Quatrième de couverture / extrait : Considère, mon amour, jusqu'à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah ! malheureux ! tu as été trahi, et tu m'as trahie par des espérances trompeuses. Une passion sur laquelle tu avais fait tant de projets de plaisirs, ne te cause présentement qu'un mortel désespoir, qui ne peut être comparé qu'à la cruauté de l'absence qui le cause. Quoi ? cette absence, à laquelle ma douleur, tout ingénieuse qu'elle est, ne peut donner un nom assez funeste, me privera donc pour toujours de regarder ces yeux dans lesquels je voyais tarit d'amour, et qui me faisaient connaître des mouvements qui me comblaient du joie, qui me tenaient lieu de toutes choses, et qui enfin me suffisaient ?
Mon avis : c'est un roman épistolaire très court (environ 35 pages), constitué de cinq lettres tout à fait lyriques et passionnées, dans lesquelles une religieuse portugaise se plaint d'avoir été abandonnée par son amant, un officier français. Le style est sublime, vraiment, et l'héroïne fait avec finesse l'analyse psychologique de ses états d'âme, elle ne cesse d'osciller entre colère désespérée et soumission quasi-masochiste, je me suis malheureusement reconnue dans certains passages .... très beau.
Citations : "Je suis persuadée que j'eusse senti des mouvements moins désagréables en vous aimant, tout ingrat que vous êtes, qu'en vous quittant pour toujours."
"Il faut de l'artifice pour se faire aimer ; il faut chercher avec quelque adresse les moyens d'enflammer, et l'amour tout seul ne donne point l'amour."
Mon avis : c'est un roman épistolaire très court (environ 35 pages), constitué de cinq lettres tout à fait lyriques et passionnées, dans lesquelles une religieuse portugaise se plaint d'avoir été abandonnée par son amant, un officier français. Le style est sublime, vraiment, et l'héroïne fait avec finesse l'analyse psychologique de ses états d'âme, elle ne cesse d'osciller entre colère désespérée et soumission quasi-masochiste, je me suis malheureusement reconnue dans certains passages .... très beau.
Citations : "Je suis persuadée que j'eusse senti des mouvements moins désagréables en vous aimant, tout ingrat que vous êtes, qu'en vous quittant pour toujours."
"Il faut de l'artifice pour se faire aimer ; il faut chercher avec quelque adresse les moyens d'enflammer, et l'amour tout seul ne donne point l'amour."