Vendredi 7 décembre 2007

Quatrième de couverture : La Chine du Nord, dans les années 20. Songlian, belle étudiante de dix-neuf ans dont la famille est ruinée, accepte de devenir la quatrième épouse du riche Chen Zuoqian. Dans le huis-clos de sa nouvelle demeure, une seule loi, la séduction : la favorite de la nuit régente, le jour, la vie de la maison. Songlian, l'indépendante, sera-t-elle victime ou complice du système féodal qui commande en ces lieux ? Passion, possession et pouvoir colorent de feu et de sang ce ballet de charme, où les quatre épouses et concubines se livrent une danse à mort pour le plaisir du maître. Un livre ramassé, fiévreux, où Su Tong, porte-parole de la nouvelle génération renoue, paradoxalement, avec la Chine ancienne. Un regard moderne qui évoque néanmoins les classiques, de Fleur en fiole d'or à Rêve dans le pavillon rouge.

Mon avis : j'ai d'abord vu le film et donc je n'ai pas pu m'empêcher de faire la comparaison. Il y a des passages que j'avais bien aimés dans le film qui n'étaient pas dans le livre, comme la scène quotidienne des lanternes rouges ou le massage des pieds. Mais dans le livre les sentiments des personnages sont plus développés, alors on se rend mieux compte de la folie qui finit par tous les animer à différents degrés. Et puis dans le livre on connaît plus de choses sur le fils du mari, c'est intéressant. En fait je trouve que c'est une très belle histoire qui mérite bien qu'on connaisse à la fois le livre et le film, car les deux se complètent très bien. Remarque : le livre est très court tandis que le film est assez long !

Lundi 10 décembre 2007

Quatrième de couverture : Cinq amis de jeunesse se retrouvent pour disperser les cendres du sixième sur la colline. Ils ne se sont pas vus depuis longtemps : c'est la dernière volonté du défunt qui les réunit. Entre blagues de potache et vérités assénées involontairement, leurs tentatives pour rire et faire croire que tout est resté comme avant ne parviennent pas à masquer le malaise. Au bord du vide, la comédie des illusions perdues.

Mon avis :
une pièce courte et à l'histoire assez intéressante mais qui ne m'a pas transcendée, j'ai trouvé les paroles des personnages dans l'ensemble assez répétitives, je n'ai pas accroché le style, c'est peut-être plus sympa de voir la pièce jouée avec une certaine mise en scène, mais à la lecture cela n'a pas grand intérêt, on a tendance à confondre les personnages, à ne pas bien distinguer la personnalité de chacun.

Rencontre
avec Gilles GRANOUILLET prévue à la fac de lettres jeudi 12 décembre.

Lundi 10 décembre 2007

Quatrième de couverture : Fidèle à son univers d'une inventivité si particulière, mêlant cruauté et tendresse, macabre et poésie, Tim Burton donne le jour à une étonnante famille d'enfants solitaires étranges et différents, exclus de tous et proches de nous, qui ne tarderont pas à nous horrifier et à nous attendrir, à nous émouvoir et à nous faire rire. Un livre pour les adultes et pour l'enfant qui est en nous.

Tim Burton a réalisé Batman, Edward aux mains d'argent, Ed Wood, Mars Attacks, entre autres films. La triste fin du petit Enfant Huître et autres histoires est son premier livre.

Mon avis :
un recueil de poèmes très agréable, on y retrouve tout à fait l'atmosphère burtonienne qui me plaît tant. Certains poèmes sont trop courts à mon goût, et les poèmes reposent plus sur une intrigue amusante ou cruelle que sur un style extrêmement travaillé (la traduction n'est parfois pas formidable) mais j'ai cependant beaucoup apprécié ce recueil ! Les petits plus : la version originale et les illustrations de Tim Burton lui-même. =)

