Jeudi 22 juin 2006

Petit roman policier de 187 pages (1976)

Quatrième de couverture : Ces deux filles, que sont-elles devenues ? Pourquoi ne les a-t-on pas vue repartir de la maison solitaire ? Quel mystère cache la vieille dame en noir ?
Isabelle se retourne d'un bloc en étouffant un cri de terreur. Le muffle énorme du danois essaie de s'insinuer entre les barreaux de la fenêtre. Ses babines rouges et noires sonr dégoulinantes de bave qui coule sur ses poils courts. Ses oreilles sont dressées. Son dos est hérissé comme une brosse dure. Ses yeux flamboient dans la pénombre.
Il aboie frénétiquement, comme tous les chiens de l'enfer.

Mon avis : tout d'abord je tiens à préciser que la quatrième de couverture, et même le titre, sont peu réprésentatifs du vrai contenu du livre, qui n'a rien du roman d'horreur. En fait l'histoire c'est ça : une fille paumée se fait héberger quelques jours chez une vieille dame en espérant qu'elle pourra lui voler son argent, mais la vieille dame a un chien méchant et n'est peut-être pas si naïve que ça... il y a un certains suspense, mais le style n'a rien d'extraordinaire, pas plus l'intrigue qui est assez simple. Seule la fin, assez touchante, réserve une petite surprise au lecteur, mais elle est un peu trop mélodramatique à mon goût ^^ ... une petite lecture pour passer le temps, sans plus !

Jeudi 22 juin 2006

Quatrième de couverture : C'est l'histoire, dans l'Amérique de 1970, de deux êtres jeunes, véritablement unis "pour le meilleur et pour le pire". Olivier Barret IV et Jenny Cavilleri se sont rencontrés à l'Université. Il était riche, elle était pauvre. Il jouait au hockey sur glace dans l'équipe de Harvard, elle jouait au piano à la Bach Society. Ils se sont aimés. Ils se sont mariés. Ils avaient décidé d'appeler leur premier enfant Bozo...

Mon avis : l'histoire peut paraître banale mais il y a un cadre socio-culturel intéressant (les différences entre les classes sociales, l'Université etc) c'est drôle et spirituel, avec des personnages qui ont une personnalité bien affirmée...

...et puis SURTOUT c'est beau et ça fait pleurer dans les chaumières... je m'étais promis de rester de glace, étant donné que je connaissais déjà la fin avant d'avoir commencé le bouquin, mais ça touche la corde sensible, et je me retrouve à appeler mon petit ami dès que j'ai fini le livre pour m'assurer de sa bonne santé -_-' (veuillez pardonner cette légère digression autobiographique, lol)... non mais vraiment... QUI n'a pas pleuré en lisant ce livre ? (Adélie c'est pas à toi que je pose la question !) Il ne me reste plus qu'à voir le film...

Fabien vient ce week-end *_*

Mardi 25 juillet 2006

Quatrième de couverture : Antoine a beau être diplômé d'araméen, de biologie et de cinéma, il n'en est pas plus heureux. Et, selon lui, ce sont précisément son intelligence et sa lucidité qui lui gâchent l'existence. Aussi décide-t-il d'arrêter de penser. Il envisage d'abord de devenir alcoolique, mais, dès le premier verre, il sombre dans un coma éthylique. Il s'intéresse ensuite au suicide, mais la mort ne l'attire décidément pas. Reste l'acte ultime : la crétinisation. Loin de tout moralisme, avec humour et détachement, Martin Page pointe les contradictions contre lesquelles nous nous battons tous, pour peu que nous tentions de réfléchir.

Mon avis : Heureux les simples d'esprit ? Un très bon livre qui permet de réfléchir un peu sur la relation entre bonheur et intelligence, et qui critique surtout la société de consommation... intéressant mais pas prise de tête pour un sou, avec des personnages hauts en couleur, et de jolies phrases à noter au passage. Je regrette un peu la fin : le dénouement est amené par une péripétie complètement invraisemblable, je trouve ça un tantinet facile de la part de l'auteur... et l'extrême fin ne m'a pas parue très claire :s Il n'empêche que je trouve ce livre très bien : court (125 pages), facile à lire, toujours drôle et pas si léger que ça... recommandé !

La citation :
"Les pots d'échappement diffusaient leurs polluants comme les pollens d'une nouvelle ère, ensemençant dans les piumons des Parisiens et des touristes la future flore d'une civilisation malade."

