Mercredi 13 février 2008

Résumé (alapage) : La mort à Venise est le récit de la passion folle et fatale qui saisit un écrivain d'âge mûr à l'apparition d'un gracieux adolescent d'une extraordinaire beauté. C'est peut-être dans ses nouvelles que Thomas Mann, le plus célèbre écrivain allemand de ce siècle, a mis le meilleur de sa verve ironique et de sa sensibilité musicale, de son émotion discrète et dominée, qui se drape volontiers d'un sarcasme.

Mon avis : une nouvelle pas forcément évidente à lire, beaucoup de références mythologiques peuvent empêcher de comprendre toujours très clairement ce que l'auteur veut dire, mais le style est très particulier, on a une réflexion sur le travail de l'écrivain, son inspiration, le récit a un côté fantastique et sensuel et la fin en fait une histoire très intense. J'ai beaucoup aimé !

Dimanche 17 février 2008

Quatrième de couverture : " Soyez de même extrêmement libre avec les hommes ; affichez avec eux l'irréligion et l'impudence : loin de vous effrayer des libertés qu'ils prendront, accordez-leur mystérieusement tout ce qui peut les amuser sans vous compromettre ; laissez-vous manier par eux (...) ; mais, puisque l'honneur chimérique des femmes tient à leurs prémices antérieures, rendez-vous plus difficile sur cela ; une fois mariée, prenez des laquais, point d'amant, ou payez quelques gens sûrs : de ce moment tout est à couvert ; plus d'atteinte à votre réputation, et sans qu'on ait jamais pu vous suspecter, vous avez trouvé l'art de faire tout ce qui vous a plu."

" Pour qui veut aller au fond de ce que signifie l'homme, la lecture de Sade est non seulement recommandable, mais nécessaire. "
Georges Bataille

Mon avis : j'ai été assez agréablement surprise par ce livre où l'on trouve de très nombreuses scènes de sexe (le début fait très "cours d'éducation sexuelle" c'est assez marrant mais ça se dégrade et à la fin c'est vraiment pervers, trash et tout ce que vous voulez....) mais qui ne se limite pas seulement à ça, les libertins exposent véritablement quelle est leur vision de la vie, il y a un long passage (de 50 pages) argumentatif où Sade défend de façon très persuasive (c'en est même assez effrayant !) des tas de choses infâmes comme l'adultère, l'inceste, le vol, le meurtre, le viol... c'est en même temps une grande apologie de la liberté. Sade, plus qu'un obsédé sexuel, était vraiment un écrivain, et cette ½uvre porte bien son titre.

Vendredi 22 février 2008

Quatrième de couverture : Ce livre est écrit sous la forme d'un dialogue entre Nathalie Sarraute et son double qui, par ses mises en garde, ses scrupules, ses interrogations, son insistance, l'aide à faire surgir " quelques moments, quelques mouvements encore intacts, assez forts pour se dégager de cette couche protectrice qui les conserve, de ces épaisseurs (...) ouatées qui se défont et disparaissent avec l'enfance ". Enfance passée entre Paris, Ivanovo, en Russie, la Suisse, Pétersbourg et de nouveau Paris. Un livre où l'on peut voir se dessiner déjà le futur grand écrivain qui donnera plus tard une ½uvre dont la sonorité est unique à notre époque.

Mon avis : Au début j'ai eu beaucoup de mal à accrocher, j'ai relu les premières pages plusieurs fois, je ne sais pas trop pourquoi... mais une fois dedans impossible de m'en détacher, j'ai vraiment beaucoup aimé, on sent bien l'évolution de la personnalité de l'enfant, le récit est un peu décousu mais justement ça lui donne un charme particulier, la présence du "double" qui l'amène à réfléchir, à se remettre en question, à interpréter des évènements passés, est très intéressante, et c'est en fait tout à fait réaliste, nous avons tous ce genre de "petite voix" avec qui on dialogue sans cesse ! Enfin j'ai beaucoup aimé le style. J'ai hâte de lire d'autres livres de cet auteur.

