Quatrième de couverture : "... Bien que je n'aie pas encore réussi à comprendre quel est le lien qui unit la vie que nous vivons et les livres que nous écrivons, je ne peux pas nier que Le jeu de l'envers ait une résonance autobiographique. Théâtre, Paradis céleste et Voix sont au contraire des histoires qui me furent racontées par d'autres. Ce qui m'appartient, c'est la façon de les raconter, qui fait que ces récits sont ces récits-là précisément et pas d'autres. Enfin, les autres récits sont nés spontanément en moi sans aucun lien apparent avec ce que je connaissais ou avais vécu. Mais tous, les uns comme les autres, sont liés à une découverte : le fait de m'être un jour aperçu, à cause des imprévisibles événements qui régissent notre vie, que quelque chose qui était "ainsi" était pourtant autrement. Ce fut une découverte qui me troubla. A la rigueur, on pourrait dire que ce livre a été dicté par l'étonnement. Par la peur, serait-il peut-être plus juste de dire. Le respect dû à la peur m'empêche de croire que l'illusion de la domestiquer par l'écriture éteigne la conscience, enfouie au fond de l'âme, qu'à la première occasion elle mordra à nouveau, suivant ainsi sa nature. "
Mon avis : Chacune de ces nouvelles nous plonge dans une ambiance, une culture particulière (quand ce n'est pas au Portugal, c'est en Italie, ou bien en Amérique du Sud) et toutes sont très énigmatiques, pleines de non-dits, avec à la fin des révélations fracassantes, qui remettent tout en question, mais en même temps très floues, peu explicites, ce qui fait qu'on a à peine terminé notre lecture qu'il nous semblerait intéressant de relire chaque nouvelle pour mieux la comprendre ; de plus certaines sont vraiment émouvantes. J'ai eu un véritable coup de foudre pour la nouvelle "Voix", j'ai également adoré "Les samedis après-midi" et "Lettre de Casablanca". Ce recueil m'a permis de découvrir Tabucchi, j'aimerais lire d'autres ½uvres de cet auteur !
Mon avis : Chacune de ces nouvelles nous plonge dans une ambiance, une culture particulière (quand ce n'est pas au Portugal, c'est en Italie, ou bien en Amérique du Sud) et toutes sont très énigmatiques, pleines de non-dits, avec à la fin des révélations fracassantes, qui remettent tout en question, mais en même temps très floues, peu explicites, ce qui fait qu'on a à peine terminé notre lecture qu'il nous semblerait intéressant de relire chaque nouvelle pour mieux la comprendre ; de plus certaines sont vraiment émouvantes. J'ai eu un véritable coup de foudre pour la nouvelle "Voix", j'ai également adoré "Les samedis après-midi" et "Lettre de Casablanca". Ce recueil m'a permis de découvrir Tabucchi, j'aimerais lire d'autres ½uvres de cet auteur !