Quatrième de couverture : "Dans les années 1980, une nouvelle drogue fit son apparition dans les milieux noctambules : le MDMA, dit "ecstasy". Cette "pilule de l'amour" procurait d'étranges sensations : bouffées de chaleur, envie de danser toute la nuit sur de la techno, besoin de caresser les gens, grincements de dents, déshydratation accélérée, angoisse existentielle, tentatives de suicide, demandes en mariage. C'était une drogue dure avec une montée et une descente, comme dans les montagnes russes ou les nouvelles de certains écrivains américains. L'auteur de ce livre n'en consomme plus et déconseille au lecteur d'essayer : non seulement l'ecstasy est illégal, mais en plus il abîme le cerveau, comme le prouve ce recueil de textes écrits sous son influence. Et puis, avons-nous besoin d'une pilule pour raconter notre vie à des inconnus ? Alors qu'il y a la littérature pour ça ?" F.D.
Mon avis : Mouais. L'ensemble de ce recueil est amusant à lire, et surtout, vite lu. Les 4 premières nouvelles surtout m'ont plu : "Spleen à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle", "un texte démodé", "le jour où j'ai plu aux filles" (pour sa chute rigolote) et "la première gorgée d'ecstasy". Les titres font référence à des œuvres célèbres, et le style est plein d'aphorismes.... c'est distrayant au début mais il y en a justement un peu trop parfois, et certains sont plutôt faciles ! Je n'aime non plus la façon dont Beigbeder parle de sexe, problème, il en parle beaucoup, et malgré la brièveté du recueil (100 pages), j'ai vite trouvé ça lourd. Et au final toutes ces nouvelles sont plutôt répétitives : tout le temps plus ou moins dans le même milieu (débauche de riches), un milieu qui, comme je l'ai déjà dit de nombreuses fois, ne m'intéresse pas, et que je n'ai pas envie de plaindre.
Comme avec 99 francs, j'ai eu l'impression que l'auteur crache dans la soupe : il dénonce plus ou moins un système dont il profite complètement... prendrait-il un peu ses lecteurs pour des cons ? Une lecture sympa (pour les 4 premières nouvelles ! :p) mais tout juste, étant donné que j'ai été agacée par de nombreux aspects de ce recueil.
Extrait : "Aucun souvenir de la veille, aucun projet pour le soir. Pour le moment, il suffira d'écouter de la musique classique en se reflétant dans la télévision éteinte. Ou de fixer le plafond en pensant à des images pornographiques trop compliquées à retranscrire ici. Bon sang, que peut-on faire pour retrouver le mouvement ? Se retenir de gerber ne prouve rien. Attendre que le siècle s'achève. Il meurt de mort lente." (in "texte démodé")
Mon avis : Mouais. L'ensemble de ce recueil est amusant à lire, et surtout, vite lu. Les 4 premières nouvelles surtout m'ont plu : "Spleen à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle", "un texte démodé", "le jour où j'ai plu aux filles" (pour sa chute rigolote) et "la première gorgée d'ecstasy". Les titres font référence à des œuvres célèbres, et le style est plein d'aphorismes.... c'est distrayant au début mais il y en a justement un peu trop parfois, et certains sont plutôt faciles ! Je n'aime non plus la façon dont Beigbeder parle de sexe, problème, il en parle beaucoup, et malgré la brièveté du recueil (100 pages), j'ai vite trouvé ça lourd. Et au final toutes ces nouvelles sont plutôt répétitives : tout le temps plus ou moins dans le même milieu (débauche de riches), un milieu qui, comme je l'ai déjà dit de nombreuses fois, ne m'intéresse pas, et que je n'ai pas envie de plaindre.
Comme avec 99 francs, j'ai eu l'impression que l'auteur crache dans la soupe : il dénonce plus ou moins un système dont il profite complètement... prendrait-il un peu ses lecteurs pour des cons ? Une lecture sympa (pour les 4 premières nouvelles ! :p) mais tout juste, étant donné que j'ai été agacée par de nombreux aspects de ce recueil.
Extrait : "Aucun souvenir de la veille, aucun projet pour le soir. Pour le moment, il suffira d'écouter de la musique classique en se reflétant dans la télévision éteinte. Ou de fixer le plafond en pensant à des images pornographiques trop compliquées à retranscrire ici. Bon sang, que peut-on faire pour retrouver le mouvement ? Se retenir de gerber ne prouve rien. Attendre que le siècle s'achève. Il meurt de mort lente." (in "texte démodé")