Quatrième de couverture : Le narrateur, cadre technique délocalisé en province à la suite d'un plan social, tente de s'intégrer à la vie de ses collègues d'entreprise. En vain... Son défaut ? Celui d'être seul, étrange et rempli de prévenances. Car dans ce monde dominé par les rapports de force et les stéréotypes, où même la féminité a perdu de son mystère, l'être doué de sensibilité ne peut que se sentir dépassé. Mais il ne renonce pas pour autant à partir à la rencontre des autres et de leur humanité enfouie. De sorte qu'aux instants de pure paranoïa vécue au contact de leur société vulgaire et agressive, succèdent des plages d'exploration onirique.
Une fable coupée au cordeau, à mi-chemin entre la parodie et le désenchantement, qui séduira par son ton à la fois poétique et décalé.
Par l'auteur de Le Beau Désordre (Autrement, 2000) et La Maison du faune (Phébus, 2006).
Mon avis : M. Poccioni a été mon professeur de français et mon professeur principal en classe de troisième. Je n'ai pas lu ses deux précédents livres mais ai été agréablement surprise par celui-ci, qui m'a rappelé Un homme qui dort_ de PEREC, mais ici on a un héros plus "réveillé" et qui cherche à s'intégrer tant bien que mal dans la société... J'ai retrouvé dans ce roman des réflexions de mon prof à propos des libraires, des chasseurs, des vendeurs... j'ai eu ainsi un peu l'impression de le reconnaître à travers son narrateur et j'ai trouvé ça touchant et amusant, étant donné en plus que je suis assez d'accord en général avec lui... le style n'est pas trop tarabusté (je ne sais pas pourquoi, j'avais peur de me retrouver face à un style pédant, alors qu'en fait ce n'est pas du tout le cas !), assez imagé, plein de sensations, agréable enfin :o) un très bon livre donc, court (90 pages), assez simple mais qui fait réfléchir, je l'ai d'ailleurs trouvé assez triste en fin de compte....
Extrait : "Je suis un homme du self-service et pratique une méfiance têtue pour toutes les races de vendeurs. Un bon vendeur est un vendeur si discret et si pâle qu'il est presque impossible de deviner qu'il est présent."
Une fable coupée au cordeau, à mi-chemin entre la parodie et le désenchantement, qui séduira par son ton à la fois poétique et décalé.
Par l'auteur de Le Beau Désordre (Autrement, 2000) et La Maison du faune (Phébus, 2006).
Mon avis : M. Poccioni a été mon professeur de français et mon professeur principal en classe de troisième. Je n'ai pas lu ses deux précédents livres mais ai été agréablement surprise par celui-ci, qui m'a rappelé Un homme qui dort_ de PEREC, mais ici on a un héros plus "réveillé" et qui cherche à s'intégrer tant bien que mal dans la société... J'ai retrouvé dans ce roman des réflexions de mon prof à propos des libraires, des chasseurs, des vendeurs... j'ai eu ainsi un peu l'impression de le reconnaître à travers son narrateur et j'ai trouvé ça touchant et amusant, étant donné en plus que je suis assez d'accord en général avec lui... le style n'est pas trop tarabusté (je ne sais pas pourquoi, j'avais peur de me retrouver face à un style pédant, alors qu'en fait ce n'est pas du tout le cas !), assez imagé, plein de sensations, agréable enfin :o) un très bon livre donc, court (90 pages), assez simple mais qui fait réfléchir, je l'ai d'ailleurs trouvé assez triste en fin de compte....
Extrait : "Je suis un homme du self-service et pratique une méfiance têtue pour toutes les races de vendeurs. Un bon vendeur est un vendeur si discret et si pâle qu'il est presque impossible de deviner qu'il est présent."