mercredi 20 décembre 2006

Résumé : Jeune épousée de monsieur de Clèves, la princesse s'est engagée à un mariage de raison, obéissant aux recommandations sévères de sa mère, madame de Chartres. Quand soudain, au cours d'un bal, le duc de Nemours parait... Leurs yeux se rencontrent, la passion naît. Mais la princesse de Clèves se doit à son rang, à son éducation, à l'image qu'elle a d'elle-même. Elle ne cédera pas au désir. Jalousie, douleur, frustration, les romans d'amour soufflent des souffrances exquises... pour le lecteur.

Mon avis : J'admets qu'au début on a tendance à se perdre en confondant un peu tous les personnages, et à trouver la narration un peu longue, mais une fois qu'on est pris dans l'histoire on ne peut plus en décrocher et on se met à vraiment apprécier le style précieux où tout est exprimé de façon hyperbolique (on devrait compter les occurences de "jamais", ce serait rigolo)... ainsi, on suit avec les personnages, à travers leurs commérages amusants et quiproquos, leurs histoires d'amour qui sont quasiment toujours des "passions violentes" on se perd un peu, on finit par se passionner pour l'amour impossible de madame de Clèves et du duc de Nemours, on espère, on est déçu, on espère encore...et la fin est tellement... ah ah lisez ce livre ! Le cadre est complètement dépaysant, sans rapport aucun avec notre vie de Français du 21ème siècle, mais cela ne nous empêche pas de nous identifier aux personnages, et puis c'est aussi une bonne façon de se rendre compte de l'hypocrisie qui régnait à la Cour et de l'importance de la "galanterie"... en un mot, j'adore !

[EDIT] A la fac j'ai étudié ce livre en 2008, et maintenant j'en suis vraiment amoureuse *_* Je vous conseille aussi l'excellent film de Christophe Honoré, La Belle Personne (transposition à notre époque dans un lycée)

Samedi 31 mars 2007

Résumé : Partisan de la position allongée, Oblomov ne trouve le bonheur que dans le sommeil. Ni son ami Stolz, incarnation de l'énergie et de l'esprit d'entreprise, ni la belle Olga ne parviendront à le tirer de sa léthargie. Entreprendre et aimer sont décidément choses trop fatigantes. Grand roman de m½urs, Oblomov offre une satire mordante des petits fonctionnaires et des barines russes. La première partie du texte est irrésistible de drôlerie, décrivant les multiples tentatives toutes vouées à l'échec d'Oblomov pour sortir de son lit. La profondeur du roman et la puissance du personnage n'ont pas échappé à des philosophes comme Levinas. L'inertie du héros est moins une abdication que le refus farouche de tout divertissement.


Mon avis : un livre qui m'a touché bien plus qu'il n'aurait dû pour des raisons personnelles, et que j'ai vraiment aimé. Il y a des passages très drôles, avec des scènes qu'on imaginerait bien jouées au théâtre. Et pourtant, ce livre est fondamentalement déprimant, puisqu'on assiste à la la déchéance lente et inéluctable d'un homme aussi attachant que désespérant... j'ai vraiment été captivée, et bien que je connaissais la fin avant d'avoir commencé, je n'ai pas pu m'empêcher d'espérer... Oblomov prône si bien la paresse que parfois on se demande s'il n'a pas raison, mais la fin nous montre bien cependant que la paresse est une chose trèèèès dangereuse, du moins c'est mon interprétation ! Ce livre est aussi ma rencontre avec la littérature russe, et j'ai donc bien envie de continuer sur cette voie...

Samedi 9 juin 2007


OEUVRE AU PROGRAMME DU BAC

Chef d'oeuvre de l'Antiquité, c'est un foisonnement impressionnant de récits mythologiques, OVIDE voulait remonter des origines du monde jusqu'à son époque, et le thème principal de ces récits, est, comme le titre l'indique, la métamorphose. Les mythes gréco-romains m'intéressent beaucoup (on est latiniste ou on l'est pas ^^) alors j'ai vraiment été ravie par le contenu, je trouve que la traduction est pas mal aussi (sauf 2-3 bizarreries mais bon), donc le style aussi m'a plu.

Cependant j'avoue que j'ai un peu été rebutée à force par la façon dont les épisodes sont liés (transitions très artificielles parfois, plusieurs narrateurs, enchâssement des récits) ; on a un peu tendance à confondre les personnages, qui sont hyper-nombreux, dotés d'une généalogie compliquée, et quand un même personnage a plusieurs appellations, ce qui est très fréquent, alors là il faut vraiment s'accrocher pour ne pas perdre le fil... de plus, (et après j'arrête avec les points négatifs promis ^^) il y a des épisodes pas franchement passionnants (je pense au combat des Lapithes et des Centaures, pendant lequel on subit l'énumération des 53 Centaures, assez indigeste comme passage :s)

MAIS certains épisodes qui rattrapent amplement ces défauts : ne manquez pas de lire tout ce qui concerne Orphée ; j'ai adoré aussi l'histoire d'Atalante et Hippomène, celle de Myrrha, de Céyx et Alcyone, et enfin celle de Pygmalion : tout un tas d'histoires d'amour ! Alors même si la lecture n'est pas toujours très aisée, essayez d'en lire des extraits, ça vaut le coup :p (ce matin j'ai relu ce livre, et j'étais bien moins perdue ; j'ai vraiment pu apprécier cet ouvrage finalement !)