Mardi 25 juillet 2006

Résumé : Oscar a dix ans et il vit à l'hôpital. Même si personne n'ose le lui dire, il sait qu'il va mourir. La dame rose, qui le visite et " qui croit au ciel ", lui propose, pour qu'il se sente moins seul, d'écrire à Dieu.

Mon avis :
pas mal du tout... un peu triste forcément (vu le sujet, c'était inévitable :s) mais aussi plutôt amusant à de nombreuses reprises : Touchant de voir la façon dont Oscar considère sa mort prochaine, sa capacité à profiter de ses derniers moments m'a bluffée, et j'admire aussi la psychologie de la dame rose... un peu familier, un peu trop simple par moments, mais c'est parce que le narrateur a 10 ans, et c'est un livre pour jeunes (dès la 5ème), et puis ça a son charme aussi... très philosophique en tout cas, cela fait réfléchir à pas mal de choses !

Vendredi 4 août 2006

Résumé : Quelle étrange existence que celle d'Audrina ! Mais existe-t-elle vraiment ? Certes, elle vit, elle a sept ans, elle habite avec les siens une grande maison isolée, en Virginie. Une famille comme les autres ? Non, car sur la petite fille plane, ou plutôt pèse, écrasante, une ombre : celle d'une autre Audrina, sa soeur aînée morte il y a très longtemps - tragiquement. C'était Première Audrina, Parfaite Audrina ! Alors son père a décidé de la faire revivre : l'enfant d'aujourd'hui doit réincarner celle d'hier... La petite fille étouffe et souffre, perd la mémoire, le sens du temps. Et pourtant elle voudrait être elle-même. Est-ce l'amour ou l'amitié qui un jour la sauvera ? Ne sera-t-elle pas marquée à jamais par le sanglant secret qu'elle va découvrir ?

Mon avis : un "roman gothique" qui m'a totalement charmée... difficile de le lâcher une fois qu'on est pris dans cette histoire sombre et pleine de mystères (je l'ai fini à 5h30 du matin ^^')... je me suis vraiment attachée au personnage de cette petite Audrina, qu'on suit jusqu'à ses 20 ans environ. Des personnages disparaissent, d'autres arrivent, tout va assez vite. L'atmosphère est toujours très trouble, il y a du suspense et une foule de rebondissements, mensonges et folie s'entremêlent, le personnage du père, cruel et plein d'un amour malsain envers sa fille, est à vous glacer le sang :s et le reste de la famille n'est pas mal non plus ! Bref, un roman à lire d'une traite (ou presque) et qui ne vous laissera pas indifférent ! (merci à nyenna de m'avoir fait découvrir ce livre)

N.B : On peut aussi noter que j'ai été agréablement surprise par le style de Virginia Cleo ANDREWS : il y a très longtemps j'ai lu un tome ou deux des Orphelines, j'avais trouvé ça très banal ... donc là cet auteur est remontée dans mon estime ^^



Voilà, dernier article pour le moment, il vous faut à présent patienter jusqu'au 21... j'espère que ce blog ne tombera pas dans l'oubli pendant ce temps, n'hésitez pas à en (re?)faire le tour et à me laisser des commentaires, signez le livre d'or, conseillez-le à vos amis, mettez-le dans vos favoris, votez pour lui si vous ne trouvez pas ce système trop malsain LOL, enfin je ne vais non plus exiger de vous d'être plus présents que jamais sachant que moi-même, la proprio, je suis forcée de le laisser tomber temporairement ^^ mais bon, ne m'oubliez pas !!! Gros bisous à tous mes "fidèles", et aussi aux petits nouveaux qui risquent de débarquer pendant mon absence... Merci à tout le monde ! =D

Mercredi 23 août 2006

Résumé : Parce qu'il se sent médiocre et inexistant, un jeune homme va se suicider quand un artiste mégalomane suspend son geste. Il lui propose d'acheter son âme et son corps pour en faire une sculpture vivante, sublime ou monstrueuse, et une marchandise planétaire. Le désespéré accepte le pacte et l'opération, se laisse déshumaniser, et exposer aux yeux des foules, sous le nom d'Adam-bis. Mais peut-il abdiquer entièrement son humanité ? Grâce à l'amour d'une jeune-femme, « l'½uvre d'art » tente alors de sortir de l'emprise de son créateur et de retrouver sa conscience perdue. Cette fable excentrique, inquiétante et comique nous entraîne dans un monde rongé par le narcissisme, le culte du simulacre et de l'apparence, le totalitarisme de l'image : le nôtre.

