Quatrième de couverture : "Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l'empêcha de fermer les yeux et elle n'eut pas le temps de crier... Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d'arbres immenses. Te voici donc, Ewilan. Nous t'avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d'achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable... "
Résumé : En pénétrant accidentellement dans l'univers de Gwendalavir, Camille découvre qu'elle est l'élue sur qui repose la survie de tout un peuple. Après avoir réussi à maîtriser le Don du dessin et terrassé de nombreux ennemis, Camille devient Ewilan... Sa quête lui permet de faire la lumière sur son identité, ses responsabilités, ses aspirations et sa place dans le monde.
Mon avis : j'avais entendu énormément de bien de cette trilogie, et j'ai été assez déçue. Etait-ce parce que j'avais déjà fait trop d'escapades livresques dans des mondes différents aujourd'hui ? Je ne sais pas trop, mais c'est surtout le style qui m'a gênée. Peut-être l'auteur avait-il simplement l'intention de sublimer ses personnages et de rendre la moindre de leur action héroïque, mais j'ai eu l'impression que l'auteur en faisait trop ; la réaction des personnages surtout m'a sans arrêt paru façon exagérée, dès que le moindre rebondissement survient, on a droit à des formules décrivant des états extrêmes du genre "un flot d'angoisse l'envahit", "des larmes lui montèrent aux yeux", "elle ne put retenir un cri de joie"... et au bout d'un moment ça m'a sérieusement exaspérée. Peut-être que je suis trop tatillonne, mais rien que dans la quatrième de couverture, préciser que sa curiosité est "irrépressible" me semble un peu superflu, maladroit. J'ai eu le sentiment que l'auteur cherchait à enrichir son style en collant trop souvent des adverbes pas forcément nécessaires, et qui ne font que rendre son texte artificiel. Toutes ces impressions sont tout à fait subjectives bien sûr, mais les réticences que j'ai eu sur la forme m'ont pas mal gâché la lecture.
En-dehors de ces remarques formelles, j'ai apprécié l'intrigue et le monde que nous fait découvrir Pierre Bottero : un monde nouveau, peuplé de différentes ethnies étranges et où les choses qu'on imagine peuvent devenir réelles, c'est tout à fait séduisant... certains personnages, comme Salim et Bjorn, sont très attachants. Ellana la marchombre m'est aussi très sympathique. L'amitié ambiguë entre Ewilan et Salim est plutôt bien décrite, et de façon amusante. Quand un peu avant la fin du premier tome Ewilan apprend l'existence d'un personnage important qui va peut-être venir bouleverser l'histoire, j'ai eu un vrai regain d'intérêt... hélas cette piste n'est pas développée de la manière dont je l'aurais souhaité, tant pis !
Un avis mitigé pour ma part donc : vers le milieu, j'en avais marre, et j'ai pensé que je ne lirai pas les tomes suivants. J'ai fini le premier tome, je suis allée dîner... et je me suis rendue compte finalement que j'avais quand même envie de commencer le deuxième pour connaître la suite ! Malgré les points négatifs que j'ai soulevés, je suis curieuse de savoir ce qui va se passer... peut-être que mon avis va évoluer favorablement par la suite ?
Résumé : En pénétrant accidentellement dans l'univers de Gwendalavir, Camille découvre qu'elle est l'élue sur qui repose la survie de tout un peuple. Après avoir réussi à maîtriser le Don du dessin et terrassé de nombreux ennemis, Camille devient Ewilan... Sa quête lui permet de faire la lumière sur son identité, ses responsabilités, ses aspirations et sa place dans le monde.
Mon avis : j'avais entendu énormément de bien de cette trilogie, et j'ai été assez déçue. Etait-ce parce que j'avais déjà fait trop d'escapades livresques dans des mondes différents aujourd'hui ? Je ne sais pas trop, mais c'est surtout le style qui m'a gênée. Peut-être l'auteur avait-il simplement l'intention de sublimer ses personnages et de rendre la moindre de leur action héroïque, mais j'ai eu l'impression que l'auteur en faisait trop ; la réaction des personnages surtout m'a sans arrêt paru façon exagérée, dès que le moindre rebondissement survient, on a droit à des formules décrivant des états extrêmes du genre "un flot d'angoisse l'envahit", "des larmes lui montèrent aux yeux", "elle ne put retenir un cri de joie"... et au bout d'un moment ça m'a sérieusement exaspérée. Peut-être que je suis trop tatillonne, mais rien que dans la quatrième de couverture, préciser que sa curiosité est "irrépressible" me semble un peu superflu, maladroit. J'ai eu le sentiment que l'auteur cherchait à enrichir son style en collant trop souvent des adverbes pas forcément nécessaires, et qui ne font que rendre son texte artificiel. Toutes ces impressions sont tout à fait subjectives bien sûr, mais les réticences que j'ai eu sur la forme m'ont pas mal gâché la lecture.
En-dehors de ces remarques formelles, j'ai apprécié l'intrigue et le monde que nous fait découvrir Pierre Bottero : un monde nouveau, peuplé de différentes ethnies étranges et où les choses qu'on imagine peuvent devenir réelles, c'est tout à fait séduisant... certains personnages, comme Salim et Bjorn, sont très attachants. Ellana la marchombre m'est aussi très sympathique. L'amitié ambiguë entre Ewilan et Salim est plutôt bien décrite, et de façon amusante. Quand un peu avant la fin du premier tome Ewilan apprend l'existence d'un personnage important qui va peut-être venir bouleverser l'histoire, j'ai eu un vrai regain d'intérêt... hélas cette piste n'est pas développée de la manière dont je l'aurais souhaité, tant pis !
Un avis mitigé pour ma part donc : vers le milieu, j'en avais marre, et j'ai pensé que je ne lirai pas les tomes suivants. J'ai fini le premier tome, je suis allée dîner... et je me suis rendue compte finalement que j'avais quand même envie de commencer le deuxième pour connaître la suite ! Malgré les points négatifs que j'ai soulevés, je suis curieuse de savoir ce qui va se passer... peut-être que mon avis va évoluer favorablement par la suite ?