Samedi 15 décembre 2007

Quatrième de couverture / extrait : Ce sont eux qui sont beaux. J'ai eu tort ! Oh ! Comme je voudrais être comme eux. Je n'ai pas de corne, hélas ! Que c'est laid, un front plat. Il m'en faudrait une ou deux, pour rehausser mes traits tombants. Ca viendra peut-être, et je n'aurai plus honte, je pourrai aller tous les retrouver. Mais ça ne pousse pas ! (Il regarde les paumes de ses mains.) Mes mains sont moites. Deviendront-elles rugueuses ? (Il enlève son veston, défait sa chemise, contemple sa poitrine dans la glace.) J'ai la peau flasque. Ah, ce corps trop blanc, et poilu ! Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d'un vert sombre, une nudité décente, sans poils, comme la leur !

Mon avis : j'adore cette pièce, on a commencé à l'étudier en cours et elle est vraiment très riche. Elle est assez longue mais on ne s'ennuie jamais, au contraire on voit l'évolution des choses, c'est bien développé. L'histoire en deux mots : dans une ville tous les habitants au fur et à mesure se transforment en rhinocéros, cette transformation est une métaphore, les rhinocéros correspondant aux adeptes de plus nombreux du totalitarisme (caractérisés par une absence de pensée personnelle, des comportements violents etc) ... c'est une pièce sérieuse mais avec beaucoup de passages drôles, il y a des tas de répliques géniales, Ionesco dans cette pièce détruit la logique et le langage en les rendant absurde... à lire.

Citation : "Il y a des choses qui viennent à l'esprit même de ceux qui n'en ont pas."

Lundi 17 décembre 2007

Quatrième de couverture : Après l'école, la petite reste une heure ou deux chez sa grand-mère, en attendant que sa mère vienne la chercher. Elle goûte en regardant des documentaires à la télévision. Ce jour-là, la robe que porte sa mère est différente. Et au lieu de rentrer à la maison, les voilà qui s'embarquent toutes deux sur l'autoroute. Elles arrivent au bord de la mer. Les recherches ont déjà commencé.

Mon avis : après avoir lu Truismes je m'attendais à un livre du même genre mais en fait ce livre-ci n'est pas du tout choquant, il est beaucoup plus doux. Cette histoire de femme qui part soudainement avec sa fille au bord de la mer (la mer est sans arrêt évoquée, c'est vraiment un élément central du roman) sans rien dire à personne, et sans que l'on comprenne pourquoi, et très bien écrite, il y a énormément de descriptions de sensations, c'est très poétique, il se dégage vraiment une atmosphère particulière de ce livre ! Pour bien le comprendre il faut un peu s'accrocher quand même, car la narration est à la troisième personne mais à chaque paragraphe, le point de vue adopté change, il faut donc bien identifier à chaque fois si on est face aux pensées/sensations de la mère, de la petite fille, du détective, de la grand-mère... mais c'est ce procédé même qui fait tout le charme du livre, on se rend compte que pour une même situation la vision de chaque personnage est unique. Original, un bon moment d'évasion.

Vendredi 21 décembre 2007

Quatrième de couverture : Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre.

Mon avis : le thème est original mais je n'ai pas trouvé le style très accrocheur, trop artificiel à mon goût, les personnages ne sont pas vraiment approfondis non plus, on n'arrive pas à entrer tout à fait dans l'histoire. A part ça c'est assez drôle, c'est une lecture légère et agréable, je crois que c'est un livre que j'aurais beaucoup aimé plus jeune, mais là je sais pas il manque un truc indéfinissable pour que je sois emballée. Je m'attendais vraiment à un truc génial, et ça tombe un peu à plat, la fin est trop joyeuse à mon goût, pas crédible. Je pense qu'il y avait matière à faire un livre super, et à cause de tous les défauts mentionnés me voilà plutôt déçue, même si ça reste une lecture sympa.