Samedi 23 février 2008

Quatrième de couverture / extrait : [i]"Les hallucinations commencent. Les objets extérieurs prennent des apparences monstrueuses. Ils se révèlent à vous sous des formes inconnues jusque-là. Puis ils se déforment, se transforment, et enfin ils entrent dans votre être, ou bien vous entrez en eux. Les équivoques les plus singulières, les transpositions d'idées les plus inexplicables ont lieu. Les sons ont une couleur, les couleurs ont une musique... Vous êtes assis et vous fumez ; vous croyez être assis dans votre pipe, et c'est vous que votre pipe fume ; c'est vous qui vous exhalez sous la forme de nuages bleuâtres."

Mon avis : Un style incomparable mais assez compliqué, j'ai beaucoup aimé les desciptions des effets des drogues (haschich et opium) qui sont très poétiques, la première partie, "le poème du haschisch" m'a bien plu ; je ne peux pas en dire tout à fait autant de l'analyse approfondie que fait Baudelaire de l'ouvrage de De Quincey, peut-être parce que je n'ai pas encore lu cette dernière ½uvre... mais ça ne saurait tarder. Les Paradis artificiels est un livre plutôt complexe, je suis contente de l'étudier en cours, je pense que ça me permettra d'y voir plus clair car certains passages demeurent assez flous à mes yeux.

Vendredi 29 février 2008

Quatrième de couverture : La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives.
Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. À mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville... Un roman envoûtant sur la corruption de l'innocence, l'histoire d'un c½ur simple sacrifié au bûcher du génie.

Mon avis : une jolie histoire, dépaysante, et l'époque est bien reconstituée (j'ai bien aimé la description de la vie de la Griet, de ses activités de servante, de même les rapports "hiérarchiques" entre les personnages sont bien rendus) mais j'ai quand même été un peu déçue - il faut dire que j'avais entendu énormément de bien de ce livre alors je m'attendais vraiment à quelque chose de formidable. Etant donné l'époque abordée, j'aurais préféré un style plus caractéristique, moins contemporain, je l'ai trouvé un peu trop simple. Je trouve aussi que l'auteur aurait pu approfondir plus la psychologie des personnages, j'ai été un peu frustrée qu'on ne connaisse pas plus que ça les pensées de Vermeer, on reste un peu dans le flou quant à ses véritables intentions. Vu les circonstances il aurait pu se passer plus de choses.

Le film : les acteurs jouent très bien et sont bien choisis, décors et costumes sont réussis et il y a vraiment une atmosphère spéciale et plaisante mais certains passages ont été coupés (aucune allusion à la soeur ni au frère de Griet !) et le personnage de Vermeer est édulcoré, la fin surtout n'est pas fidèle et m'a agacée...

Dimanche 2 mars 2008

Quatrième de couverture : "Pour un écrivain, il n'est pas de plus grande tentation que d'écrire la biographie de son assassin. Robert des noms propres : un titre de dictionnaire pour évoquer tous les noms qu'aura dits ma meurtrière avant de prononcer ma sentence. C'est la vie de celle qui me donne la mort. "
A. N.


Mon avis : ce roman n'est pas autobiographique mais le personnage de Plectrude est typiquement "nothombien" je dirais (ce livre s'inspire de la vie de la chanteuse Robert, amie de l'auteur), il nous bouleverse et nous fascine en même temps. J'admire de plus en plus Amélie Nothomb, son style et sa façon très personnelle de concevoir la vie, une fois de plus cette lecture m'a enthousiasmée, même si la fin m'a légèrement déçue, je la trouve un peu trop facile et rapide, sans lien direct avec le reste, je m'attendais à autre chose...