Mon avis : Ah, peut-être mon préféré de cet auteur ! (mais je ne les ai pas encore tous lu) J'ai trouvé le personnage principal très attachant, et l'histoire choquante pour bien des points ! Comme lorsque j'ai lu les Thanatonautes, j'ai pensé à de nombreuses reprises : "pourvu que cela n'arrive jamais !" Par ailleurs l'intrigue est originale, avec des rebondissements inattendus.. un vrai délice !

Première phrase : "J'ai toujours raté mes suicides."

REPONSE A CHOUPI LE CHOUFLEUR : bien sûr vous pouvez me piquer mes résumés, parce que la plupart du temps c'est la quatrième de couverture ! Là en l'occurence c'est un résumé que j'ai trouvé sur amazon, un site commercial où je trouve également quasiment toutes les images de couvertures des bouquins présentés ici... bien sûr il y a des résumés que j'écris, mais c'est très très loin d'être la majorité...

Lundi 18 septembre 2006

Résumé : (trouvé sur amazon.fr) Solange Brillat est une jeune secrétaire travaillant dans un cabinet d'expert-comptable du VIe arrondissement. On la dit calme, on la trouve discrète. La jeune femme de 27 ans partage son temps entre des visites au musée, quelques soirées au théâtre et un week-end par-ci par-là dans le Massif central, en famille. En fait, ce quidam qu'est Solange a un pied dans l'abîme. Elle n'intéresse personne, elle se sent dépossédée du rapport à l'autre, se qualifiant elle-même de "relation aléatoire", "suppléante de l'existence". Enfermée dans cette solitude existentielle que peut-il arriver ? Rien. À moins qu'un coup de téléphone...


Mon avis : vraiment, j'adore le style d'Eric Faye, à la fois si simple et si troublant. Roman dans la prolongation des Lumières Fossiles, puisqu'il est encore question de Solange Brillat, jeune femme discrète disparue de façon inexpliquable (l'auteur s'inspire d'un fait réel) Ce genre de personnage, solitaire, rêveur, qui a l'air de "subir son destin" sans pouvoir rien y changer et qui est prêt pourtant à des choses apparemment absurdes pour pimenter sa vie, me fascine (et me fait penser à la trilogie de Marie Brantôme, surtout le tome 3, la Hors-venue, que je vous conseille par ailleurs !) Pas mal de suspense, on a vraiment envie de percer avec Solange le mystère des coups de téléphone anonymes... et puis c'est tellement touchant quand on a lu les Lumières Fossiles, de connaître les pensées de Solange Brillat alors qu'on la recherchait et ne savait rien sur elle... ! Petit bémol : quand le mystère s'est enfin éclairci, j'ai été un peu déçue, le dénouement a un caractère fantastique qui, je trouve, ne "colle" pas trop avec la dimension réaliste du reste du roman. Mais quoi qu'il en soit il se dégage de la destinée de Solange une atmosphère qui me séduit complètement...

Vendredi 22 septembre 2006

Quatrième de couverture : Comment s'en sortir lorsqu'on a quatorze ans, dans un monde où l'adolescent-roi semble plus incompris que jamais ? Avec une surprenante maturité, Ariane Forma raconte son univers quotidien. Douée d'un irrésistible sens de l'humour (noir), elle dresse un impitoyable inventaire : le collège de province où sévit la compétition du look, l'apprentissage de la guerre des sexes, l'horreur des cours de maths, la frénésie de consommation, la carrière politique d'un père député... Portée par une intelligence précoce, cette chronique évoque les grandes et petites aliénations du cobaye adolescent d'aujourd'hui, des fast-foods aux jeux vidéo en passant par les stars du petit écran et... la quête d'un sens à la vie. Un livre décapant pour tous les parents désespérés d'abriter à domicile ce monstre de cynisme qu'est l'adolescent. Et pour tous les adolescents désespérés de découvrir la férocité du monde.

Mon avis : j'ai bien aimé ^^ J'ai trouvé l'auteur trop "dure" dans ses jugements à plusieurs reprises, mais je me suis aussi souvent reconnue dans ce qu'elle dit ! Et même lorsque je ne suis pas d'accord avec elle, je trouve qu'elle a une façon à la fois marrante et lucide de présenter les choses, et ça me plaît. Les passages où elle parle de son père député qui la traîne le week-end dans des animations de campagne plus ou moins pourries m'ont franchement ennuyée, dommage. En tout cas je trouve que c'est un livre très accessible sans être trop léger, et il ne vous laissera pas indifférent.