Samedi 5 janvier 2008

Quatrième de couverture : Parce qu'elle ne bouge pas et ne pleure pas, se bornant à quelques fonctions essentielles – déglutition, digestion, excrétion –, ses parents l'ont surnommée la Plante. L'intéressée se considère plutôt, à ce stade, comme un tube. Mais ce tube, c'est Dieu.
Le lecteur comprendra vite pourquoi, et apprendra aussi que la vie de Dieu n'est pas éternelle, même au pays du Soleil levant...
Avec cette « autobiographie de zéro à trois ans », la romancière de Stupeur et tremblements, Grand Prix du roman de l'Académie française en 1999, nous révèle des aspects ignorés de sa personnalité et de la vie en général, tout en se montrant plus incisive, plus lucide et plus drôle que jamais.

Mon avis : Super ! Dans ce roman l'auteur nous raconte sa petite enfance, ce qui est tout à fait étonnant (ce livre est dans le même genre que le sabotage amoureux_ où Amélie a sept ans et vit en Chine) ! Déjà à cet âge on voit bien la personnalité d'Amélie NOTHOMB, son narcissime exacerbé, sa façon personnelle de voir le monde. Toujours aussi bien écrit, et j'ai particulièrement aimé le tout début, la comparaison entre Dieu et un tube est géniale. Un livre savoureux, touchant et plein de cet humour si particulier à l'auteur : je vous le recommande.

Vendredi 11 janvier 2008

Quatrième de couverture : Un dimanche d'avril 1917, François, seize ans, fait la connaissance de Marthe, dix-huit ans, qui est déjà fiancée à Jacques, soldat combattant sur le front. Une idylle s'ébauche entre les deux jeunes gens et lorsque Marthe, qui s'est mariée au cours d'une permission de Jacques, habite seule l'appartement conjugal, ils deviennent amants et commettent mille imprudences. Marthe s'aperçoit alors qu'elle est enceinte. C'est en enfant que va se conduire François dans une aventure d'homme.
Récit d'un amour adultère et tragique, ardent et sincère,
Le Diable au corps est un chef-d'oeuvre qui fut porté à l'écran par Claude Autant-Lara, avec Micheline Presle et Gérard Philipe. (je n'ai pas vu le film)

Mon avis : Un livre vraiment magnifique et assez court pour être lu d'une traite, un bonheur. Le style est très beau et juste, on a dans ce roman une belle analyse psychologique des sentiments du héros, on voit les différents aspects de l'amour : François est à la fois passionné et manipulateur, on a pitié de lui, on s'identifie, on s'émeut de son amour mais en lisant certains passages on le déteste aussi ! De mon point de vue des tas de passages sont cultes. J'adore tout simplement !

Extraits :
" Moi qui trouvais enfantin que Marthe découvrît dans mon mutisme une preuve d'indifférence, à mon tour, je l'accusais de ne plus m'aimer, parce qu'elle se taisait."

"La troisième fois que le cocher se retourna, nous descendîmes. Cet homme croyait surprendre notre troisième baiser, il surprenait le même."

Vendredi 11 janvier 2008

Quatrième de couverture : Expérience spirituelle, récit initiatique, délire de psychopathe, Le Loup des steppes multiplie les registres. Salué à sa parution en 1927 (entre autres par Thomas Mann, qui déclare : « Ce livre m'a réappris à lire »), interdit sous le régime nazi, roman culte des années 1960 et 1970, c'est une des ½uvres phares de la littérature universelle du xxe siècle.

Mon avis : un très grand livre, qui met en scène un personnage marginal déchiré entre des pulsions contradictoires, intellectuel misanthrope ou triste solitaire en mal d'amour... je pense qu'un très grand nombre de lecteurs ont dû s'identifier au héros, la "leçon" de ce livre (il faut essayer d'allier ses différentes personnalités et tout prendre avec humour) n'en est que plus forte. Au-delà ce cet aspect universel l'histoire est touchante et fort bien écrite, comment ne pas être ému par la relation exceptionnelle entre Harry Haller et Hermine ? La fin du livre, à la fois tragique et fantastique, est bouleversante et m'a vraiment frappée !

