♦ Challenge ABC 2010, 9ème livre lu ♦
Quatrième de couverture : Un village au bout du monde, triste et gris, encerclé par des forêts épaisses et sombres. Un village maudit : toutes les bêtes, tous les oiseaux et même les poissons de la rivière l'ont déserté. Depuis, ses habitants se barricadent chez eux dès la nuit tombée, terrorisés par la créature mystérieuse nommée Nehi, et interdisent aux enfants de pénétrer dans la forêt. Mais surtout, ils gardent le silence. Personne ne veut se souvenir des animaux ni évoquer la vie d'avant. Seule Emanuela, l'institutrice du village, tente d'enseigner aux élèves à quoi ressemblaient ces animaux disparus. Deux enfants de sa classe, Matti et Maya, décident alors d'élucider le mystère et s'aventurent dans la forêt en dépit de l'interdit...
Soudain dans la forêt profonde est un conte pour enfants et adultes. Au carrefour de la tradition biblique, du folklore yiddish et du conte européen, il nous offre une magnifique parabole sur la tolérance.
Mon avis : dans un monde imaginaire plutôt mystérieux, deux enfants, Matti et Maya, vont chercher à comprendre ce que tous les autres taisent : pourquoi les animaux ont-ils disparu, où sont-ils passé ? Pourquoi la forêt et la nuit effraient tant les villageois ? Pourquoi les adultes refusent-ils de parler de tout cela ? Qu'est-il arrivé à Nimi, l'enfant qui ne parle plus depuis qu'il est revenu de la forêt ? J'ai beaucoup aimé les descriptions qui sont faites du village, de la nature environnante, qui créent une atmosphère d'étrangeté... on sent vraiment qu'il existe un fossé entre l'ensemble des villageois qui constituent l'opinion publique, et les quelques personnages marginaux qui refusent d'accepter cet état de fait et se posent des questions. Ce fossé, l'auteur propose de le combler à force de tolérance, de gentillesse, d'humanité, un beau programme plein d'espoir, même si la fin du conte montre bien qu'il est pas si évident de changer les choses... les personnages sont plutôt développés pour des personnages de contes, et certains restent ambigus jusqu'au bout, comme Neihi. Ce conte m'a permis de découvrir agréablement l'auteur israélien Amos Oz, et j'ai bien l'intention de lire par la suite d'autres œuvres de cet écrivain.
Extrait : "La dérision est peut-être un rempart contre la solitude. En effet, les moqueurs veulent un public, et celui qui en est la victime est toujours seul."
Soudain dans la forêt profonde est un conte pour enfants et adultes. Au carrefour de la tradition biblique, du folklore yiddish et du conte européen, il nous offre une magnifique parabole sur la tolérance.
Mon avis : dans un monde imaginaire plutôt mystérieux, deux enfants, Matti et Maya, vont chercher à comprendre ce que tous les autres taisent : pourquoi les animaux ont-ils disparu, où sont-ils passé ? Pourquoi la forêt et la nuit effraient tant les villageois ? Pourquoi les adultes refusent-ils de parler de tout cela ? Qu'est-il arrivé à Nimi, l'enfant qui ne parle plus depuis qu'il est revenu de la forêt ? J'ai beaucoup aimé les descriptions qui sont faites du village, de la nature environnante, qui créent une atmosphère d'étrangeté... on sent vraiment qu'il existe un fossé entre l'ensemble des villageois qui constituent l'opinion publique, et les quelques personnages marginaux qui refusent d'accepter cet état de fait et se posent des questions. Ce fossé, l'auteur propose de le combler à force de tolérance, de gentillesse, d'humanité, un beau programme plein d'espoir, même si la fin du conte montre bien qu'il est pas si évident de changer les choses... les personnages sont plutôt développés pour des personnages de contes, et certains restent ambigus jusqu'au bout, comme Neihi. Ce conte m'a permis de découvrir agréablement l'auteur israélien Amos Oz, et j'ai bien l'intention de lire par la suite d'autres œuvres de cet écrivain.
Extrait : "La dérision est peut-être un rempart contre la solitude. En effet, les moqueurs veulent un public, et celui qui en est la victime est toujours seul."