(lu le 9 août)
Quatrième de couverture / extrait : "Le brûleur arrivait sur eux à une vitesse hallucinante. Ellana encocha une flèche, Edwin tira son sabre, Salim son poignard. Le cœur serré par l'angoisse, Ewilan comprit pourtant qu'ils ne pourraient pas arrêter le monstre. Elle se glissa dans l'Imagination. "
Mon avis : Ah, avec ce deuxième tome nous sommes de nouveau dans le monde merveilleux de Gwendalavir, et nous retrouvons bon nombre des personnages rencontrés dans la première trilogie, qui m’avaient manqué.
Je crois bien que j’ai fini par identifier quels sont les traits d’écriture particuliers à Pierre Bottero (j’ai presque envie de les qualifier de « tics ») que je n’aime pas trop. Pour renforcer une idée, donner un ton plus direct, plus péremptoire à son discours, l’auteur ajoute sans arrêt des phrases nominales (le plus souvent) très courtes pour appuyer ce qu’il vient de dire, ou saccader les différentes étapes d’une action de manière emphatique.
Je trouve ça plus redondant et saoulant qu’autre chose, je préfère quand les choses sont dites de façon moins catégoriques, avec plus de nuances, mais bon, je passe outre, et je pense que cette façon de donner plus de poids à différentes déclaration participe à la tonalité épique de certains passages, je pourrais comparer ce style d’écriture à la musique assourdissante qui accompagne souvent les moments forts dans des films. Exemple, dès la deuxième page :
Je crois bien que j’ai fini par identifier quels sont les traits d’écriture particuliers à Pierre Bottero (j’ai presque envie de les qualifier de « tics ») que je n’aime pas trop. Pour renforcer une idée, donner un ton plus direct, plus péremptoire à son discours, l’auteur ajoute sans arrêt des phrases nominales (le plus souvent) très courtes pour appuyer ce qu’il vient de dire, ou saccader les différentes étapes d’une action de manière emphatique.
Je trouve ça plus redondant et saoulant qu’autre chose, je préfère quand les choses sont dites de façon moins catégoriques, avec plus de nuances, mais bon, je passe outre, et je pense que cette façon de donner plus de poids à différentes déclaration participe à la tonalité épique de certains passages, je pourrais comparer ce style d’écriture à la musique assourdissante qui accompagne souvent les moments forts dans des films. Exemple, dès la deuxième page :
"La ruelle était étroite, tortueuse, mal éclairée, un véritable coupe-gorge dans lequel la marchombre l’avait précipité quelques minutes plus tôt.
Volontairement.
Et elle était décidée à ne pas intervenir (...)" (et la phrase continue encore)
Comme dans les tomes précédents, du danger, un certain suspense, des aventures et donc une bonne dose d’action… si la psychologie des personnages secondaires est à peine esquissée, on s’intéresse cette fois-ci d’un peu plus près aux sentiments d’Ewilan et de Salim, et ce n’est pas dommage ! (et je ne sais pas si je l’avais déjà dit en ce qui concerne La Quête d’Ewilan ou pas, en tout cas c’est une impression qui me poursuit, il me semble assez clair que Bottero s’a dû s’inspirer du Seigneur des Anneaux, un peu trop à mon goût, les équivalences entre différents personnages sont si évidentes dans certains cas que quand je pense au personnage d’Edwin par exemple, c’est invariablement l’image d’Aragorn qui me vient à l’esprit). De même dans ce tome quand il est question des conséquences désastreuses d’amours déçus, de cicatrice dangereuses, du comportement de professeurs, de téléportation (le « pas du le côté »), de la nécessité de protéger son esprit contre des attaques qui feraient plier la volonté de notre héroïne…. Il y a plein d’éléments qui me rappellent irrésistiblement l’univers de Harry Potter.
Heureusement, la dimension de l’Imagination et les particularités des différentes aventures et lieux confèrent à l’univers de Bottero une certaine profondeur et une originalité qui permettent d’écarter un minimum de l’esprit du lecteur le souvenir de ces autres œuvres fantastiques. Une fois de plus cependant, je reprocherais à Bottero d’avoir imaginé une solution miraculeuse sortie d’on-ne-sait-où pour sauver une situation infiniment délicate, mais tant pis…
Heureusement, la dimension de l’Imagination et les particularités des différentes aventures et lieux confèrent à l’univers de Bottero une certaine profondeur et une originalité qui permettent d’écarter un minimum de l’esprit du lecteur le souvenir de ces autres œuvres fantastiques. Une fois de plus cependant, je reprocherais à Bottero d’avoir imaginé une solution miraculeuse sortie d’on-ne-sait-où pour sauver une situation infiniment délicate, mais tant pis…
Alors que la fin du tome 1 des Mondes d’Ewilan est relativement calme et positive, la fin du tome 2 donne envie de lire plus rapidement le tome 3 afin de dénouer des problèmes pas encore résolus ! Dans l’ensemble l’intrigue du tome 2 m’a parue plus dense que le tome 1, et plus sombre peut-être : du moins on voit dans ce tome-ci que les problèmes peuvent venir de l’intérieur, ce qui donne une certaine complexité à l’intrigue qui devient dès lors moins manichéenne, et j’ai apprécié l’apparition de Liven dans le rôle de concurrent de Salim… mais je n’en dis pas plus ;)
Citation : "Le ridicule tue moins que la prétention. Et il fait rire."
Citation : "Le ridicule tue moins que la prétention. Et il fait rire."
Moi j'ai lu tous les livres de " La quête d'Ewilan ", j'ai commencé " La forêts des captifs " et ça m'a pas du tout plus et du coup je l'ai pas terminé :( .