Quatrième de couverture : Vous vous rendez un beau matin dans un hôtel du Vieux Montréal pour y rencontrer un étrange vieillard : Egon Ratablavsky.
Vous ignorez tout de cet homme. Lui, en revanche, connaît votre vie par cœur. Il vous propose comme ça, sans raison, une occasion extraordinaire, inespérée : le rêve de votre vie ! Allez-vous reculer ? C'est ce qui arrive à Florent Boissonneault et à sa femme Elise qui, grâce, à ce mystérieux bienfaiteur, vont pouvoir ouvrir un restaurant et de pauvres devenir riches ! Mais si c'était là un piège diabolique ? Ainsi commence une histoire échevelée, celle d'un combat bizarre et terrible autour d'un restaurant, d'un gamin et d'un matou.
Salué par une critique unanimement élogieuse, Le Matou a remporté un énorme succès. La truculence, l'humour, la fantaisie, le charme, la férocité, la tendresse, contribuent à faire de ce roman une fête du récit et de son auteur l'un des conteurs les plus doués que la littérature d'expression française ait découverts depuis longtemps.
Salué par une critique unanimement élogieuse, Le Matou a remporté un énorme succès. La truculence, l'humour, la fantaisie, le charme, la férocité, la tendresse, contribuent à faire de ce roman une fête du récit et de son auteur l'un des conteurs les plus doués que la littérature d'expression française ait découverts depuis longtemps.
Mon avis : pfffiou quelle déception ! Ce qui m'a d'abord gêné dans ce livre c'est le style, simple (trop ?) et fluide il est cependant alourdi par de fréquentes métaphores que j'ai trouvées tirées par les cheveux, comme si l'auteur cherchait à tout prix à paraître original... ça se lit tout de même facilement, disons que le lecteur est soutenu par de nombreuses péripéties, mais l'écriture ne donne pas envie de s'arrêter spécialement sur un passage, on cherche juste à savoir ce qui va arriver aux personnages, qui sont certes plutôt attachants, mais... si le roman avait fait 200 pages, j'aurais sans doute conclu : ouais, c'est mignon quoi.
Le problème, c'est qu'il en fait 600, les aventures s'enchaînent de façon rocambolesque, et ça finit par lasser sérieusement. Je l'ai terminé parce que j'avais décidé de lire ce livre pour le défi blog-o-trésor, parce qu'il m'avait été chaudement recommandé, et puis j'espérais jusqu'au bout qu'une péripétie capitale allait bouleverser mon opinion sur ce roman ; et en effet péripétie capitale il y a, mais mon dieu j'ai trouvé ça d'un pathétique, j'ai eu tellement l'impression que l'auteur avait décidé de tuer ce personnage exprès pour apitoyer le lecteur, et seulement dans ce but.... pfff. Et au final, pas de véritable dénouement, aucune explication qui se tienne pour éclaircir tous les mystères du roman !
De plus certains rebondissements m'ont paru bien prévisibles, et globalement, le regard que l'auteur porte sur ses personnages (et donc le regard qu'il voudrait que le lecteur porte sur ces derniers) m'a paru très complaisant, vous savez, cette impression que l'auteur vous dit : "regardez comme le sort s'acharne sur mes pauvres héros qui sont pourtant si gentils, si courageux, si méritants !" Exaspérant. Cela m'étonne vraiment que la critique ait été "unanimement élogieuse", du coup.
Ce roman, je le vois comme une œuvre de divertissement qui peut charmer, je n'en doute pas, c'est "gentil", et certaines scènes du début donnent le sourire mais le tout m'a semblé bien niais, mon enthousiasme a été de courte durée... même si j'ai été contente de trouver quelques expressions québécoises, mais pour ce côté-là aussi je suis plutôt déçue, je m'attendais à un dépaysement linguistique plus grand... en film, ça passerait peut-être mieux.
Le problème, c'est qu'il en fait 600, les aventures s'enchaînent de façon rocambolesque, et ça finit par lasser sérieusement. Je l'ai terminé parce que j'avais décidé de lire ce livre pour le défi blog-o-trésor, parce qu'il m'avait été chaudement recommandé, et puis j'espérais jusqu'au bout qu'une péripétie capitale allait bouleverser mon opinion sur ce roman ; et en effet péripétie capitale il y a, mais mon dieu j'ai trouvé ça d'un pathétique, j'ai eu tellement l'impression que l'auteur avait décidé de tuer ce personnage exprès pour apitoyer le lecteur, et seulement dans ce but.... pfff. Et au final, pas de véritable dénouement, aucune explication qui se tienne pour éclaircir tous les mystères du roman !
De plus certains rebondissements m'ont paru bien prévisibles, et globalement, le regard que l'auteur porte sur ses personnages (et donc le regard qu'il voudrait que le lecteur porte sur ces derniers) m'a paru très complaisant, vous savez, cette impression que l'auteur vous dit : "regardez comme le sort s'acharne sur mes pauvres héros qui sont pourtant si gentils, si courageux, si méritants !" Exaspérant. Cela m'étonne vraiment que la critique ait été "unanimement élogieuse", du coup.
Ce roman, je le vois comme une œuvre de divertissement qui peut charmer, je n'en doute pas, c'est "gentil", et certaines scènes du début donnent le sourire mais le tout m'a semblé bien niais, mon enthousiasme a été de courte durée... même si j'ai été contente de trouver quelques expressions québécoises, mais pour ce côté-là aussi je suis plutôt déçue, je m'attendais à un dépaysement linguistique plus grand... en film, ça passerait peut-être mieux.