Quatrième de couverture : Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un président de la République amoureux ? Quel lien entre un simple marin et un escroc international vendant des bondieuseries usinées en Chine ? Par quel miracle une image de sainte Rita, patronne des causes désespérées, devient-elle le guide mystérieux de leurs existences ? Tous ces héros ont eu la possibilité de se racheter, de préférer la lumière à l'ombre.
A chacun, un jour, la rédemption a été offerte. Certains l'ont reçue, d'autres l'ont refusée, quelques-uns ne se sont aperçus de rien. Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l'ordinaire et l'extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissons-nous un destin ? Pouvons-nous changer ? Concerto à la mémoire d'un ange est suivi du Journal tenu par Eric-Emmanuel Schmitt durant l'écriture.
Mon avis :
- "L'Empoisonneuse" : une bonne idée de départ, grâce à un personnage ambigü, une femme âgée, meurtrière, qui tombe sous le charme d'un prêtre... personnage que j'ai cependant trouvé peu crédible, et je n'ai pas aimé le fait qu'il "prenne le dessus" par la suite et ai été un peu déçue par la suite des évènements.
- "Le retour" : l'histoire d'un homme qui apprend à prendre conscience de sa famille (je préfère ne pas en dire trop pour ne pas spoiler) pareil... une bonne idée de départ, mais qui s'essouffle vite, malgré le suspense, la fin m'a parue finalement peu surprenante, et même un plutôt mièvre.
- "Concerto à la mémoire d'un ange" : la nouvelle qui donne son nom au recueil... et je ne l'ai pas du tout aimée. Trop longue à démarrer, pas du tout crédible, je n'ai réussi à m'attacher à aucun des deux personnages, le style m'a laissée complètement indifférente, ou bien m'a agacée. En ce qui concerne l'histoire, j'ai la flemme de résumer, mais disons que c'est une sorte de réécriture de l'histoire d'Abel et Caïn.
- "Un Amour à l'Elysée" : un couple de puissants qui se déteste et se menace, une bonne idée de départ, encore une fois, qui laissait présager une fin amusante, perverse, mais encore une fois, la nouvelle s'amollit avant la fin, qui est niaise à souhait. (je dois cependant reconnaître que la lecture de cette nouvelle-ci a été plus distrayante que la lecture de la nouvelle précédente.)
A travers ces nouvelles, l'auteur cherche sans doute à nous amener à une réflexion, à nous poser des questions du type : sommes-nous les maîtres de notre destin ? peut-on changer ? Quelqu'un de mauvais peut-il devenir bon ? (et vice-versa). Mais je ne suis pas convaincue... une grosse déception pour moi, même si je dois admettre que je me doutais un peu, rien qu'à la quatrième de couverture, que ce recueil serait plus du niveau d'Odette Toulemonde* (bien mais sans plus) que de celui de la Rêveuse d'Ostende*...
J'aime beaucoup Schmitt en principe mais il m'a pas mal déçue ces derniers temps, il se peut que j'arrête de lire aveuglément tout ce qu'il écrit. Même si je n'oublie pas qu'il a aussi écrit de bien meilleure qualité (Lorsque j'étais une oeuvre d'art, La Part de l'autre, Le Visiteur, La Nuit de Valogne...) Le style est fluide mais parfois j'ai vraiment l'impression que Schmitt se fait plaisir en nous infligeant des passages où il exagère volontairement, en fait des tonnes, ce type d'écriture peut séduire certaines personnes mais alors moi ça m'a vraiment agacée, pitié ! -_-
Par exemple, cette phrase qui m'a choquée (où il est simplement question d'un type qui transpire) : "Ruisselant des épaules nues jusqu'au creux des reins, le colosse était transformé par la sueur en idole barbare : une aura d'évaporation nimbait son corps verni par les flammes fauves des chaudières." Mais bien sûr ! Je m'appesantis peut-être sur des détails qui n'intéressent que moi, mais franchement, Eric-Emmanuel, tu es capable de tellement mieux ! :(
A chacun, un jour, la rédemption a été offerte. Certains l'ont reçue, d'autres l'ont refusée, quelques-uns ne se sont aperçus de rien. Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l'ordinaire et l'extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissons-nous un destin ? Pouvons-nous changer ? Concerto à la mémoire d'un ange est suivi du Journal tenu par Eric-Emmanuel Schmitt durant l'écriture.
Mon avis :
- "L'Empoisonneuse" : une bonne idée de départ, grâce à un personnage ambigü, une femme âgée, meurtrière, qui tombe sous le charme d'un prêtre... personnage que j'ai cependant trouvé peu crédible, et je n'ai pas aimé le fait qu'il "prenne le dessus" par la suite et ai été un peu déçue par la suite des évènements.
- "Le retour" : l'histoire d'un homme qui apprend à prendre conscience de sa famille (je préfère ne pas en dire trop pour ne pas spoiler) pareil... une bonne idée de départ, mais qui s'essouffle vite, malgré le suspense, la fin m'a parue finalement peu surprenante, et même un plutôt mièvre.
- "Concerto à la mémoire d'un ange" : la nouvelle qui donne son nom au recueil... et je ne l'ai pas du tout aimée. Trop longue à démarrer, pas du tout crédible, je n'ai réussi à m'attacher à aucun des deux personnages, le style m'a laissée complètement indifférente, ou bien m'a agacée. En ce qui concerne l'histoire, j'ai la flemme de résumer, mais disons que c'est une sorte de réécriture de l'histoire d'Abel et Caïn.
- "Un Amour à l'Elysée" : un couple de puissants qui se déteste et se menace, une bonne idée de départ, encore une fois, qui laissait présager une fin amusante, perverse, mais encore une fois, la nouvelle s'amollit avant la fin, qui est niaise à souhait. (je dois cependant reconnaître que la lecture de cette nouvelle-ci a été plus distrayante que la lecture de la nouvelle précédente.)
A travers ces nouvelles, l'auteur cherche sans doute à nous amener à une réflexion, à nous poser des questions du type : sommes-nous les maîtres de notre destin ? peut-on changer ? Quelqu'un de mauvais peut-il devenir bon ? (et vice-versa). Mais je ne suis pas convaincue... une grosse déception pour moi, même si je dois admettre que je me doutais un peu, rien qu'à la quatrième de couverture, que ce recueil serait plus du niveau d'Odette Toulemonde* (bien mais sans plus) que de celui de la Rêveuse d'Ostende*...
J'aime beaucoup Schmitt en principe mais il m'a pas mal déçue ces derniers temps, il se peut que j'arrête de lire aveuglément tout ce qu'il écrit. Même si je n'oublie pas qu'il a aussi écrit de bien meilleure qualité (Lorsque j'étais une oeuvre d'art, La Part de l'autre, Le Visiteur, La Nuit de Valogne...) Le style est fluide mais parfois j'ai vraiment l'impression que Schmitt se fait plaisir en nous infligeant des passages où il exagère volontairement, en fait des tonnes, ce type d'écriture peut séduire certaines personnes mais alors moi ça m'a vraiment agacée, pitié ! -_-
Par exemple, cette phrase qui m'a choquée (où il est simplement question d'un type qui transpire) : "Ruisselant des épaules nues jusqu'au creux des reins, le colosse était transformé par la sueur en idole barbare : une aura d'évaporation nimbait son corps verni par les flammes fauves des chaudières." Mais bien sûr ! Je m'appesantis peut-être sur des détails qui n'intéressent que moi, mais franchement, Eric-Emmanuel, tu es capable de tellement mieux ! :(