Quatrième de couverture : « Je ne sais chanter d'autre chant que celui trop familier de l'amour, du jeu et de la mort », écrivait Arthur Schnitzler. Exemplaire de cette triple obsession, La Nouvelle rêvée, chef-d'œuvre d'érotisme et de fantastique achevé en 1925 après une genèse de dix-sept ans, fascina Stanley Kubrick qui s'en inspira pour son dernier film Eyes wide shut. A Vienne durant le carnaval, Fridolin, qui est médecin, est appelé au chevet d'un mourant. Après la mort de son patient, il se trouve entraîné dans une soirée masquée. Mots de passe, femmes voilées, musique suave... tout concourt au mystère et au sentiment d'irréalité. De son côté, dans la même nuit, Albertine, son épouse, va vivre en rêve des aventures analogues empreintes d'une trouble sensualité. Entre les songes pervers de la femme et les transgressions « vraies » de l'homme, la réalité clignote et se trouble.
Mon avis : une nouvelle d'une centaine de pages que j'ai eu envie de lire, d'une part parce que j'adore le film Eyes wide shut et que j'étais donc curieuse de lire l'œuvre qui l'a inspiré,et d'autre part parce que j'ai déjà lu Mademoiselle Else d'Arthur Schnitzler et ça m'avait beaucoup plu. Je pensais qu'il y aurait plus de différences entre les deux œuvres, mais en fait le film est assez fidèle à la nouvelle, certains éléments de l'intrigue ont été modifiés, plus développés, et le cadre spatio-temporel a été changé, et le livre, même s'il est considéré (dixit la quatrième de couverture) comme un "chef d'oeuvre d'érotisme et de fantastique", il est quand même bien plus soft que le film, où l'on voit de façon bien plus explicite ce qui se passe... le style du livre est assez "classe", il n'y a aucune description crue, toutes les scènes où il est question de sexe sont évoquées de façon plus suggestive... c'est une autre manière de montrer les choses, qui est tout aussi intéressante, puisqu'il est plutôt fait appel à l'imagination du lecteur.
J'ai beaucoup apprécié cette nouvelle, car, tout en étant replongée dans l'atmosphère de Eyes wide shut, j'ai eu accès aux pensées du mari, Fridolin, on sent bien sa fragilité, son côté paumé, et c'est peut-être un plus par rapport au film (même si dans le film aussi, on sent bien quel est l'état d'esprit du mari !) Et, dans le livre comme dans le film, l'énigme qui entoure la fameuse soirée n'est pas véritablement résolue, j'ai apprécié que cette part de mystère soit conservée, tout expliquer aurait été dommage... Deux œuvres qui se complètent et que je vous recommande !
Mon avis : une nouvelle d'une centaine de pages que j'ai eu envie de lire, d'une part parce que j'adore le film Eyes wide shut et que j'étais donc curieuse de lire l'œuvre qui l'a inspiré,et d'autre part parce que j'ai déjà lu Mademoiselle Else d'Arthur Schnitzler et ça m'avait beaucoup plu. Je pensais qu'il y aurait plus de différences entre les deux œuvres, mais en fait le film est assez fidèle à la nouvelle, certains éléments de l'intrigue ont été modifiés, plus développés, et le cadre spatio-temporel a été changé, et le livre, même s'il est considéré (dixit la quatrième de couverture) comme un "chef d'oeuvre d'érotisme et de fantastique", il est quand même bien plus soft que le film, où l'on voit de façon bien plus explicite ce qui se passe... le style du livre est assez "classe", il n'y a aucune description crue, toutes les scènes où il est question de sexe sont évoquées de façon plus suggestive... c'est une autre manière de montrer les choses, qui est tout aussi intéressante, puisqu'il est plutôt fait appel à l'imagination du lecteur.
J'ai beaucoup apprécié cette nouvelle, car, tout en étant replongée dans l'atmosphère de Eyes wide shut, j'ai eu accès aux pensées du mari, Fridolin, on sent bien sa fragilité, son côté paumé, et c'est peut-être un plus par rapport au film (même si dans le film aussi, on sent bien quel est l'état d'esprit du mari !) Et, dans le livre comme dans le film, l'énigme qui entoure la fameuse soirée n'est pas véritablement résolue, j'ai apprécié que cette part de mystère soit conservée, tout expliquer aurait été dommage... Deux œuvres qui se complètent et que je vous recommande !