Résumé (Amazon) : L'attente comprend deux phases, l'ennui et l'angoisse. La pièce comprend donc deux actes, l'un grotesque, l'autre grave.
Préoccupé de peu de choses hormis ses chaussures, la perspective de se pendre au seul arbre qui rompt la monotonie du paysage et Vladimir, son compagnon d'infortune, Estragon attend. Il attend Godot comme un sauveur. Mais pas plus que Vladimir, il ne connaît Godot. Aucun ne sait au juste de quoi ce mystérieux personnage doit les sauver, si ce n'est peut-être, justement, de l'horrible attente. Liés par un étrange rapport de force et de tendresse, ils se haranguent l'un et l'autre et s'affublent de surnoms ridicules. Outre que ces diminutifs suggèrent que Godot pourrait bien être une synthèse qui ne se réalisera qu'au prix d'un anéantissement, Didi et Gogo portent en leur sein la répétition, tout comme le discours de Lucky, disque rayé qui figure le piétinement incessant auquel se réduit toute tentative de production de sens.
Mon avis : une pièce assez déprimante qui montre, à travers deux personnages complètement perdus, le vide de l'existence, la dégradation de l'humanité. Certains passages sont un peu lassants, car il y a beaucoup de répétitions, mais cela conduit du coup le lecteur à ressentir les mêmes choses que les personnages, ce qui est intéressant... j'aimerais relire cette pièce plus tard, et faire des recherches pour mieux la comprendre. J'aimerais bien la voir jouée aussi, c'est sur scène à mon avis qu'elle doit prendre toute sa force.
Citation : "Nous naissons tous fous ; quelques-uns le demeurent."
Préoccupé de peu de choses hormis ses chaussures, la perspective de se pendre au seul arbre qui rompt la monotonie du paysage et Vladimir, son compagnon d'infortune, Estragon attend. Il attend Godot comme un sauveur. Mais pas plus que Vladimir, il ne connaît Godot. Aucun ne sait au juste de quoi ce mystérieux personnage doit les sauver, si ce n'est peut-être, justement, de l'horrible attente. Liés par un étrange rapport de force et de tendresse, ils se haranguent l'un et l'autre et s'affublent de surnoms ridicules. Outre que ces diminutifs suggèrent que Godot pourrait bien être une synthèse qui ne se réalisera qu'au prix d'un anéantissement, Didi et Gogo portent en leur sein la répétition, tout comme le discours de Lucky, disque rayé qui figure le piétinement incessant auquel se réduit toute tentative de production de sens.
Mon avis : une pièce assez déprimante qui montre, à travers deux personnages complètement perdus, le vide de l'existence, la dégradation de l'humanité. Certains passages sont un peu lassants, car il y a beaucoup de répétitions, mais cela conduit du coup le lecteur à ressentir les mêmes choses que les personnages, ce qui est intéressant... j'aimerais relire cette pièce plus tard, et faire des recherches pour mieux la comprendre. J'aimerais bien la voir jouée aussi, c'est sur scène à mon avis qu'elle doit prendre toute sa force.
Citation : "Nous naissons tous fous ; quelques-uns le demeurent."