Vendredi 22 septembre 2006

Résumé : Quatre-vingt-neuf pages de dialogues à trois. C'est l'hiver pendant la guerre, il fait très froid dans une bibliothèque ; un professeur, un étudiant et sa petite amie discutent sur les livres à brûler pour se réchauffer.




Mon avis : Mitigé. J'aime beaucoup l'idée, mais comme lorsque j'ai lu Mercure, il m'est venu à l'esprit la réflexion : "Cela aurait pu être mieux exploité." Le rythme est trop lent à mon goût, surtout au début, Amélie Nothomb a tendance à se répéter un peu, je trouve qu'on sait trop peu de choses sur les personnages qui ne m'ont pas tellement touchée, et je regrette que les livres cités soient imaginaires. Plusieurs réflexions intéressantes sur le rapport à la littérature cependant, un épisode ou deux interpellent le lecteur qui enfin commence à s'intéresser, mais c'est déjà la fin, excellente par ailleurs ! Cela n'est pas un mauvais livre, mais il ne m'a pas vraiment convaincue. Mais comme il est très très court, vous pouvez tout de même le lire, je n'irai pas le déconseiller !








Vendredi 13 octobre 2006

Quatrième de couverture : Quelque part, loin, très loin, se trouve une île que ses habitants appellent Aeden. Là, perchée sur un haut plateau, une ville : Olympie. Dans son c½ur, une étrange institution, l'Ecole des Dieux, et ses professeurs : les douze dieux de la mythologie grecque, chargés d'enseigner l'art de gérer les foules d'humains pour leur donner l'envie de survivre, de bâtir des cités, de faire la guerre, d'inventer des religions ou d'élever le niveau de leur conscience.
La nouvelle promotion ? Cent quarante-quatre élèves dieux qui vont devoir s'affronter à travers leurs peuples, leurs prophètes, chacun avec son style de divinité. Mais la vie sur Aeden n'est pas le paradis. Un élève essaie de tuer ses congénères, un autre est tombé fou amoureux du plus séduisant des professeurs, Aphrodite, déesse de l'amour, et tous se demandent quelle est cette lumière là-haut sur la montagne qui semble les surveiller...

Mon avis : je m'attendais à être déçue par ce livre, et en fait pas du tout ! Je le trouve certes moins révolutionnaire que les Thanatonautes ou les Fourmis, mais il est très bien quand même, c'est assez culotté d'évoquer des dieux qui traitent des humains un peu comme de l'élevage, et qui parfois n'hésitent pas à leur faire du mal... les parties encyclopédiques, qui comportent beaucoup de biographies de dieux de la mythologie grecque, sont vraiment pas mal, et c'est sympa aussi qu'il y ait comme personnages des célébrités comme Marylin Monroe, Edith Piaf ou Mata Hari... (et bien sûr on retrouve Mickael Pinson et Edmond Wells !) et à la fin de ce livre on n'a qu'une seule envie : lire la suite...

Lundi 18 décembre 2006

Quatrième de couverture : Et vous, à la place de Dieu, comment referiez-vous l'Histoire ?

Résumé / mon avis : suite de Nous, les dieux, on retrouve Mickaël Pinson, élève-dieu qui s'efforce de faire évoluer son peuple des hommes-dauphins pacifiques et intellectuels ^^. Mickaël Pinson qui n'a toujours pas résolu l'énigme posée par Aphrodite dont il est amoureux, et qui toujours, toujours, cherche à explorer la dimension supérieure... comme dans tous les livres de Werber, nous voici face à un récit riche et varié mêlant vie de l'élève-dieu, de son peule, de ses anciens clients mortels réincarnés, et passages encyclopédiques (surtout à propos de la mythologie grecque ici) On ne s'ennuie pas une seconde, il y a de nombreux rebondissements, j'avais peur que cela soit toujours un peu la même chose et pourtant Werber réussit encore et toujours à éveiller mon intérêt et à me donner envie de lire la suite, bref, j'aime beaucoup beaucoup beaucoup :p et j'ai hâte de lire le Mystère des dieux...

