Quatrième de couverture : Manifeste exalté de l'impétueuse jeunesse, Les Souffrances du jeune Werther est le roman qui donna ses lettres de noblesse à Goethe. Le succès de cette oeuvre parue en 1774 fut étonnant pour l'époque et le personnage de Werther devint le symbole d'une génération entière. Quête d'absolu, transcendance de l'amour, lyrisme de la douleur... il s'agit bien là d'un des plus célèbres textes fondateurs du Romantisme. Werther, perché sur le pic solitaire de la passion qu'il éprouve pour Charlotte, est en proie au vertige. L'objet de son désir n'est autre que la fiancée de son meilleur ami, mais la pureté de son âme ne saurait tolérer l'idée même d'une trahison. Goethe ne se contente pas de mettre en scène un terrible dilemme, il livre une analyse extrêmement fine des tourments intérieurs de son personnage qui finira par se donner la mort. Mais le suicide de Werther n'est pas seulement la réaction suprême à un amour impossible, il résulte également d'un terrible constat d'échec : l'humain ne peut atteindre l'absolu, la souffrance est une fatalité à laquelle aucun être sensible ne peut se soustraire. Une ½uvre qui met en lumière la cruauté de l'existence, qui inflige à l'innocence son macabre cortège de désillusions.
Mon avis : J'avais peur de trouver le héros trop pathétique, j'avais peur d'être agacée par un excès d'hyperboles ; mais non, le héros est un jeune homme sympahique, sensible à la beauté de la nature et qui pense que l'on peut, par un effort de volonté, chasser sa mauvaise humeur, et ce n'est que très progressivement qu'il se laisse submerger par sa douleur, douleur bien compréhensible d'ailleurs... et le style est d'une poésie.... magnifique, il y a aussi beaucoup de réflexions intéressantes sur l'amour, la vie, le suicide, la tristesse.... génial ! Un roman (sous forme épistolaire, mais le correspondant ne répond jamais alors ces confidences font plus penser à un journal intime...) intense et merveilleux, qui se lit d'une traite.
Mon avis : J'avais peur de trouver le héros trop pathétique, j'avais peur d'être agacée par un excès d'hyperboles ; mais non, le héros est un jeune homme sympahique, sensible à la beauté de la nature et qui pense que l'on peut, par un effort de volonté, chasser sa mauvaise humeur, et ce n'est que très progressivement qu'il se laisse submerger par sa douleur, douleur bien compréhensible d'ailleurs... et le style est d'une poésie.... magnifique, il y a aussi beaucoup de réflexions intéressantes sur l'amour, la vie, le suicide, la tristesse.... génial ! Un roman (sous forme épistolaire, mais le correspondant ne répond jamais alors ces confidences font plus penser à un journal intime...) intense et merveilleux, qui se lit d'une traite.