Vendredi 18 janvier 2008

Quatrième de couverture : Les données historiques qui servent de point de départ à ce roman - la révolte des Noirs de Saint-Domingue, suivie de l'exil des colons à Santiago de Cuba ; le gouvernement du général Leclerc, beau-frère de Napoléon ; le surprenant royaume noir de Henri-Christophe - ne doivent pas nous égarer sur son véritable sens. C'est une chronique par certains côtés ésotérique sur quoi plane l'atmosphère maléfique du Vaudou. Mackandal, le sorcier manchot, envoûte tous les animaux de l'île et les fait périr. Les colons ne tardent pas à subir le même sort. L'envoûtement se mêle à la farce et le ridicule s'achève dans le sang. L'image de la belle Pauline Bonaparte faisant masser son corps admirable par le nègre Soliman se détache sur ce fond d'incendie et de meurtres.

Mon avis : Une histoire sombre, on se retrouve immergé à Haïti à l'époque de l'esclavage, je crois que c'est la première fois que je lis un livre sur ce sujet, et c'est vraiment très intéressant, l'atmosphère est bien particulière, le monde sauvage du vaudou est superbement évoqué, on ressent bien toute la haine des esclaves, il y a des passages assez violents, de plus on a le point de vue d'un esclave, Ti Noël, qui voit l'évolution de la situation dans son pays (révolte des noirs, panique des blancs, ascension du premier roi noir Henri-Christophe...). Enfin tout cela est porté par un style vraiment excellent !

Mercredi 23 janvier 2008

Résumé / extrait : à venir

Mon avis : une nouvelle agréable à lire sur le thème de l'art et du génie, le style de Balzac est fort... dépaysant on va dire, très précis, il faut un peu s'accrocher pour bien suivre, mais j'ai bien aimé. Dans cette nouvelle - que je vais étudier en cours - il y a une référence à un vrai peintre (Nicolas Poussin) et cela va être assez intéressant de comparer réalité et fiction je pense.


Vendredi 1er février 2008

Quatrième de couverture : Octave est le maître du monde. Octave exerce en effet la profession lucrative de rédacteur publicitaire : il décide aujourd'hui ce que vous allez vouloir demain. Octave est un mort-vivant, couvert d'argent, de filles et de cocaïne. Un jour, il se rebelle. Le doué Octave déjante. La cliente idéale ? " Une mongolienne de moins de cinquante ans. " Les nababs de la publicité ? " Ils mènent la troisième guerre mondiale. " De l'île de la Jatte où négocient les patrons d'agence à Miami où l'on tourne un spot sous amphétamines, d'un séminaire en Afrique à Saint-Germain-des-Prés, de l'enfer du sexe à la pureté perdue, Frédéric Beigbeder, entre fiction et pamphlet, écrit la confession d'un enfant du millénaire. En riant, il dénonce le mercantilisme universel. En quelque sorte, un livre moral. Pour 99 francs, seulement.

Mon avis : un livre dont je ne sais pas trop quoi penser... j'ai beaucoup aimé le début, immédiatement le ton est très cynique, c'est une lecture jouissive... mais ça ne dure pas, et toute cette dénonciation de la société de consommation finit par nous donner envie de nous flinguer. S'ajoutent à cela quelques passages inutiles et vulgaires (où le narrateur rêve d'être sur une île déserte avec des putes) et quelques passages, où le narrateur est dans son agence de pub, qui sont assez chiants à la longue. Et je n'ai pas trop aimé la fin, si on peut appeler ça une fin d'ailleurs. Malgré ces défauts j'ai été bizarrement captivée par ce bouquin, qui est très lucide et nous permet de voir un certain nombre de choses d'une manière différente, même si au fond il est totalement ancré dans ce monde de merde capitaliste qu'il rejette. Un livre intéressant dont je suis sortie profondément déprimée, même si j'hésite à prendre tout à fait la démarche de son auteur au sérieux.

Infos : ce livre a été adapté au ciné avec Jean Dujardin dans le rôle d'Octave. Le livre a été réédité récemment et renommé 14,99 euros.