Samedi 15 mars 2008

Quatrième de couverture : La passion en ce qu'elle a d'irrésistible et de semblable à la folie : c'est le thème central de ces trois récits publiés en 1922 par le grand écrivain autrichien, auteur du Joueur d'échecs et de La Confusion des sentiments. L'amok, en Malaisie, est celui qui, pris de frénésie sanguinaire, court devant lui, détruisant hommes et choses, sans qu'on puisse rien faire pour le sauver. Le narrateur rencontre sur un paquebot un malheureux en proie à cette forme mystérieuse de démence. Histoire encore d'une folie, d'une passion – d'un amour fou, cette fois – que la Lettre d'une inconnue reçue par un romancier à succès. Mais la passion peut faire de l'homme dominateur et méprisant un être humilié et ridiculisé : c'est le thème du troisième de ces récits, La Ruelle au clair de lune.

Mon avis : trois magnifiques nouvelles qui montrent le pouvoir de l'amour ! J'aime le style de Zweig, cet écrivain m'impressionne... la nouvelle que je préfère est Lettre d'une inconnue, elle est très émouvante. (je vais bientôt voir le film) Je vous recommande chaudement ce recueil, qui en plus se lit vite !

Lundi 24 mars 2008

Quatrième de couverture : En parcourant cet ouvrage agrémenté de nombreuses illustrations, après Colères et Tendresses, l'auteur nous fait parcourir ses feuillets du souvenirs. Dédé, toi aussi tu as tes joies et tes peines mais, avec beaucoup de fantaisie, tu nous narres tes contes et légendes. Avec ta dernière venue : "Un seul nom pour deux reines", tu relies les gâtinais et les lorrains. Toi Dédé, nous te souhaitons un très très long parcours dans cette voie que nous voyons sans détour. Guy MACHINET et Dominique LAURENT, Maires de PANNES (Meurthe et Moselle et Loiret)

Mon avis : Un petit recueil d'un genre particulier écrit par un poète local qui m'a été offert et dédicacé par l'auteur lui-même il y a plusieurs années, et que je viens de retrouver dans un recoin de ma bibliothèque... ce sont des poèmes assez simples, qui rendent hommage aux Restos du Coeur, à Bruant, à Gainsbourg, qui parlent de légendes locales (enfin, je crois ^^) et dans lesquels le poète exprime surtout son amour pour la campagne et plus particulièrement les communes où il a vécu... plusieurs de ces poèmes ont été écrits comme des chansons (et je pense que certains en effet ont été mis en musique par Dédé Bourgoin, qui chante et est musicen également), le tout dans un registre "musette" dont je ne suis personnellement pas fan, mais il faut admettre que c'est assez bien fait, et certains vers ne m'ont pas laissé indifférente malgré tout.

Jeudi 10 avril 2008

Résumé : L'histoire débute en juin 1830, date de la prise d'Alger par la flotte française. Suivent vingt années de lutte, que domine la figure de l'émir Abdelkader. Puis vient le temps d'une suprématie française sans partage. Ces scènes d'histoire alternent avec le récit de la propre enfance de la narratrice, dans un village du Sahel. Autour d'elles, un monde de femmes cloîtrées rêvent à d'inaccessibles rencontres amoureuses...

Mon avis : très beau style, mais pas toujours évident à lire, les passages qui évoquent la guerre sont très vite lassants et la dernière partie évoque de nombreux témoignages qui s'entremêlent à des réflexions de l'auteur, c'est un peu difficile parfois de discerner qui parle. Un avis assez mitigé donc, le style peut être très poétique mais cela entrave pas mal la compréhension.

Dimanche 13 avril 2008

Quatrième de couverture : "Tu as vingt-cinq ans et vingt-neuf dents, trois chemises et huit chaussettes, quelques livres que tu ne lis plus, quelques disques que tu n'écoutes plus. (...) Tu es assis et tu ne veux qu'attendre, attendre seulement jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à attendre."
C'est en ces termes que le narrateur s'adresse à lui-même, Un homme qui dort, qui va se laisser envahir par la torpeur et faire l'expérience de l'indifférence absolue.
Il ne lui restera pourtant qu'une issue : reprendre pied sur la Terre des vivants.
Revivre, car, "atteindre le fond, cela ne veut rien dire." "L'indifférence est inutile."

