Résumé (Evene) : Nous sommes en 1949 dans une pension de la côte est américaine. Holden Caulfield pourrait être un adolescent américain tout ce qu'il y a de plus ordinaire : une famille qui lui tape sur le système, une scolarité chaotique... des problèmes d'adolescence ordinaires. Expulsé, Holden s'enfuit trois jours avant le début des vacances de Noël. Il prend le train pour New York et, ayant trop peur de la réaction de ses parents, s'installe dans un hôtel. L' attrape-c½urs relate les trois jours durant lesquels ce jeune garçon est livré à lui-même. A chaque pas, à chaque rencontre, ne trouvant toujours pas les réponses à ses questions, ne comprenant pas le monde qui l'entoure, complètement paumé, il se rapproche un peu plus d'une crise qui nous guette finalement tous.
Mon avis : J'ai mis un peu de temps à m'intéresser à cette histoire, le style est très oral, avec des expressions récurrentes comme "Sans blague", "ça me tue", "je vous jure", et au début je trouvais ça lourd, avant de me rendre compte qu'en fait ce style particulier est le point fort de ce roman ! Tout ce qu'on lit, ce sont les pensées d'Hodlen, réflexions parfois un peu superficielles, enfantines, quand il juge ses camardes au début par exemple... questions existentielles aussi, non dénuées d'humour, on finit par trouver très attachant ce jeune garçon qui ne cesse de prendre le lecteur à témoin, héros un peu paumé, misanthrope parfois, baratineur, râleur, mais tellement sincère en même temps, et qui malgré tout aime les gosses (sa petite s½ur par-dessus tout !), les vieilles dames, les filles, certains de ses profs... et on ferme le livre en se demandant comme lui où vont les canards quand la rivière est gelée...
Mon avis : J'ai mis un peu de temps à m'intéresser à cette histoire, le style est très oral, avec des expressions récurrentes comme "Sans blague", "ça me tue", "je vous jure", et au début je trouvais ça lourd, avant de me rendre compte qu'en fait ce style particulier est le point fort de ce roman ! Tout ce qu'on lit, ce sont les pensées d'Hodlen, réflexions parfois un peu superficielles, enfantines, quand il juge ses camardes au début par exemple... questions existentielles aussi, non dénuées d'humour, on finit par trouver très attachant ce jeune garçon qui ne cesse de prendre le lecteur à témoin, héros un peu paumé, misanthrope parfois, baratineur, râleur, mais tellement sincère en même temps, et qui malgré tout aime les gosses (sa petite s½ur par-dessus tout !), les vieilles dames, les filles, certains de ses profs... et on ferme le livre en se demandant comme lui où vont les canards quand la rivière est gelée...