Mardi 19 juin 2007



OEUVRE AU PROGRAMME DU BAC


Quatrième de couverture / extrait :

JACQUES : Je ne sais si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas : " Non, non, Jacques, non... " A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille : " Je ne vous aurais jamais cru si méchant... mais du moins, promettez-moi, jurez-moi...
- Quoi ?
- Que Bigre n'en saura rien. "
LE MAÎTRE : Tu promis, tu juras, et tout alla fort bien.
JACQUES : Et puis très bien encore.
LE MAÎTRE : Et puis encore très bien ?
JACQUES : C'est précisément comme si vous y aviez été.

Mon avis : une oeuvre aux éléments variés, le narrateur principal interpelle sans arrêt le lecteur et bouleverse le roman traditionnel en essayant de le perdre un peu avec un tas de récits secondaires à l'intrigue principale : le récit des amours de Jacques. Le tout est intéressant, ne manque pas d'humour, mais j'avais tendance à mélanger un peu les histoires ou à en oublier certaines, et au bout d'un moment je trouvais cela un peu long. Sans doute l'oeuvre au programme que j'ai le moins aimé, même s'il y a des passages qui sont vraiment bien, comme par exemple l'histoire de Mme de La Pommeraye

Mercredi 4 juillet 2007

(roman paru en 1931)

Quatrième de couverture : Défi, réquisitoire, ce livre mondialement célèbre, chef d'oeuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre temps.

Mon résumé :
dans cette société totalitaire, les gens sont répartis en castes créées scientifiquement (embryons modifiés), et conditionnés avant leur naissance à aimer la vie à laquelle on les a destinés. La devise de cette société qui se dit idéale ? "Communauté, identité, stabilité". Les notions de solitude, de famille, d'amour n'existent pas. Un impératif : le "bonheur", et tout ce qui pourrait l'entraver est aboli par les Administrateurs, et lorsque malgré tout les gens ont des soucis, ils se droguent tout simplement... Des rebelles, Bernard Marx, et le "Sauvage", tenteront bien de s'opposer à cette société sans libertés, mais en vain...

Mon avis : ce livre est tout à fait effrayant...après l'avoir lu je regarde la notion de bonheur avec un autre oeil ! Tous les progrès scientifiques décrits dans le livre font vraiment froid dans le dos quand on voit ce qu'ils permettent d'accomplir. Les personnages sont tous touchants, le style vraiment très bon, et j'ai beaucoup aimé les références continuelles à Shakespeare. A LIRE !

Lundi 27 août 2007



Quatrième de couverture : Phil et Vinca, les deux adolescents du Blé en herbe, resteront le vivant symbole de la pureté du désir, de la joie des vacances. Les plages blondes et les chardons bleus prêtent leurs couleurs estivales à ce charmant conte d'amour. La description que Colette, avec une émotion retenue, a faite de ce voyage sentimental et charnel ne peut vieillir en sa parfaite vérité.


Mon avis : un style tellement poétique... on s'identifie et on est vite ému par ces deux adolescents mystérieux en train de perdre leur enfance. On est fasciné par la conduite paradoxale de Phil, amoureux de Vinca mais qui la trompe malgré tout.. ces sentiments confus sont superbements bien décrits, idem en ce qui concerne l'évocation de la nature : Colette parle si bien du vent qu'il arrive à faire frissonner le lecteur, on s'y croirait vraiment et c'est délicieux ! Dans tout le livre règne une atmosphère étrange mêlée de secret, de chaleur et de douceur, j'en suis sortie éblouie et sereine. Un très bon livre, vraiment.

Lundi 27 août 2007

Résumé : Grâce à son talent de conteur, Pagnol restitue les joies simples de l'enfance, la famille, les bêtises... et la découverte émerveillée des collines entourant Marseille.


Quatrième de couverture : (extrait de la préface)
"Dans ces Souvenirs, je ne dirai de moi ni mal ni bien ; ce n'est pas de moi que je parle, mais de l'enfant que je ne suis plus. C'est un petit personnage que j'ai connu et qui s'est fondu dans l'air du temps, à la manière des moineaux qui disparaissent sans laisser de squelette. D'ailleurs, il n'est pas le sujet de ce livre, mais le témoins de très petits évènements... Ce n'est qu'un témoignage sur une époque disparue, et une petite chanson de piété filiale, qui passera peut-être aujourd'hui pour uen grande nouveauté."


Mon avis : 1er tome des "Souvenirs d'enfance" de Pagnol, nous nous trouvons donc immergés dans une époque passée, ce qui est à la fois dépaysant et amusant. L'admiration naïve que le petit Marcel porte à son père est émouvante, et le style est bien agréable ; cependant certains passages m'ont un peu ennuyée : Marcel espère que son père, chasseur débutant, ne reviendra pas bredouille, et un long passage raconte la préparation de cette journée, l'inspection des fusils etc. Cet épisode, que je n'ai pas trouvé vraiment passionnant, occupe à mon avis une trop grande place dans le livre.

Lundi 27 août 2007




Résumé : Dans ce second volet des souvenirs d'enfance de l'auteur, le récit est consacré à Augustine, la mère de Pagnol. Légèreté, tendresse et amertume de sa jeunesse en Provence.


Mon avis : j'ai nettement préféré ce tome-ci, sans doute parce qu'on y parle moins de chasse ^^ On apprend à mieux connaître le personnage du petit Marcel, et son amitié avec Lili, fils de paysan, est touchante et très bien racontée. Et comme dans le premier tome, Pagnol évoque de façon très juste et sensible la nature et les joies enfantines.












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"A quoi servent les livres s'ils ne ramènent pas vers la vie, s'ils ne parviennent pas à nous y faire boire avec plus d'avidité ?" Henry Miller

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