Dimanche 24 décembre 2006

Quatrième de couverture : " Lui un peu voyou, elle un peu bêcheuse, ces deux bambins qui totalisent moins de vingt-trois printemps vont se rencontrer, se flairer, se reconnaître et vivre dans l'incompréhension générale ce qu'il est légitime d'appeler un grand amour. J'aime dans le roman de Patrick Cauvin - outre toutes les qualités de fraîcheur, de légèreté, d'invention qu'il faut pour faire l'enfant sans faire la bête - j'aime ce qu'il dit sans avoir l'air d'y toucher et qui va beaucoup plus loin que son joli récit. " François Nourissier


Mon avis : étranges, mes relations avec ce livre. Pendant à peu près les 3/4 du bouquin, je me suis partagée entre l'ennui et l'agacement à l'égard de ces deux petits surdoués qui m'étaient antipathiques. Et puis le principe de la voix narrative alternée (un chapitre, c'est Daniel le narrateur, le suivant, c'est Laurel et ainsi de suite) je n'aime pas trop. J'ai vraiment failli abandonner ma lecture à plusieurs reprises, un blocage, un style que je n'accrochais vraiment pas. Et puis à partir du moment où ils fuguent, j'ai pris pitié d'eux, je les ai finalement trouvé attachants, et la fin a failli m'arracher des larmes... alors je ne sais pas trop que conclure. Je n'ai pas vraiment aimé, mais au bout du compte ce livre ne m'a pas laissé indifférente, c'est le principal, et je crois même que je serai tentée par la suite si un jour je tombe dessus (Pythagore je t'adore_).

Vendredi 2 février 2007

Quatrième de couverture : Saviez-vous qu'un pays communiste, c'est un pays où il y a des ventilateurs ? Que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin ? Qu'un vélo est en réalité un cheval ? Que passé la puberté, tout le reste n'est qu'un épilogue ? Vous l'apprendrez et bien d'autres choses encore dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d'amour authentique, absolu, celui qui peut naître dans un coeur de sept ans. Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous les sabots d'un cheval qui est un vélo... Avec ce roman, son deuxième livre, Amélie Nothomb s'est imposée comme un des noms les plus prometteurs de la jeune génération littéraire.

Mon avis : excellent ! Je trouve le style vraiment très particulier, je suis conquise, il y a des phrases qui sont vraiment des trouvailles d'humour et/ou d'intelligence. Le personnage de cette petite fille de 7 ans, égoïste, dénuée de ce que nous appellerions des "valeurs morales", narcissique, violente, lucide autant que naïve, qui juge les adultes, le monde qui l'entoure, et est prête à se sacrifier pour l'amour d'une peste... est absolument splendide !







Mercredi 14 février 2007

Selon moi mieux que le film que je trouve déjà pas mal =)...


Quatrième de couverture : L'irrésistible confession d'une célibataire de 29 ans, une création comique géniale. Même les hommes n'y résisteront pas. - Un roman tout à tour hilarant, jubilatoire, ironique, tendre. Un phénomène en Grande-Bretagne où il a fait pleurer de rire plus de 700 000 bridgétiennes convaincues.


Mon avis : très drôle, j'aime beaucoup beaucoup ! Je l'avais déjà lu il y a 2 ou 3 ans. J'avais peur, maintenant, de ne plus aimer, de trouver ça trop niais ou stupide, mais en fait absolument pas ^^ Bridget est vraiment aussi rigolote que touchante, dans le genre "anti-héroïne pas douée", quand on s'identifie à elle (même si personnellement ma vie n'a pas vraiment de points communs avec la sienne), on décomplexe complètement ! Un très chouette livre pour se détendre.

La suite : l'Age de raison_, ni lue ni vue encore.






Vendredi 23 février 2007

...mon premier VARGAS, et sans doute mon premier policier...

Quatrième de couverture : " Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? " Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus qui surgissent la nuit, tracés à la craie sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, prisonniers, un débris, un déchet, un objet perdu : trombone, bougie, pince à épiler, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent un maniaque, un joueur. Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite sont de, mauvais augure. Il le sait, il le sent : bientôt, de l'anodin saugrenu on passera au tragique. Il n'a pas tort. Un matin, c'est le cadavre d'une femme égorgée que l'on trouve au milieu d'un de ces cercles bleus.

Mon avis : Ma foi j'ai bien aimé, je ne dirai plus que "j'aime pas les policiers" =) Bien sûr j'ai été incapable de deviner qui est l'assassin, (heureusement) et contrairement à ce à quoi je m'attendais c'est assez lent et il n'y a pas vraiment de moments angoissants de suspense... en fait, plus que l'intrigue, ce dont je me souviendrai et ce qui m'a charmée, c'est le style. Et les personnages, tous. Fascinants, avec des portraits exécutés d'une façon sublime... puis l'histoire d'amour avec "la petite chérie" m'a vraiment touchée.

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"Aimer à lire, c'est faire un échange des heures d'ennui que l'on doit avoir en sa vie, contre des heures délicieuses." Montesquieu

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