Mon avis : J'ai été totalement aspirée par ce livre assez court que j'ai lu d'une traite. Il est écrit à la 2ème personne du singulier, ce qui permet encore plus facilement au lecteur de se sentir concerné, et je me suis complètement reconnue dans ce roman, c'est le genre d'expérience extrême que je suis tentée de faire mais que je n'oserai jamais... le style est à la fois simple et frappant, ça se lit tout seul (à part quelques passages moins clairs où il rêvasse, je pense au tout début par exemple, mais laissez-vous porter par l'atmosphère et tout ira bien) . Je vous le recommande (ne serait-ce que pour connaître ce qui me passe parfois par la tête ^^)

En plus : un film de Bernard Queysanne est sorti en 1974, le DVD est sorti l'année dernière. Il est apparemment très peu connu (aucun avis sur allociné)

Mardi 15 avril 2008

Résumé : Le Maupassant des grands jours, des histoires assez lestes qui, dans la veine de Boule de suif, évoquent des paysans trousseurs de filles, de plantureuses noces normandes, des quincailliers de province que le démon de midi pousse à d'infructueuses tentatives de viol dans des compartiments de chemin de fer. Mais aussi "La Peur ", "La Folle ", le Maupassant qui en quelques pages touche le fond du c½ur humain dans ce qu'il a de plus pitoyable ou cruel. Il n'est guère de portraits de la haine comparables à celui qui dans " Saint-Antoine " oppose un soldat allemand et un fermier du pays de Caux, et "la Rempailleuse " est peut-être la plus belle histoire d'amour que Maupassant ait jamais écrite.

Mon avis : très agréable à lire, ces nouvelles sont drôles, émouvantes, et traduisent l'amour que l'auteur a pour les personnages décrits, tendresse qui n'empêche pas l'ironie cependant, en effet Maupassant parvient aussi à dénoncer leurs petits et gros défauts sur un ton vraiment plaisant.






Jeudi 17 avril 2008

Quatrième de couverture : « Le 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand a tué sa femme, ses enfants, ses parents, puis tenté, mais en vain, de se tuer lui-même. L'enquête a révélé qu'il n'était pas médecin comme il le prétendait et, chose plus difficile encore à croire, qu'il n'était rien d'autre. Il mentait depuis dix-huit ans, et ce mensonge ne recouvrait rien. Près d'être découvert, il a préféré supprimer ceux dont il ne pouvait supporter le regard. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Je suis entré en relation avec lui, j'ai assisté à son procès. J'ai essayé de raconter précisément, jour après jour, cette vie de solitude, d'imposture et d'absence. D'imaginer ce qui tournait dans sa tête au long des heures vides, sans projet ni témoin, qu'il était supposé passer à son travail et passait en réalité sur des parkings d'autoroute ou dans les forêts du Jura. De comprendre, enfin, ce qui dans une expérience humaine aussi extrême m'a touché de si près et touche, je crois, chacun d'entre nous. »

Mon avis : un récit stupéfiant, choquant, on se demande comment une telle chose peut être possible. Les actes commis par Jean-Claude Romand sont abominables, monstrueux, mais en même temps l'homme lui-même semble avoir été gentil, humain, ce qui rend ses actes encore plus incompréhensibles. On ne sait pas comment réagir face à cela, et le narrateur ne nous offre pas non plus de point de vue tranché à partager, on reste dans le flou. Cela fait réfléchir. Mais je suis épouvantée à l'idée que cet homme risque d'être libéré en 2015...

Info : un film a été réalisé par Nicole Garcia d'après l'½uvre d'Emmanuel CARRERE.

Vendredi 18 avril 2008

Quatrième de couverture : « Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d'Ève ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoïte très singulier. » Amélie Nothomb

Mon avis : j'adore, l'ensemble est hilarant, le personnage de Rinri est attachant et intéressant, et il y a quelques passages très forts (comme l'ascension du mont Fuji, la tempête de neige....). La fin m'a un peu déstabilisée et j'ai failli pleurer, il est vrai qu'Amélie Nothomb peut parfois être très... bizarre, mais c'est aussi pour cela que je l'aime tant. J'ai préféré ce livre à Stupeur et tremblements.

