Quatrième de couverture : La jeunesse, l'ambition, la volonté d'être aimé au-dessus de ses moyens, ces vertus s'incarnent dans Julien Sorel, dix-neuf ans aux premières pages du roman de Stendhal. Fils du charpentier, le jeune homme devient précepteur chez les Rênal. Le tendre loup est entré dans la bergerie : commence alors une des plus exaltantes histoires d'amour qui soit. Louise de Rênal, son ainée, épouse de son employeur, mère des trois enfants à qui il enseigne le latin, succombe à son charme... Première partie de son éducation sentimentale qu'il poursuivra à Paris auprès de Mathilde de La Mole. Le tout au galop, jusqu'au bout, et crânement.
Mon avis : Un très grand classique qui m'intimidait beaucoup et qui mérite amplement son succès, je suis épatée... le personnage de Julien Sorel est complexe et terrible, c'est un ambitieux, un amoureux tellement inconstant, et qui séduit de manière toujours stratégique.... on suit sa carrière, ses deux amours, et on a toujours ses espoirs de fortune et sa vie sentimentale en parallèle au point que les deux se confondent. Souvent j'ai trouvé Julien odieux, mais finalement je crois qu'il m'inspire plutôt de la compassion, enfin c'est très dur de savoir ce que je pense de lui au fond, il est si changeant, si difficile à saisir, si humain en un mot.... les passages au séminaire et chez le marquis de la Mole (avant qu'il ne connaisse mieux Mathilde) ne m'ont pas transcendée, même s'ils restent intéressants, et nécessaires dans l'ensemble de l'½uvre quand on y réfléchit après coup. Une ½uvre très riche, qui nous montre bien la politique et les mentalités en France à cette époque, et qui donne surtout une vision de l'amour bien particulière, très loin des contes de fées ou des histoires d'amour parfaites et absolues qu'on lit si souvent. Le style est très beau, très classe, avec une narration agréable, vivante... Et la fin m'a littéralement estomaquée, elle est... parfaite.
Mon avis : Un très grand classique qui m'intimidait beaucoup et qui mérite amplement son succès, je suis épatée... le personnage de Julien Sorel est complexe et terrible, c'est un ambitieux, un amoureux tellement inconstant, et qui séduit de manière toujours stratégique.... on suit sa carrière, ses deux amours, et on a toujours ses espoirs de fortune et sa vie sentimentale en parallèle au point que les deux se confondent. Souvent j'ai trouvé Julien odieux, mais finalement je crois qu'il m'inspire plutôt de la compassion, enfin c'est très dur de savoir ce que je pense de lui au fond, il est si changeant, si difficile à saisir, si humain en un mot.... les passages au séminaire et chez le marquis de la Mole (avant qu'il ne connaisse mieux Mathilde) ne m'ont pas transcendée, même s'ils restent intéressants, et nécessaires dans l'ensemble de l'½uvre quand on y réfléchit après coup. Une ½uvre très riche, qui nous montre bien la politique et les mentalités en France à cette époque, et qui donne surtout une vision de l'amour bien particulière, très loin des contes de fées ou des histoires d'amour parfaites et absolues qu'on lit si souvent. Le style est très beau, très classe, avec une narration agréable, vivante... Et la fin m'a littéralement estomaquée, elle est... parfaite.