Quatrième de couverture / extrait : "Cela s'était fait progressivement. Pour en arriver là. Sans qu'elle s'en rende vraiment compte. Sans qu'elle puisse aller contre. Elle se souvient du regard des gens, de la peur dans leurs yeux. Elle se souvient de ce sentiment de puissance, qui repoussait toujours plus loin les limites du jeûne et de la souffrance. Les genoux qui se cognent, des journées entières sans s'asseoir. En manque, le corps vole au-dessus des trottoirs. Plus tard, les chutes dans la rue, dans le métro, et l'insomnie qui accompagne la faim qu'on ne sait plus reconnaître.
Et puis le froid est entré en elle, inimaginable. Ce froid qui lui disait qu'elle était arrivée au bout et qu'il fallait choisir entre vivre ou mourir."
Mon avis : Je commence à me demander pourquoi ça me passionne tellement, les livres qui parlent d'anorexie, je me demande si ça n'est pas un peu malsain, de s'intéresser autant à ça, pareil pour les livres qui parlent de la Seconde Guerre Mondiale, des camps... mais est-ce le sujet de cet article ? Non. Alors passons.
J'aime décidément beaucoup le style de Delphine de Vigan, simple, mais captivant, à mes yeux en tout cas. Et ça m'a vraiment passionnée, de suivre la progression à l'hôpital de cette jeune fille, Laure, sa lente reprise de poids, ses amitiés avec d'autres malades, son "amour" pour son médecin... son envie de s'en sortir, mêlée à cette peur, cette impression dangereuse aussi, et qui existait aussi dans les autres livres parlant d'anorexie que j'ai lus (Petite, le Pavillon des enfants fous) cette impression dangereuse que la guérison correspond à un renoncement à un idéal....
Je me demande si ce livre est autobiographique, si cette dame à qui j'ai parlé au Salon du Livre, qui m'a tellement impressionnée que j'ai dû lui paraître ridicule, a vécu cela... ça n'a pas vraiment d'importance, de savoir si c'est autobiographique ou pas, mais je me le demande quand même...
Pour lire le premier chapitre, cliquer ici. (ce livre a d'abord été publié sous le pseudonyme de Lou Delvig)
Et puis le froid est entré en elle, inimaginable. Ce froid qui lui disait qu'elle était arrivée au bout et qu'il fallait choisir entre vivre ou mourir."
Mon avis : Je commence à me demander pourquoi ça me passionne tellement, les livres qui parlent d'anorexie, je me demande si ça n'est pas un peu malsain, de s'intéresser autant à ça, pareil pour les livres qui parlent de la Seconde Guerre Mondiale, des camps... mais est-ce le sujet de cet article ? Non. Alors passons.
J'aime décidément beaucoup le style de Delphine de Vigan, simple, mais captivant, à mes yeux en tout cas. Et ça m'a vraiment passionnée, de suivre la progression à l'hôpital de cette jeune fille, Laure, sa lente reprise de poids, ses amitiés avec d'autres malades, son "amour" pour son médecin... son envie de s'en sortir, mêlée à cette peur, cette impression dangereuse aussi, et qui existait aussi dans les autres livres parlant d'anorexie que j'ai lus (Petite, le Pavillon des enfants fous) cette impression dangereuse que la guérison correspond à un renoncement à un idéal....
Je me demande si ce livre est autobiographique, si cette dame à qui j'ai parlé au Salon du Livre, qui m'a tellement impressionnée que j'ai dû lui paraître ridicule, a vécu cela... ça n'a pas vraiment d'importance, de savoir si c'est autobiographique ou pas, mais je me le demande quand même...
Pour lire le premier chapitre, cliquer ici. (ce livre a d'abord été publié sous le pseudonyme de Lou Delvig)
Est-ce que tu as lu Thornytorinx? de camille... je sais plus qui?
Je te le conseille, si tu aime le sujet.
Et je ne pense pas que ca soit malsain, au contraire. Il faut juste trouver ce qui t'attire. Moi aussi, je collectionne les livres sur les camps de concentration et toute cette époque hitlérienne, et je sais que je suis touché par ce malheur, ca me bouge à l'intérieur, et je veux comprendre philosophiquement parlant comment ca a pu se produire!