Quatrième de couverture : Dans ce recueil de nouvelles, Richard Yates nous offre onze variations sur un même thème : la solitude. Solitude de l'enfant à l'école (Docteur jeu de quilles) ; de l'homme à l'armée (Quand Jimmy reverra sa brune) ; solitude à deux du couple (Tout le bonheur du monde) ; solitude des vieillards malades (Fini l'an'ieux, 'ive l'an neuf). Autant de visages de ce mal moderne, autant d'aspects du talent si divers de Richard Yates.
Mon avis : J'aime, j'aime, j'aime ! Un recueil qui raconte des histoires qui pourraient être banales, si elles ne mettaient pas en lumière les failles de ces individus de façon si brillante... dans chacune de ses nouvelles, il y a un petit truc cruel qui fait que, pour diverses raisons, un personnage ne rentre pas "dans le moule", et à cause de cela il se détache de tous les autres, l'auteur nous montre avec subtilité sa différence (la solitude de chacun de ses personnages n'est pas toujours évidente, on ne la comprend parfois qu'à la fin de la nouvelle), c'est souvent cruel, souvent triste, mais c'est très juste, c'est tout à fait le genre de bouquin qui nous rend plus humain, qui nous donne envie d'être plus attentif aux autres, à leur fragilité. J'ai retrouvé dans ce recueil ce regard qui m'avait tant frappée dans La Fenêtre Panoramique.... la tonalité de ces nouvelles m'a aussi un peu fait penser au recueil de David Lodge que j'ai lu récemment, l'Homme qui ne voulait plus se lever (mais pour le coup ma préférence va à Yates !) J'ai très envie de lire tous les autres livres de cet auteur dont j'apprécie grandement la plume et la sensibilité ! (sauf qu'apparemment seuls les deux livres que j'ai lus ont été traduits en français pour le moment... -_-)
Mon avis : J'aime, j'aime, j'aime ! Un recueil qui raconte des histoires qui pourraient être banales, si elles ne mettaient pas en lumière les failles de ces individus de façon si brillante... dans chacune de ses nouvelles, il y a un petit truc cruel qui fait que, pour diverses raisons, un personnage ne rentre pas "dans le moule", et à cause de cela il se détache de tous les autres, l'auteur nous montre avec subtilité sa différence (la solitude de chacun de ses personnages n'est pas toujours évidente, on ne la comprend parfois qu'à la fin de la nouvelle), c'est souvent cruel, souvent triste, mais c'est très juste, c'est tout à fait le genre de bouquin qui nous rend plus humain, qui nous donne envie d'être plus attentif aux autres, à leur fragilité. J'ai retrouvé dans ce recueil ce regard qui m'avait tant frappée dans La Fenêtre Panoramique.... la tonalité de ces nouvelles m'a aussi un peu fait penser au recueil de David Lodge que j'ai lu récemment, l'Homme qui ne voulait plus se lever (mais pour le coup ma préférence va à Yates !) J'ai très envie de lire tous les autres livres de cet auteur dont j'apprécie grandement la plume et la sensibilité ! (sauf qu'apparemment seuls les deux livres que j'ai lus ont été traduits en français pour le moment... -_-)
Bon, encore un livre que je garde en tête, au cas où je le trouve un jour...
Meli