Quatrième de couverture : " Bien fait. Le menteur est mort comme il a vécu. Mais il serait capable de tricher même avec sa propre mort. Appeler le 15 ? Prudence, attente... La mort n'est pas une urgence. Je fais le tour de sa carcasse allongée sur la carpette usée qu'il trimbale avec lui depuis des lustres. Un tapis tissé par une cousine paysanne d'un bled de son pays de sauvages. Je le crois capable d'avoir choisi exprès ce linceul en laine rude de nostalgie. "
Écrivain français d'origine yougoslave, le narrateur se complaît dans l'évocation de son enfance à Novi Sad et à Belgrade, sous l'½il moqueur de son chat ; mais sa quiétude de célibataire va bientôt être troublée par l'irruption de Solange, son ancien amour, en partance pour le Monténégro. C'est le début d'un étonnant roman construit comme autant de poupées gigognes, ode nostalgique au pays perdu de l'auteur, histoire d'amour sans espoir, roman historique dans le Monténégro du XIXe siècle, des tsars et des guerriers, fable enfin dans laquelle le mot de la fin revient à un chat mutant, lecteur passionné de Chateaubriand.
Mon avis : Roman lu tout à fait par hasard, style très beau, fluide et ironique. On commence d'abord par avoir le point de vue de l'écrivain, qui raconte sa vie amoureuse et son voyage en Yougoslavie, cette partie qui occupe les deux tiers du livre pourrait bien passer pour une autobiographie. Et brusquement, changement de narrateur : le chat du personnage se met à nous raconter la vraie vie de son maître, et démonte du même coup tout ce qui a été raconté précédemment ! Certains passages au milieu sont longs, mais alors que je commençais à me lasser un peu de ma lecture, le chat est apparu et tout mon intérêt pour ce bouquin est revenu. Très original et sympathique !
Écrivain français d'origine yougoslave, le narrateur se complaît dans l'évocation de son enfance à Novi Sad et à Belgrade, sous l'½il moqueur de son chat ; mais sa quiétude de célibataire va bientôt être troublée par l'irruption de Solange, son ancien amour, en partance pour le Monténégro. C'est le début d'un étonnant roman construit comme autant de poupées gigognes, ode nostalgique au pays perdu de l'auteur, histoire d'amour sans espoir, roman historique dans le Monténégro du XIXe siècle, des tsars et des guerriers, fable enfin dans laquelle le mot de la fin revient à un chat mutant, lecteur passionné de Chateaubriand.
Mon avis : Roman lu tout à fait par hasard, style très beau, fluide et ironique. On commence d'abord par avoir le point de vue de l'écrivain, qui raconte sa vie amoureuse et son voyage en Yougoslavie, cette partie qui occupe les deux tiers du livre pourrait bien passer pour une autobiographie. Et brusquement, changement de narrateur : le chat du personnage se met à nous raconter la vraie vie de son maître, et démonte du même coup tout ce qui a été raconté précédemment ! Certains passages au milieu sont longs, mais alors que je commençais à me lasser un peu de ma lecture, le chat est apparu et tout mon intérêt pour ce bouquin est revenu. Très original et sympathique !