Extrait : "Dire à quelqu'un que c'est terminé, c'est laid et faux. Ce n'est jamais terminé. Même quand on ne pense plus à quelqu'un, comment douter de sa présence en soi? Un être qui a compté compte toujours."

Samedi 26 avril 2008

Quatrième de couverture : Le lecteur fera la connaissance des dix personnages de ce surprenant roman au travers de leur correspondance privée : lettre à une amie, à un amant, à des parents, à un psychiatre. Petit à petit, il entre par effraction dans leur intimité et leur personnalité secrète, par le biais de leurs confidences épistolaires ou par l'irruption d'un acte de naissance, d'un certificat médical, d'un article de journal... Autant de rebondissements que de personnages dans ce livre qu'on peut lire aussi comme un roman policier, si l'on sait que le dernier chapitre, qui les réunira malgré eux à l'occasion d'une prise d'otages, entrecroisera leurs destins dans des retrouvailles et nous livrera un meurtrier inattendu.

Mon avis : excellent, voici un livre original ! En lisant la quatrième de couverture qui parle de dix personnages j'avais peur de m'y perdre (en plus ce sont des noms japonais alors...) mais en fait aucun risque puisque les dix personnages sont séparés : on a comme dix nouvelles, chacune étant constituée de lettres, qui nous permettent, par recoupements, de connaître la destinée d'un individu, on a toujours une surprise, parfois on découvre à la fin que la personne n'était pas comme on aurait pu le penser par exemple... les histoires sont à la fois réalistes et originales, on a une foule de situations différentes et j'ai trouvé la plupart des personnages bien sympathiques, le style ne manque pas d'humour, on est ému aussi parfois... je ne sais pas si c'est une invention de l'auteur ou si c'est représentatif de la mentalité des Japonais, mais j'ai eu la nette impression que même des personnages qui se connaissent peu parviennent à communiquer assez librement, à être sincères dans leurs lettres, avec toujours de l'autodérision, une anecdote amusante sur eux-mêmes... enfin bref tout cela m'a bien plu, on ne s'ennuie pas une seconde !

Samedi 26 avril 2008

Quatrième de couverture : A tous ceux qui se plaignent de ne pas avoir le temps de lire, Henry Miller fait quelques suggestions pleines de bon sens : lisez dans les transports en commun ou, mieux encore, aux cabinets ! N'est-ce pas là un endroit calme où personne en vous dérangera ? Après tout, puisque nous sommes obligés d'y aller, pourquoi ne pas profiter au mieux du temps que nous y passons ? Pourtant, à bien y réfléchir, ce n'est peut-être pas une si bonne idée... Miller s'invite dans notre intimité et se livre à quelques réflexions désopilantes en mêlant souvenirs et anecdotes sur les cabinets... de lecture.

Mon avis : un peu déçue, quand j'ai acheté ce petit bouquin (très court, une cinquantaine de pages) je m'attendais à un truc léger, avec des petites statistiques inutiles et marrantes... et en fait c'est très sérieux lol, on a une vraie réflexion sur les circonstances dans lesquelles on lit, sur la lecture en général, et même au-delà, sur notre rapport au temps... en fait je suis sûre qu'en le relisant dans de meilleures conditions je trouverais cela infiniment intéressant, mais là je n'étais pas trop dans le bain et j'ai trouvé certains passages... un peu prise de tête. Mais il est clair qu'Henry Miller est un type intelligent et qui a réfléchi sur la question ! (ce texte est en fait le 13ème chapitre de l'ouvrage Les livres de ma vie).

<< Page précédente | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | Page suivante >>

"Un bon livre est celui qu'on retrouve toujours plein après l'avoir vidé.", Jacques Deval

Un livre au hasard

Il ne se passait rien...
Créer un podcast