Résumé (proposé par Amazon) : Garcin, révolutionnaire lâche et mari cruel : douze balles dans la peau ; Inès, femme démoniaque qui rendra folle de douleur sa jeune amante : asphyxie par le gaz ; Estelle, coquette sans coeur qui noie son enfant adultérin : pneumonie fulgurante. Morts, tous les trois. Mais le plus dur reste à faire. Ils ne se connaissent pas, et pourtant, ils se retrouvent dans un hideux salon dont on ne part jamais. Ils ont l'éternité pour faire connaissance : quelques heures leur suffiront pour comprendre qu'ils sont leurs bourreaux respectifs. "L'enfer, c'est les autres".
Quatrième de couverture / extrait :
Garcin : - Le bronze... (Il le caresse.) Eh bien, voici le moment. Le bronze est là, je le contemple et je comprends que je suis en enfer. Je vous dis que tout était prévu. Ils avaient prévu que je me tiendrais devant cette cheminée, pressant ma main sur ce bronze, avec tous ces regards sur moi. Tous ces regards qui me mangent... (Il se retourne brusquement.) Ha ! vous n'êtes que deux ? Je vous croyais beaucoup plus nombreuses. (Il rit.) Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru... Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril... Ah ! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres.
Mon avis : oh là là... un style clair et agréable, pour une pièce captivante qui m'a vraiment épouvantée... pour l'anecdote, Sartre a été inspiré par son expérience de ménage à trois (avec Simone de Beauvoir et... une inconnue vraisemblablement). Ceux qui font de la philo (geeenre) reconnaîtront les bases de l'existentialisme, les autres ne les reconnaîtront pas mais aimeront quand même parce que c'est génial, je suis tout à fait convaincue par cette vision de l'Enfer !
Quatrième de couverture / extrait :
Garcin : - Le bronze... (Il le caresse.) Eh bien, voici le moment. Le bronze est là, je le contemple et je comprends que je suis en enfer. Je vous dis que tout était prévu. Ils avaient prévu que je me tiendrais devant cette cheminée, pressant ma main sur ce bronze, avec tous ces regards sur moi. Tous ces regards qui me mangent... (Il se retourne brusquement.) Ha ! vous n'êtes que deux ? Je vous croyais beaucoup plus nombreuses. (Il rit.) Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru... Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril... Ah ! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres.
Mon avis : oh là là... un style clair et agréable, pour une pièce captivante qui m'a vraiment épouvantée... pour l'anecdote, Sartre a été inspiré par son expérience de ménage à trois (avec Simone de Beauvoir et... une inconnue vraisemblablement). Ceux qui font de la philo (geeenre) reconnaîtront les bases de l'existentialisme, les autres ne les reconnaîtront pas mais aimeront quand même parce que c'est génial, je suis tout à fait convaincue par cette vision de l'Enfer !