Mardi 5 février 2008

Quatrième de couverture : "Peut-être l'occasion de trouver le prince charmant... » Erin et Darcy estimaient plutôt amusant de répondre aux petites annonces de la rubrique « Rencontres » pour aider une amie à préparer un reportage télévisé. Beau sujet de reportage, en effet : il y a toutes sortes de gens derrière l'anonymat des annonces...Et la romancière de La Nuit du renard, Grand Prix de littérature policière 1980, experte en pathologie criminelle, nous entraîne, sur les pas de ses héroïnes, dans un suspense de cauchemar.

Mon avis : bof, déçue. On m'avait présenté ce livre comme un bouquin renversant, et je me retrouve face à un policier à l'image de tous les téléfilms dont la téloche nous gave. L'idée de départ est bonne, le livre se laisse lire facilement et est plutôt distrayant ; et au moins je n'ai pas deviné qui était l'assassin (l'auteur s'amuse à nous envoyer sur une fausse piste, mis les faux indices qu'elle laisse sont si énormes qu'on se doute bien que le coupable est quelqu'un d'autre, sans quoi le bouquin n'aurait aucun intérêt !)
Mais tout cela est tellement conventionnel, c'est agaçant : l'agent du FBI qui tombe amoureux d'une proche de la victime pendant l'enquête, le personnage un peu foldingue, coupable idéal, mais qui est innocent, les coïncidences invraisemblables qui font suspecter tout le monde... et, clou du spectacle, l'héroïne toute parfaite qui se retrouve prise au piège avec le meurtrier qu'elle prenait pour un ami, mais qui bien sûr est sauvée in extremis par celui qui deviendra son amoureux ! Et bien entendu tous les personnages sont des riches new-yorkais (le lecteur est censé les envier je crois) C'est du vu et revu 1000 fois, même pour moi qui ne connait rien aux policiers (hypothèse : serait-ce Mary Higgins Clark qui aurait inventé ces topos et aurait été par la suite allègrement copiée ?)
J'ai trouvé le style dans l'ensemble assez fade, voire maladroit (c'est dû je pense à des faiblesses de la traduction) Bref si ce livre est représentatif de la bibliographie de Mary Higgins Clark, je n'ai pas envie de persévérer dans cette voie ! Qu'en pensez-vous ?

Mardi 5 février 2008

Quatrième de couverture : Au début des années 1990, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie sociale au pays du Soleil levant.
D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rang de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière. Une course absurde vers l'abîme – image de la vie –, où l'humour percutant d'Amélie Nothomb fait mouche à chaque ligne.
Entre le rire et l'angoisse, cette satire des nouveaux despotismes aux échos kafkaïens a conquis un immense public et valu à l'auteur d'Hygiène de l'assassin le Grand Prix du roman de l'Académie française en 1999.

Mon avis : un Nothomb peut-être moins profond que certains autres (Biographie de la Faim, Cosmétique de l'ennemi...) mais terriblement drôle et bien écrit. La lecture de ce livre constitue un moment jouissif, on est amusé par la détermination d'Amélie en même temps qu'effrayé de la vision japonaise du travail et de la vie en général... très bon !

Mardi 5 février 2008

Quatrième de couverture : L'image dans le tapis est, des nouvelles de Henry James, l'une des plus singulières, celle qui souligne le mieux cette critique à la fois acerbe et mélancolique que l'auteur de Washington Square, Le Tour d'Ecrou, Les Ailes de la colombe adresse au public qui n'entre dans le jeu de la création que par des biais superficiels.
Henry James nous entraîne, de personnage en personnage, délicieusement campés, dans une sorte de quète initiatique. Un petit chef d'½uvre d'humour, distingué, feutré d'un chic très anglo-saxon.

Mon avis : une nouvelle passionnante, on se retrouve pris dans cette histoire étrange de deux critiques littéraires qui cherchent à découvrir le secret d'un écrivain, c'est très bien écrit, la fin est terrible et le style ne manque pas d'humour. Superbe.

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"La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté." François Mauriac

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