Résumé : Un village caraïbe au petit matin. Les habitants viennent à peine de quitter la noce d'Angela Vicario et de Bayardo San Roman. Santiago Nasar rentre chez lui. Mais ce soir-là il ne passera pas comme à l'accoutumée par la porte de derrière. Le sort voudra que l'entrée de façade soit barricadée lorsqu'il tentera d'échapper aux couteaux des frères Vicario qui l'attendent pour venger l'honneur de leur soeur : Angela n'était pas vierge au mariage... le mari dupé l'a ramenée la nuit même à ses parents. Sous les coups de la correction maternelle, elle a lâché le nom de Santiago Nasar. Est-ce lui le fautif ? Peut-être même pas... Santiago tombera dans l'engrenage fatal. L'auteur en démonte le mécanisme à travers les entrelacs d'une vie villageoise : petites lâchetés, grandes indifférences. C'est aussi la chronique d'un drame plus vaste, orchestré par la fatalité d'un destin aussi écrasant que le soleil du sud, aussi aveugle que son code d'honneur.
Mon avis : un livre bizarre mais qui m'a bien plu. Le style m'a troublée surtout : l'histoire est tout à fait tragique, mais il n'y a pas de passages pathétiques comme on aurait pu s'y attendre. Au contraire l'auteur décrit tout, même les détails sanglants, de façon réaliste et froide, on se demande quelquefois quelles sont ses intentions au juste : le ton fait assez penser à celui d'un détective ou d'un journaliste (cf le titre "chronique"). Il y a un décalage entre ce qui se passe et la façon dont c'est raconté, et cet humour noir colle tout à fait à l'intrigue : il était improbable que Santiago meure sachant que tout le monde était au courant de ce qui se tramait et pourtant il n'a pu être protégé... ironie du destin.
Mon avis : un livre bizarre mais qui m'a bien plu. Le style m'a troublée surtout : l'histoire est tout à fait tragique, mais il n'y a pas de passages pathétiques comme on aurait pu s'y attendre. Au contraire l'auteur décrit tout, même les détails sanglants, de façon réaliste et froide, on se demande quelquefois quelles sont ses intentions au juste : le ton fait assez penser à celui d'un détective ou d'un journaliste (cf le titre "chronique"). Il y a un décalage entre ce qui se passe et la façon dont c'est raconté, et cet humour noir colle tout à fait à l'intrigue : il était improbable que Santiago meure sachant que tout le monde était au courant de ce qui se tramait et pourtant il n'a pu être protégé... ironie du destin.